EVIPLERA 200/25/245MG CPR
EVIPLERA 200 MG/25 MG/245 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 16/02/2024
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME PELLICULE (1)(2)NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • ROSE VIOLET
  • IMPRIME(E)
  • AVEC LOGO DU LABORATOIRE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé en forme de bâtonnet, de couleur rose-violet, de 19 mm x 8,5 mm de dimensions, portant, sur une face, l'inscription "GSI" et sans inscription sur l'autre face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 12/12/2022

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition

    Excipient(s)
  • CROSCARMELLOSE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • LACTOSE MONOHYDRATE 277 MG
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • LACTOSE MONOHYDRATE  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • JAUNE ORANGE S LAQUE ALUMINIQUE 4 MICROGRAMME(S)
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • TRIACETINE  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE avec dose seuil, par voie RECTALE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Chaque comprimé pelliculé contient 200 mg d'emtricitabine, 25 mg de rilpivirine (sous forme de chlorhydrate) et 245 mg de ténofovir disoproxil (sous forme de fumarate).

Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 277 mg de lactose monohydraté et 4 microgrammes de laque aluminique de jaune orangé S (E 110).

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 12/12/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ASSOCIATION
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIRETROVIRAL
  • ANTIVIRAL INHIB TRANSCRIPTASE INVERSE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NUCLEOSIDE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NUCLEOTIDE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NON NUCLEOSIDE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • ANTIVIRAUX POUR LE TRAITEMENT DES INFECTIONS VIH EN ASSOCIATION : J05AR
  • EMTRICITABINE, TENOFOVIR DISOPROXIL ET RILPIVIRINE : J05AR08
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX VIH : J05C
  • AUTRES ANTIVIRAUX VIH : J05C9

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de l'infection par le VIH, association de substances. Code ATC : J05AR08.


* Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques

L'emtricitabine est un analogue nucléosidique de la cytidine. Le ténofovir disoproxil est converti in vivo en ténofovir, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide), analogue de l'adénosine monophosphate. L'emtricitabine et le ténofovir sont tous deux dotés d'une activité spécifique sur le VIH-1, le VIH-2 et le VHB.

La rilpivirine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du VIH-1 de la famille des diarylpyrimidines. L'activité de la rilpivirine est médiée par l'inhibition non compétitive de la transcriptase inverse (TI) du VIH-1.

L'emtricitabine et le ténofovir sont phosphorylés par des enzymes cellulaires pour former respectivement l'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate. Des études in vitro ont montré que l'emtricitabine et le ténofovir pouvaient être totalement phosphorylés lors de leur association au sein des cellules. L'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate inhibent de façon compétitive la TI du VIH-1, aboutissant à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN.

L'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate sont de faibles inhibiteurs des ADN polymérases de mammifères et aucun signe de toxicité mitochondriale n'a été observé in vitro et in vivo. La rilpivirine n'inhibe pas les ADN polymérases alpha et bêta, ni l'ADN polymérase mitochondriale gamma dans les cellules humaines.

Activité antivirale in vitro
La triple association de l'emtricitabine, de la rilpivirine et du ténofovir a démontré une activité antivirale synergique en culture cellulaire.

L'activité antivirale de l'emtricitabine contre les isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, sur la lignée cellulaire MAGI-CCR5 et sur les cellules mononucléées du sang périphérique. Les valeurs de concentration efficace à 50 % (CE50) pour l'emtricitabine étaient comprises entre 0,0013 et 0,64 microM.

L'emtricitabine a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F et G du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 0,075 microM) et a montré une activité spécifique de la souche contre le VIH-2 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 1,5 microM).

Des effets additifs à synergiques ont été observés lors d'études ayant associé l'emtricitabine avec des INTI (abacavir, didanosine, lamivudine, stavudine, ténofovir et zidovudine), des INNTI (delavirdine, éfavirenz, névirapine et rilpivirine) et des inhibiteurs de la protéase (amprénavir, nelfinavir, ritonavir et saquinavir).

La rilpivirine a démontré une activité contre les souches de laboratoire du VIH-1 de type sauvage dans une lignée cellulaire T présentant une infection aiguë avec une valeur de CE50 médiane pour le VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/ml). Même si la rilpivirine a démontré une activité in vitro limitée contre le VIH-2 avec des valeurs de CE50 comprises entre 2510 et 10830 nM (920 à 3 970 ng/ml), le traitement de l'infection par le VIH-2 à l'aide de chlorhydrate de rilpivirine n'est pas recommandé en l'absence de données cliniques.

La rilpivirine a également montré une activité antivirale contre un large panel d'isolats primaires du VIH-1 du groupe M (sous-types A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de CE50 comprises entre 0,07 et 1,01 nM (0,03 et 0,37 ng/ml) et d'isolats primaires du groupe O avec des valeurs de CE50 comprises entre 2,88 et 8,45 nM (1,06 et 3,10 ng/ml).

L'activité antivirale du ténofovir contre les isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, sur des cellules monocytes/macrophages primaires et sur des lymphocytes du sang périphérique. Les valeurs de CE50 du ténofovir étaient comprises entre 0,04 et 8,5 microM.

Le ténofovir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F, G et O du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,5 et 2,2 microM) et a montré une activité spécifique de la souche contre le VIH-2 (valeurs de CE50 comprises entre 1,6 et 5,5 microM).

Des effets additifs à synergiques ont été observés lors d'études ayant associé le ténofovir à des INTI (abacavir, didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine et zidovudine), des INNTI (delavirdine, éfavirenz, névirapine et rilpivirine) et des inhibiteurs de la protéase (amprénavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir et saquinavir).


* Résistance

Compte tenu de toutes les données disponibles in vitro et des données obtenues chez les patients naïfs de tout traitement, les mutations suivantes de la TI du VIH-1, lorsqu'elles étaient présentes lors de l'entrée dans l'étude, peuvent affecter l'activité de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : K65R, K70E, K101E, K101P, E138A, E138G, E138K, E138Q, E138R, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, M184I, M184V, Y188L, H221Y, F227C, M230I, M230L et l'association des mutations L100I et K103N.

Un impact négatif de mutations associées aux INNTI autres que celles énumérées ci-dessus (p. ex., les mutations K103N ou L100I isolées) ne peut être exclu car ceci n'a pas été étudié in vivo chez un nombre suffisant de patients.

Tout comme pour les autres médicaments antirétroviraux, les tests de résistance et/ou les données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

En culture cellulaire
Une résistance à l'emtricitabine ou au ténofovir a été observée in vitro et chez certains patients infectés par le VIH-1 à la suite de la survenue de la substitution M184V ou M184I de la TI lors d'un traitement par emtricitabine ou de la substitution K65R de la TI lors d'un traitement par ténofovir. Par ailleurs, une substitution K70E de la TI du VIH-1 a été sélectionnée par le ténofovir, celle-ci se traduisant par une diminution de faible niveau de la sensibilité à l'abacavir, à l'emtricitabine, au ténofovir et à la lamivudine. Aucune autre voie de résistance à l'emtricitabine ou au ténofovir n'a été identifiée. Les virus résistants à l'emtricitabine porteurs de la mutation M184V/I ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité à la didanosine, la stavudine, le ténofovir, la zalcitabine et la zidovudine. La mutation K65R peut également être sélectionnée par l'abacavir ou la didanosine ; elle se traduit par une diminution de la sensibilité à ces agents et à la lamivudine, à l'emtricitabine et au ténofovir. Le ténofovir disoproxil ne doit pas être administré chez les patients infectés par une souche de VIH-1 porteuse de la mutation K65R. Les mutants K65R, M184V et K65R+M184V du VIH-1 restent sensibles à la rilpivirine.

Les souches résistantes à la rilpivirine ont été sélectionnées en culture cellulaire à partir de VIH-1 de type sauvage d'origines et de sous-types différents ainsi que du VIH-1 résistant aux INNTI. Les mutations associées à la résistance les plus fréquemment observées qui ont émergé incluaient L100I, K101E, V108I, E138K, V179F, Y181C, H221Y, F227C et M230I.

Chez les patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement
Pour les analyses de résistance, une définition plus large de l'échec virologique a été utilisée par rapport à celle utilisée pour l'analyse d'efficacité principale. Dans l'analyse cumulative groupée des données de résistance sur 96 semaines réalisée pour les patients recevant de la rilpivirine en association avec de l'emtricitabine et du ténofovir disoproxil, un risque plus élevé d'échec virologique a été observé pour les patients du bras rilpivirine au cours des 48 premières semaines de ces études (11,5 % dans le bras rilpivirine et 4,2 % dans le bras éfavirenz), tandis que de faibles taux d'échec virologique, semblables entre les deux bras, ont été observés dans l'analyse de la semaine 48 à la semaine 96 (15 patients, soit 2,7 %, dans le bras rilpivirine et 14 patients, soit 2,6 %, dans le bras éfavirenz). Parmi ces échecs virologiques, 5/15 (rilpivirine) et 5/14 (éfavirenz) sont survenus chez des patients dont la charge virale initiale était < ou = 100000 copies/ml.

Dans l'analyse groupée des données de résistance sur 96 semaines sur les patients recevant l'association emtricitabine/ténofovir disoproxil + chlorhydrate de rilpivirine dans les études cliniques de phase III C209 et C215, 78 cas de patients en échec virologique ont été observés, les données de résistance génotypique étant disponibles pour 71 d'entre eux. Dans cette analyse, les mutations associées à la résistance aux INNTI qui se sont le plus fréquemment développées chez ces patients étaient : V90I, K101E, E138K/Q, V179I, Y181C, V189I, H221Y et F227C. Les mutations les plus fréquentes étaient les mêmes lors des analyses des semaines 48 et 96. Dans les études, la présence des mutations V90I et V189I lors de l'entrée dans l'étude n'a pas affecté la réponse. La substitution E138K est apparue le plus fréquemment au cours du traitement par la rilpivirine, souvent en association avec la substitution M184I. Dans le bras rilpivirine, 52 % des patients en situation d'échec virologique ont développé des mutations de résistance concomitantes aux INNTI et aux INTI. Les mutations associées à la résistance aux INTI qui se sont développées chez trois patients ou plus étaient : K65R, K70E, M184V/I et K219E pendant la période de traitement.

Jusqu'à la semaine 96, les patients du bras rilpivirine dont la charge virale initiale était < ou = 100000 copies/ml ont été moins nombreux à présenter des substitutions émergentes associées à une résistance et/ou une résistance phénotypique à la rilpivirine (7/288) que les patients dont la charge virale initiale était > 100000 copies/ml (30/262). Parmi ces patients ayant développé une résistance à la rilpivirine, 4/7 patients dont la charge virale initiale était < ou = 100000 copies/ml et 28/30 patients dont la charge virale initiale était > 100000 copies/ml présentaient une résistance croisée à d'autres INNTI.

Chez les patients infectés par le VIH-1 en succès virologique
Etude GS-US-264-0106
Sur les 469 patients traités par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil (317 patients ayant changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil lors de l'entrée dans l'étude [bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil ] et 152 patients ayant changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil à la semaine 24 [bras de changement différé]), le développement d'une résistance a été analysé chez 7 patients au total et des données génotypiques et phénotypiques étaient disponibles pour tous ces patients. Jusqu'à la semaine 24, deux des patients ayant changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil lors de l'entrée dans l'étude (2 patients sur 317, 0,6 %) et un patient resté sous traitement par IP boosté par le ritonavir (bras de maintien du traitement initial [traitement inchangé]) (1 patient sur 159, 0,6 %) ont développé une résistance génotypique et/ou phénotypique aux médicaments de l'étude. Après la semaine 24, le VIH-1 de 2 patients supplémentaires du bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil a développé une résistance dans la période allant jusqu'à la semaine 48 (au total, 4 patients sur 469, 0,9 %). Les 3 patients restants traités par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil n'ont pas présenté d'émergence de résistance.

Les mutations les plus fréquentes associées à l'émergence de résistance chez les patients traités par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil ont été M184V/I et E138K au niveau de la TI. Tous les patients sont restés sensibles au ténofovir. Parmi les 24 patients traités par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil qui présentaient lors de leur entrée dans l'étude la substitution K103N associée aux INNTI, 17 des 18 patients du bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil et 5 des 6 patients du bras traitement inchangé ont maintenu une suppression virologique après un changement de traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil jusqu'à 48 semaines et 24 semaines de traitement, respectivement. Un patient qui présentait déjà la mutation K103N lors de son entrée dans l'étude a connu un échec virologique avec émergence de résistance supplémentaire dans la période allant jusqu'à la semaine 48.

Etude GS-US-264-0111
Jusqu'à la semaine 48, aucune émergence de résistance ne s'est produite chez les 2 patients en échec virologique parmi les patients ayant changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil après un traitement par éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil (0 patient sur 49).


* Résistance croisée

Aucune résistance croisée significative n'a été démontrée pour les variants du VIH-1 résistants à la rilpivirine et à l'emtricitabine ou au ténofovir, ou pour les variants résistants à l'emtricitabine ou au ténofovir et à la rilpivirine.

En culture cellulaire
Emtricitabine
Les virus résistants à l'emtricitabine porteurs de la substitution M184V/I ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité à la didanosine, à la stavudine, au ténofovir et à la zidovudine.

Les virus porteurs de substitutions conférant une sensibilité réduite à la stavudine et à la zidovudine - mutations associées aux analogues de la thymidine (TAM) - (M41L, D67N, K70R, L210W, T215Y/F, K219Q/E) ou à la didanosine (L74V) sont restés sensibles à l'emtricitabine. Le VIH-1 contenant la substitution K103N ou d'autres substitutions associées à la résistance à la rilpivirine et à d'autres INNTI était sensible à l'emtricitabine.

Chlorhydrate de rilpivirine
Sur un panel de 67 souches de laboratoire recombinantes du VIH-1 ne comprenant, sur le gène de la TI, qu'une mutation à une position associée à une résistance aux INNTI, y compris les mutations les plus fréquemment observées K103N et Y181C, la rilpivirine a montré une activité antivirale contre 64 (96 %) de ces souches. Les seules mutations associées à une perte de sensibilité à la rilpivirine étaient : K101P et Y181V/I. La substitution K103N isolée n'a pas entraîné de réduction de la sensibilité à la rilpivirine, mais l'association des substitutions K103N et L100I a entraîné une réduction d'un facteur 7 de la sensibilité à la rilpivirine. Dans une autre étude, la substitution Y188L a entraîné une réduction de la sensibilité à la rilpivirine d'un facteur 9 pour des isolats cliniques et d'un facteur 6 pour des mutants obtenus par mutagenèse dirigée.

Ténofovir disoproxil
La substitution K65R ainsi que la substitution K70E se traduisent par une diminution de la sensibilité à l'abacavir, à la didanosine, à la lamivudine, à l'emtricitabine et au ténofovir, mais elles conservent une sensibilité à la zidovudine.
Les patients dont le VIH-1 exprimait au moins 3 TAM comprenant les substitutions M41L ou L210W au niveau de la TI ont présenté une réponse réduite au traitement par le ténofovir disoproxil.

La réponse virologique au ténofovir disoproxil n'était pas réduite chez les patients dont le VIH-1 exprimait la substitution M184V associée à la résistance à l'abacavir/l'emtricitabine/la lamivudine.

Le VIH-1 contenant la substitution K103N, Y181C ou des substitutions associées à la rilpivirine procurant une résistance aux INNTI était sensible au ténofovir.

Chez les patients naïfs de tout traitement
Les données de résistance, y compris de résistance croisée à d'autres INNTI, observées chez les patients traités par le chlorhydrate de rilpivirine en association avec emtricitabine/ténofovir disoproxil dans les études de phase III (données groupées des études C209 et C215) et présentant un échec virologique, sont indiquées ci-dessous.

Données de résistance phénotypique et de résistance croisée observées dans les études C209 et C215 (données groupées) chez les patients traités par le chlorhydrate de rilpivirine en association avec emtricitabine/ténofovir disoproxil à la semaine 96 (d'après l'analyse de résistance)

Résistance à la rilpivirine (1)
Chez les patients avec données phénotypiques (n = 66) : 31/66
Chez les patients avec une charge virale initiale < 100000 copies/ml (n = 22) : 4/22
Chez les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies/ml (n = 44) : 27/44

Résistance croisée (2) à l'étravirine
Chez les patients avec données phénotypiques (n = 66) : 28/31
Chez les patients avec une charge virale initiale < 100000 copies/ml (n = 22) : 3/4
Chez les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies/ml (n = 44) : 25/27

Résistance croisée (2) à l'éfavirenz
Chez les patients avec données phénotypiques (n = 66) : 27/31
Chez les patients avec une charge virale initiale < 100000 copies/ml (n = 22) : 3/4
Chez les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies/ml (n = 44) : 24/27

Résistance croisée (2) à la névirapine
Chez les patients avec données phénotypiques (n = 66) : 13/31
Chez les patients avec une charge virale initiale < 100000 copies/ml (n = 22) : 1/4
Chez les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies/ml (n = 44) : 12/27

Résistance à l'emtricitabine/la lamivudine (M184I/V)
Chez les patients avec données phénotypiques (n = 66) : 40/66
Chez les patients avec une charge virale initiale < 100000 copies/ml (n = 22) : 9/22
Chez les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies/ml (n = 44) : 31/44

Résistance au ténofovir (K65R)
Chez les patients avec données phénotypiques (n = 66) : 2/66
Chez les patients avec une charge virale initiale < 100000 copies/ml (n = 22) : 0/22
Chez les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies/ml (n = 44) : 2/44

(1) Résistance phénotypique à la rilpivirine (modification d'un facteur > 3,7 par rapport aux sujets témoins)
(2) Résistance phénotypique (Antivirogram).

Chez les patients infectés par le VIH-1 en succès virologique
Dans l'étude GS-US-264-0106, 4 des 469 patients ayant changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil après un traitement comportant un inhibiteur de protéase (IP) boosté par le ritonavir ont été porteurs d'un VIH-1 présentant une diminution de la sensibilité à au moins un composant de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil dans la période allant jusqu'à la semaine 48. Une résistance de novo à l'emtricitabine/la lamivudine a été observée dans 4 cas, et à la rilpivirine dans 2 cas, avec en conséquence une résistance croisée à l'éfavirenz (2/2), la névirapine (2/2) et l'étravirine (1/2).


* Effets sur l'électrocardiogramme

L'effet du chlorhydrate de rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour sur l'intervalle QTcF a été évalué dans une étude croisée randomisée contrôlée contre placebo et contre comparateur actif (moxifloxacine 400 mg une fois par jour) menée chez 60 adultes sains, avec 13 mesures sur une période de 24 heures à l'état d'équilibre. Le chlorhydrate de rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associé à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc.

Lorsque les doses suprathérapeutiques de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour de chlorhydrate de rilpivirine ont été étudiées chez des adultes sains, les différences moyennes maximales appariées en fonction du temps (limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 %) de l'intervalle QTcF par rapport au placebo, après prise en compte des valeurs initiales, ont été respectivement de 10,7 (15,3) et 23,3 (28,4) ms. L'administration à l'état d'équilibre du chlorhydrate de rilpivirine à une dose de 75 mg une fois par jour et de 300 mg une fois par jour a entraîné une Cmax moyenne d'environ 2,6 fois et 6,7 fois, respectivement, plus élevée que la Cmax moyenne à l'état d'équilibre observée avec la dose recommandée de 25 mg de chlorhydrate de rilpivirine une fois par jour.


* Expérience clinique

Patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement
L'efficacité de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil repose sur les analyses des données sur 96 semaines de deux études cliniques contrôlées randomisées en double aveugle, C209 et C215. Des patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement antirétroviral ont été inclus (n = 1368) ; les critères d'inclusion étaient une charge virale plasmatique > ou = 5000 copies d'ARN VIH-1/ml, une sensibilité aux IN[t]TI et l'absence de mutations spécifiques associées à la résistance à des INNTI. La méthodologie des études est identique à l'exception du traitement de fond. Les patients ont été randomisés dans un rapport 1:1 pour recevoir soit 25 mg de chlorhydrate de rilpivirine une fois par jour (n = 686), soit 600 mg d'éfavirenz une fois par jour (n = 682) en plus d'un traitement de fond. Dans l'étude C209 (n = 690), l'association emtricitabine/ténofovir disoproxil constituait le traitement de fond. Dans l'étude C215 (n = 678), le traitement de fond était constitué de deux IN[t]TI choisis par l'investigateur : emtricitabine/ténofovir disoproxil (60 %, n = 406), lamivudine/zidovudine (30 %, n = 204) ou abacavir plus lamivudine (10 %, n = 68).

Dans l'analyse groupée des études C209 et C215 sur les patients ayant reçu un traitement de fond par emtricitabine/ténofovir disoproxil, les caractéristiques démographiques et les données à l'entrée dans l'étude étaient équilibrées entre les bras rilpivirine et éfavirenz. Les données suivantes montrent les principales données démographiques et les caractéristiques de la maladie à l'entrée dans l'étude. La charge virale médiane plasmatique était de 5,0 et 5,0 log10 copies d'ARN-VIH-1/ml et les taux médians de CD4+ étaient de 247 × 10puissance6 cellules/litre et de 261 × 10puissance6 cellules/litre pour les patients randomisés dans les bras rilpivirine et éfavirenz, respectivement.

Caractéristiques démographiques et données à l'entrée de l'étude pour les patients adultes infectés par le VIH-1 et naïfs de tout traitement antirétroviral dans les études C209 et C215 (données groupées pour les patients recevant du chlorhydrate de rilpivirine ou de l'éfavirenz en association avec emtricitabine/ténofovir disoproxil) à la semaine 96

. Caractéristiques démographiques

Age médian, années (min-max)
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 36,0 (18-78)
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 36,0 (19-69)

Sexe masculin
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 78 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 79 %

Sexe féminin
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 22 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 21 %

Origine ethnique : type caucasien
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 64 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 61 %

Origine ethnique : type africain/afro-américain
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 25 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 23 %

Origine ethnique : type asiatique
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 10 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 13 %

Origine ethnique : autres
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 1 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 1 %

Origine ethnique : interdiction de demander du fait de la réglementation locale
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 1 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 1 %


. Caractéristiques liées à la maladie

Charge virale médiane à l'entrée dans l'étude (intervalle) en log10 copies d'ARN-VIH-1/ml
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 5,0 (2-7)
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 5,0 (3-7)

Taux médian de CD4+ à l'entrée dans l'étude (intervalle), x 10puissance6 cellules/litre
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 247 (1-888)
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 261 (1-857)

Pourcentage de sujets atteint d'une co-infection avec le virus de l'hépatite B/C
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 7,7 %
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 8,1 %

Les données suivantes présentent une analyse de la réponse virologique (< 50 copies d'ARN-VIH-1/ml) à la fois à la semaine 48 et à la semaine 96 et de l'échec virologique en fonction de la charge virale initiale (données groupées provenant des deux études cliniques de phase III C209 et C215 pour le sous-groupe de patients recevant le traitement de fond par emtricitabine/ténofovir disoproxil). Le taux de réponse (charge virale indétectable confirmée < 50 copies d'ARN VIH-1/ml) à la semaine 96 était comparable entre les bras rilpivirine et éfavirenz. L'incidence des échecs virologiques était plus élevée dans le bras rilpivirine que dans le bras éfavirenz à la semaine 96 ; toutefois, la plupart des échecs virologiques se sont produits au cours des 48 premières semaines de traitement. Les arrêts pour cause d'événements indésirables étaient plus nombreux dans le bras éfavirenz que dans le bras rilpivirine à la semaine 96.

Résultats virologiques en fonction du traitement randomisé des études C209 et C215 (données groupées pour les patients recevant du chlorhydrate de rilpivirine ou de l'éfavirenz en association avec emtricitabine/ténofovir disoproxil) à la semaine 48 (analyse principale) et à la semaine 96

n
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil : n = 550
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil : n = 546
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil : n = 550
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil : n = 546

Réponse globale (ARN VIH-1< 50 copies/ml [TLOVR (a)]) (b)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 83,5 % (459/550) (80,4 ; 86,6)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 82,4 % (450/546) (79,2 ; 85,6)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 76,9 % (423/550)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 77,3 % (422/546)

En fonction de la charge virale à l'entrée dans l'étude (copies/ml) < ou = 100000
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 89,6 % (258/288) (86,1 ; 93,1)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 84,8 % (217/256) (80,4 ; 89,2)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 83,7 % (241/288)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 80,8 % (206/255)

En fonction de la charge virale à l'entrée dans l'étude (copies/ml) > 100000
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 76,7 % (201/262) (71,6 ; 81,8)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 80,3 % (233/290) (75,8 ; 84,9)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 69,5 % (182/262)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 74,2 % (216/291)

En fonction de la numération des CD4 à l'entrée dans l'étude (x10puissance6cellules/litre) < 50
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 51,7 % (15/29) (33,5 ; 69,9)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 79,3 % (23/29) (64,6 ; 94,1)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 48,3 % (28,9 ; 67,6)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 72,4 % (55,1 ; 89,7)

En fonction de la numération des CD4 à l'entrée dans l'étude (x10puissance6cellules/litre) > ou = 50-200
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 80,9 % (123/152) (74,7 ; 87,2)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 80,7 % (109/135) (74,1 ; 87,4)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 71,1 % (63,8 ; 78,3)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 72,6 % (65,0 ; 80,2)

En fonction de la numération des CD4 à l'entrée dans l'étude (x10puissance6cellules/litre) > ou = 200-350
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 86,3 % (215/249) (82,1 ; 90,6)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 82,3 % (205/249) (77,6 ; 87,1)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 80,7 % (75,8 ; 85,7)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 78,7 % (73,6 ; 83,8)

En fonction de la numération des CD4 à l'entrée dans l'étude (x10puissance6cellules/litre) > ou = 350
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 89,1 % (106/119) (83,5 ; 94,7)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 85,0 % (113/133) (78,9 ; 91,0)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 84,0 % (77,4 ; 90,7)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 80,5 % (73,6 ; 87,3)

Absence de réponse - échec virologique (ensemble des sujets)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 9,5 % (52/550)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 4,2 % (23/546)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 11,5 % (63/550) (c)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 5,1 % (28/546) (d)

En fonction de la charge virale à l'entrée dans l'étude (copies/ml) < ou = 100000
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 4,2 % (12/288)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 2,3 % (6/256)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 5,9 % (17/288)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 2,4 % (6/255)

En fonction de la charge virale à l'entrée dans l'étude (copies/ml) > 100000
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 15,3 % (40/262)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 5,9 % (17/290)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 17,6 % (46/262)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 7,6 % (22/291)

Décès
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 0
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 0,2 % (1/546)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 0
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 0,7 % (4/546)

Arrêts dus à un effet indésirable (EI)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 2,2 % (12/550)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 7,1 % (39/546)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 3,6 % (20/550)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 8,1 % (44/546)

Arrêts non associés à un EI (e)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 4,9 % (27/550)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 48 : 6,0 % (33/546)
Rilpivirine + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 8 % (44/550)
Efavirenz + emtricitabine/ténofovir disoproxil semaine 96 : 8,8 % (48/546)

n = nombre total de sujets par groupe de traitement.
(a) Analyse en ITT du délai jusqu'à la perte de la réponse virologique (TLOVR ou Time to Loss of Virologic Response).
(b) La différence du taux de réponse est de 1 % (intervalle de confiance à 95 % -3 % à 6 %) en utilisant une approximation normale.
(c) 17 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et celle de la semaine 96 (6 patients dont la charge virale initiale était < ou = 100000 copies/ml et 11 patients dont la charge virale initiale était > 100000 copies/ml). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un "Echec virologique" en "Arrêt non associé à un EI".
(d) 10 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et celle de la semaine 96 (3 patients dont la charge virale initiale était < ou = 100000 copies/ml et 7 patients dont la charge virale initiale était > 100000 copies/ml). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un "Echec virologique" en "Arrêt non associé à un EI".
(e) Par exemple, perte de suivi, non observance, retrait du consentement.

Il a été montré que l'association emtricitabine/ténofovir disoproxil + chlorhydrate de rilpivirine est non inférieure à l'association emtricitabine/ténofovir disoproxil + éfavirenz pour obtenir < 50 copies d'ARN VIH-1/ml.

A la semaine 96, les variations moyennes de la numération des lymphocytes CD4+ par rapport à l'entrée dans l'étude ont été de + 226 x 106 cellules/L et + 222 x 106 cellules/l dans les groupes rilpivirine et éfavirenz, respectivement, pour les patients recevant le traitement de fond par emtricitabine/ténofovir disoproxil.

Il n'y a pas eu de nouveaux profils de résistance croisée à la semaine 96 par rapport à la semaine 48. Les données suivantes présentent les résultats des tests de résistance à la semaine 96 pour les patients présentant un échec virologique et une résistance phénotypique définis par le protocole.

Résultats des tests de résistance phénotypique des études C209 et C215 (données groupées pour les patients recevant du chlorhydrate de rilpivirine ou de l'éfavirenz en association avec emtricitabine/ténofovir disoproxil) à la semaine 96 (basés sur les analyses de résistance)

Résistance à l'emtricitabine/lamivudine
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 7,3 % (40/550)
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 0,9 % (5/546)

Résistance à la rilpivirine
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 5,6 % (31/550)
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 0

Résistance à l'éfavirenz
Rilpivirine + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 550 : 5,1 % (28/550)
Efavirenz + Emtricitabine/ténofovir disoproxil n = 546 : 2,2 % (12/546)

Chez ces patients en échec d'un traitement par Eviplera et qui ont développé une résistance à emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, une résistance croisée à d'autres INNTI (étravirine, éfavirenz, névirapine) a généralement été observée.

Patients infectés par le VIH-1 en succès virologique
Etude GS-US-264-0106
L'efficacité et la sécurité du changement de traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil (STR) après un traitement par IP boosté par le ritonavir en association avec deux INTI ont été évaluées dans une étude ouverte randomisée chez des adultes infectés par le VIH-1 en succès virologique. Les patients devaient être sous leur premier ou deuxième traitement antirétroviral, ne pas avoir connu d'échec virologique, n'avoir aucune résistance actuelle ou antécédent de résistance à l'un des trois composants de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, et être en succès virologique de façon stable (ARN VIH-1 < 50 copies/ml) depuis au moins 6 mois avant la sélection. Les patients ont été randomisés selon un ratio de 2:1 pour changer de traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil lors de l'entrée dans l'étude (bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, n = 317) ou rester sous leur traitement antirétroviral initial pendant 24 semaines (bras traitement inchangé, n = 159) avant de changer pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil pendant les 24 semaines suivantes (bras de changement différé, n = 152). L'âge moyen des patients était de 42 ans (intervalle : 19-73), 88 % étaient de sexe masculin, 77 % étaient de type caucasien, 17 % étaient de type africain et 17 % étaient de type hispanique/latino-américain. La numération moyenne des lymphocytes CD4 lors de l'entrée dans l'étude était de 584 × 10puissance6 cellules/litre (intervalle : 42-1484). La randomisation a été stratifiée en fonction de l'utilisation de ténofovir disoproxil et/ou de lopinavir/ritonavir dans le cadre du traitement initial.

Les résultats du traitement jusqu'à 24 semaines sont présentés ci-dessous.

Résultats en fonction du traitement randomisé dans l'étude GS-US-264-0106 à la semaine 24 (a)

N
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : n = 317
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : n = 159

. Succès virologique après 24 semaines de traitement (b)
ARN VIH-1 < 50 copies/ml
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : 94 % (297/317)
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : 90 % (143/159)

. Echec virologique (c)
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : 1 % (3/317)
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : 5 % (8/159)

. Absence de données virologiques dans la fenêtre de la semaine 24

Arrêt du médicament de l'étude dû à un EI ou au décès du patient (d)
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : 2 % (6/317)
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : 0 %

Arrêt du médicament de l'étude dû à d'autres raisons et dernier taux d'ARN VIH-1 disponible < 50 copies/ml (e)
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : 3 % (11/317)
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : 3 % (5/159)

Données manquantes dans cette fenêtre mais poursuite du médicament de l'étude
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : 0 %
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : 2 % (3/159)

Augmentation médiane des lymphocytes CD4+ par rapport à l'entrée dans l'étude (× 10puissance6 cellules/litre)
Bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil : +10
Bras de maintien du traitement initial (traitement inchangé) : +22

(a) La fenêtre de la semaine 24 s'étend du jour 127 au jour 210 (inclus).
(b) Analyse Snapshot.
(c) Inclut les patients qui présentaient un taux d'ARN VIH-1 >= 50 copies/ml dans la fenêtre de la semaine 24, les patients ayant arrêté prématurément en raison d'un manque ou d'une perte d'efficacité, les patients ayant arrêté pour des raisons autres qu'un effet indésirable (EI) ou le décès, et qui au moment de l'arrêt présentaient une charge virale > ou = 50 copies/ml.
(d) Inclut les patients ayant arrêté en raison d'un EI ou du décès à tout moment entre le jour 1 et la fenêtre de la semaine 24, avec pour conséquence l'absence de données virologiques sous traitement pendant la fenêtre indiquée.
(e) Inclut les patients ayant arrêté pour des raisons autres qu'un EI, le décès ou un manque/une perte d'efficacité, p. ex. retrait du consentement, perte de suivi, etc...

Le changement de traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil s'est montré non inférieur au maintien du traitement par un IP boosté par le ritonavir en association avec deux INTI pour maintenir un taux d'ARN VIH-1 < 50 copies/ml (différence entre traitements [IC à 95 %] : + 3,8 % [-1,6 % à 9,1 %]).

Parmi les patients du bras traitement inchangé qui ont poursuivi leur traitement initial pendant 24 semaines et ensuite changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, 92 % (140/152) des patients présentaient un taux d'ARN VIH-1 < 50 copies/ml après 24 semaines de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, ce qui est comparable aux résultats obtenus à la semaine 24 chez les patients ayant changé leur traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil lors de l'entrée dans l'étude.

A la semaine 48, 89 % (283/317) des patients randomisés traités par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil dès l'entrée dans l'étude (bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil) présentaient un taux d'ARN VIH-1 < 50 copies/ml, 3 % (8/317) ont été considérés comme étant en échec virologique (ARN VIH > ou = 50 copies/ml) et 8 % (26/317) n'avaient pas de données disponibles dans la fenêtre de la semaine 48. Parmi les 26 patients pour lesquels il n'y avait pas de données disponibles dans la fenêtre de la semaine 48, 7 patients avaient arrêté en raison d'un effet indésirable (EI) ou d'un décès, 16 patients avaient arrêté pour d'autres raisons et 3 patients présentaient des données manquantes mais avaient continué de recevoir le médicament de l'étude. La variation médiane de la numération des lymphocytes CD4 à la semaine 48 était de +17 × 10puissance6 cellules/litre, dans l'analyse sous traitement.

7/317 patients (2 %) du bras emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil et 6/152 patients (4 %) du bras changement différé ont arrêté définitivement le médicament de l'étude en raison d'un effet indésirable apparu sous traitement (EIAT). Aucun patient n'a arrêté l'étude en raison d'EIAT dans le bras traitement inchangé.

Etude GS-US-264-0111
L'efficacité, la sécurité et les propriétés pharmacocinétiques du changement de traitement pour emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil (STR) après un traitement par éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil (STR) ont été évaluées dans une étude en ouvert chez des adultes infectés par le VIH-1 en succès virologique. Les patients devaient n'avoir reçu précédemment qu'un traitement par éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil comme premier traitement antirétroviral pendant au moins trois mois, et être désireux de changer de traitement en raison d'une intolérance à l'éfavirenz. Les patients devaient être en succès virologique de façon stable depuis au moins 8 semaines avant l'entrée dans l'étude, n'avoir aucune résistance actuelle ou antécédent de résistance à l'un des trois composants de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, et présenter un taux d'ARN VIH-1 < 50 copies/ml lors de la sélection. Les patients ont changé leur traitement par éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil pour un traitement par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil sans période de wash-out entre les deux. Parmi les 49 patients ayant reçu au moins une dose de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil, 100 % des patients sont restés en situation de succès virologique (ARN VIH-1 < 50 copies/ml) à la semaine 12 et à la semaine 24. A la semaine 48, 94 % (46/49) des patients sont restés en succès virologique et 4 % (2/49) ont été considérés comme étant en échec virologique (ARN VIH-1 > ou = 50 copies/ml). Aucune donnée n'était disponible dans la fenêtre de la semaine 48 pour un patient (2 %) ; la prise du médicament de l'étude a été interrompue en raison d'une violation du protocole (c.-à-d. raison autre qu'un EI ou le décès) et son dernier taux d'ARN VIH-1 disponible était < 50 copies/ml.


* Population pédiatrique

L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement du VIH-1 (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).


* Grossesse

La rilpivirine (prise sous forme d'un comprimé de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil chez 16 patientes sur 19 et prise en association à d'autres traitements antirétroviraux chez 3 patients sur 19) a été évaluée dans l'étude TMC114HIV3015 chez des femmes enceintes au cours des deuxième et troisième trimestres et en période post-partum. Les données de pharmacocinétique ont démontré que l'exposition totale (ASC) à la rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral était approximativement 30 % plus faible au cours de la grossesse en comparaison à la période post-partum (6-12 semaines). La réponse virologique était généralement préservée au cours de l'étude : sur les 12 patientes ayant terminé l'étude, 10 patientes étaient indétectables à la fin de l'étude ; chez les 2 autres patientes, une augmentation de la charge virale a été observée uniquement en période post-partum, en raison d'une suspicion d'observance sous-optimale pour au moins 1 patiente. Aucune transmission mère-enfant n'est survenue chez les 10 nouveau-nés dont les mères ont terminé l'étude et pour lesquels le statut VIH était connu. La rilpivirine a été bien tolérée au cours de la grossesse et en période post-partum. Il n'y a eu aucune nouvelle donnée de sécurité par rapport au profil de sécurité connu de la rilpivirine chez les adultes infectés par le VIH-1 (voir rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
TENOFOVIR DISOPROXIL FUMARATE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE B
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022


EMTRICITABINE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE B
VIH 1
VIH 2

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022


RILPIVIRINE CHLORHYDRATE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022


Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

La bioéquivalence d'un comprimé pelliculé d'emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil et d'une gélule d'emtricitabine dosée à 200 mg, d'un comprimé pelliculé de rilpivirine (sous forme de chlorhydrate) dosé à 25 mg et d'un comprimé pelliculé de ténofovir disoproxil dosé à 245 mg a été établie après administration d'une dose unique à des sujets sains non à jeun. Après administration orale de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil avec de la nourriture, l'emtricitabine a été rapidement et largement absorbée avec des concentrations plasmatiques maximales survenant dans les 2,5 heures après la prise. Les concentrations plasmatiques maximales de ténofovir ont été observées dans les 2 heures et les concentrations plasmatiques maximales de rilpivirine sont généralement obtenues dans les 4 à 5 heures. Après administration orale de ténofovir disoproxil à des patients infectés par le VIH, le ténofovir disoproxil est rapidement absorbé et converti en ténofovir. La biodisponibilité absolue de l'emtricitabine à partir de gélules de 200 mg a été estimée à 93 %. La biodisponibilité orale du ténofovir à partir des comprimés de ténofovir disoproxil chez des patients à jeun était d'environ 25 %. La biodisponibilité absolue de la rilpivirine n'est pas connue. L'administration de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil à des sujets adultes sains avec un repas léger (390 kcal) ou un repas standard (540 kcal) a entraîné une augmentation de l'exposition à la rilpivirine et au ténofovir par rapport à une administration à jeun. La Cmax et l'ASC de la rilpivirine ont augmenté de 34 % et 9 % (repas léger) et de 26 % et 16 % (repas standard), respectivement. La Cmax et l'ASC du ténofovir ont augmenté de 12 % et 28 % (repas léger) et de 32 % et 38 % (repas standard), respectivement. L'exposition à l'emtricitabine n'a pas été modifiée par la nourriture. Emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil doit être administré avec de la nourriture pour garantir une absorption optimale (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").


* Distribution

Après administration intraveineuse, les volumes de distribution des composants simples emtricitabine et ténofovir à l'état d'équilibre sont estimés à environ 1400 ml/kg et 800 ml/kg respectivement. Après administration orale des composants simples emtricitabine et ténofovir disoproxil, l'emtricitabine et le ténofovir diffusent largement dans la plupart des tissus. La liaison in vitro de l'emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines a été inférieure à 4 % et indépendante de la concentration sur l'intervalle 0,02-200 microgrammes/ml. La liaison in vitro de la rilpivirine aux protéines plasmatiques humaines, principalement l'albumine, est d'environ 99,7 %. La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques ou sériques a été inférieure à 0,7 % et 7,2 % respectivement, dans l'intervalle de concentrations compris entre 0,01 et 25 microgrammes/ml.


* Biotransformation

Le métabolisme de l'emtricitabine est limité. La biotransformation de l'emtricitabine comporte l'oxydation de la fonction thiol avec formation de 3'-sulfoxyde diastéréomères (environ 9 % de la dose) et conjugaison avec l'acide glucuronique pour former le 2'-O-glucuronide (environ 4 % de la dose). Les expériences in vitro indiquent que le chlorhydrate de rilpivirine subit principalement un métabolisme oxydatif médié par le système du CYP3A. Les études in vitro ont montré que ni le ténofovir disoproxil ni le ténofovir ne sont des substrats pour les enzymes du CYP450. L'emtricitabine et le ténofovir n'ont pas entraîné in vitro l'inhibition du métabolisme des médicaments par chacune des principales isoenzymes du CYP450 humain, impliquées dans la biotransformation de ces médicaments. L'emtricitabine n'a pas non plus inhibé l'uridine-5'-diphosphoglucuronyl transférase (UDP-GT), l'enzyme responsable de la glucuronidation.


* Elimination

L'emtricitabine est principalement excrétée par les reins, avec récupération complète de la dose dans les urines (environ 86 %) et les fèces (environ 14 %). Treize pour cent de la dose d'emtricitabine ont été retrouvés dans les urines sous forme de trois métabolites. La clairance systémique de l'emtricitabine a été en moyenne de 307 ml/min. Après administration orale, la demi-vie d'élimination de l'emtricitabine est d'environ 10 heures.

La demi-vie d'élimination terminale de la rilpivirine est d'environ 45 heures. Après administration orale d'une dose unique de rilpivirine marquée au carbone 14, 85 % et 6,1 % de la radioactivité pourraient, en moyenne, être retrouvés dans les fèces et les urines, respectivement. Dans les fèces, la rilpivirine sous forme inchangée a représenté en moyenne 25 % de la dose administrée. Seules des quantités négligeables de rilpivirine inchangée (< 1 % de la dose) ont été détectées dans les urines.

Le ténofovir est principalement éliminé par voie rénale, à la fois par filtration et par un système de transport tubulaire actif (transporteur d'anions organiques humains 1 [hOAT1]), environ 70 à 80 % de la dose excrétée se retrouvant sous forme inchangée dans l'urine après administration intraveineuse. La clairance apparente a été estimée à environ 307 ml/min. La clairance rénale a été estimée à environ 210 ml/min, ce qui est supérieur au débit de la filtration glomérulaire. Cette mesure montre que la sécrétion tubulaire active représente une part importante de l'élimination du ténofovir. Après administration orale, la demi-vie d'élimination du ténofovir est de 12 à 18 heures environ.


* Pharmacocinétique dans les populations particulières

- Personnes âgées
L'analyse pharmacocinétique de population chez les patients infectés par le VIH a montré que la pharmacocinétique de la rilpivirine n'est pas différente dans la tranche d'âges (18 à 78 ans) évaluée, avec seulement 2 patients âgés de 65 ans ou plus.

- Sexe
Les paramètres pharmacocinétiques de l'emtricitabine et du ténofovir ne diffèrent pas en fonction du sexe. Aucune différence cliniquement significative de la pharmacocinétique de la rilpivirine n'a été observée entre les hommes et les femmes.

- Origine ethnique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante due à l'origine ethnique n'a été identifiée.

- Population pédiatrique
D'une manière générale, la pharmacocinétique de l'emtricitabine chez l'enfant et l'adolescent (âgé de 4 mois à 18 ans) a été comparable à celle observée chez l'adulte. La pharmacocinétique de la rilpivirine et du ténofovir disoproxil chez les enfants et les adolescents est en cours d'étude. Aucune recommandation posologique pour les patients pédiatriques ne peut être effectuée en raison de l'insuffisance des données (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

- Insuffisance rénale
Des données limitées issues d'études cliniques soutiennent l'administration quotidienne de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (ClCr 50-80 ml/min). Cependant, les données de sécurité à long terme pour l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil qui entrent dans la composition de emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil n'ont pas été évaluées chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère. Par conséquent, chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil devra être utilisé uniquement si l'on estime que les bénéfices potentiels du traitement l'emportent sur les risques potentiels (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (ClCr < 50 ml/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère nécessitent une adaptation de l'intervalle entre les administrations d'emtricitabine et de ténofovir disoproxil qui ne peut pas être obtenue avec l'association fixe (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Les paramètres pharmacocinétiques ont été déterminés principalement après administration d'une dose unique de 200 mg d'emtricitabine ou de 245 mg de ténofovir disoproxil chez des patients non infectés par le VIH et présentant divers degrés d'insuffisance rénale. Le degré d'insuffisance rénale était défini en fonction de la valeur initiale de la ClCr (fonction rénale normale : ClCr > 80 ml/min ; insuffisance rénale légère : ClCr = 50-79 ml/min ; insuffisance rénale modérée : ClCr = 30-49 ml/min et sévère quand ClCr = 10-29 ml/min).

L'exposition moyenne (% CV) à l'emtricitabine a augmenté de 12 (25 %) microgrammes x heure/ml chez les patients ayant une fonction rénale normale à 20 (6 %) microgrammes x heure/ml, 25 (23 %) microgrammes x heure/ml et 34 (6 %) microgrammes x heure/ml chez les patients atteints d'insuffisance rénale respectivement légère, modérée et sévère.

L'exposition moyenne au ténofovir (% CV) a augmenté de 2185 (12 %) ng x heure/ml chez les patients ayant une fonction rénale normale à 3064 (30 %) ng x heure/ml, 6009 (42 %) ng x heure/ml et 15985 (45 %) ng x heure/ml chez les patients présentant respectivement une insuffisance rénale légère, modérée et sévère.

Chez des patients à un stade d'insuffisance rénale terminale (IRT) nécessitant une hémodialyse : entre les dialyses, l'exposition a augmenté de façon substantielle sur 72 heures atteignant 53 (19 %) microgrammes x heure/ml d'emtricitabine et atteignant 42857 (29 %) ng x heure/ml de ténofovir sur 48 heures.

Une petite étude clinique a été menée afin d'évaluer la sécurité, l'activité antivirale et la pharmacocinétique du ténofovir disoproxil en association avec l'emtricitabine chez les patients infectés par le VIH présentant une insuffisance rénale. Chez un sous-groupe de patients présentant une ClCr initiale de 50 à 60 ml/min et ayant reçu une dose quotidienne unique, une augmentation d'un facteur 2 à 4 de l'exposition au ténofovir et une détérioration de la fonction rénale ont été observées.

La pharmacocinétique de la rilpivirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale. L'élimination rénale de la rilpivirine est peu importante. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou à un stade d'IRT, les concentrations plasmatiques peuvent être accrues en raison de l'altération de l'absorption, de la distribution et/ou du métabolisme du médicament du fait de l'insuffisance rénale. Comme la rilpivirine est fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'une hémodialyse ou une dialyse péritonéale l'élimine de manière significative (Cf. rubrique "Surdosage").

- Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la dose d'emtricitabine/rilpivirine/ténofovir disoproxil n'est suggérée mais la prudence est de mise chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Emtricitabine/rilpivirine/ténofovir n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C). Par conséquent, d'emtricitabine/rilpivirine/ténofovir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi")

La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez des patients présentant divers degrés d'insuffisance hépatique.

Le chlorhydrate de rilpivirine est essentiellement métabolisé et éliminé par le foie. Dans une étude comparant 8 patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de CPT : classe A) à 8 témoins appariés et 8 patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de CPT : classe B) à 8 témoins appariés, l'exposition à des doses multiples de rilpivirine était de 47 % supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère et de 5 % supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. La rilpivirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C) (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Cependant, une augmentation significative de l'exposition à la rilpivirine pharmacologiquement active, sous forme libre, ne peut pas être exclue en cas d'insuffisance modérée.

Une dose unique de 245 mg de ténofovir disoproxil a été administrée à des sujets non infectés par le VIH présentant différents degrés d'insuffisance hépatique définis selon la classification de CPT. La pharmacocinétique du ténofovir n'a pas été altérée de façon substantielle chez les patients ayant une insuffisance hépatique, suggérant qu'il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez ces sujets. Les valeurs moyennes (% CV) de la Cmax et de l'ASC0-infini du ténofovir ont été respectivement de 223 (34,8 %) ng/ml et 2050 (50,8 %) ng x heure/ml chez les sujets normaux contre respectivement 289 (46,0 %) ng/ml et 2310 (43,5 %) ng x heure/ml chez les sujets ayant une insuffisance hépatique modérée et 305 (24,8 %) ng/ml et 2740 (44,0 %) ng x heure/ml chez ceux ayant une insuffisance hépatique sévère.

- Co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C
D'une manière générale, la pharmacocinétique de l'emtricitabine chez les patients infectés par le VHB a été comparable à celle retrouvée chez les sujets sains et chez les patients infectés par le VIH.

L'analyse pharmacocinétique de population a indiqué que la co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou C n'avait aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition à la rilpivirine.

- Changement de traitement par emtricitabine/rilpivirine/ténofovir après un traitement à base d'éfavirenz
Les données d'efficacité issues de l'étude GS-US-264-0111 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques") indiquent que la brève période d'exposition réduite à la rilpivirine n'a pas d'effet sur l'efficacité antivirale de d'emtricitabine/rilpivirine/ténofovir. En raison de la baisse des taux plasmatiques d'éfavirenz, l'effet inducteur a diminué et les concentrations de la rilpivirine ont commencé à se normaliser. Pendant la période de baisse des taux plasmatiques d'éfavirenz et d'augmentation des taux plasmatiques de rilpivirine faisant suite au changement de traitement, aucun des patients n'a présenté simultanément des taux d'éfavirenz ou de rilpivirine inférieurs à leurs CI90 correspondantes. Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire suite au changement de traitement par d'emtricitabine/rilpivirine/ténofovir après un traitement comportant de l'éfavirenz.

- Grossesse et période post-partum
Après la prise quotidienne de 25 mg de rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral, l'exposition totale à la rilpivirine a été plus faible pendant la grossesse (similaire pour les deuxième et troisième trimestres) en comparaison à la période post-partum. La diminution de la fraction libre non liée de l'exposition à la rilpivirine (c.-à-d. active) au cours de la grossesse en comparaison à la période post-partum a été moins prononcée que celle de la rilpivirine totale.

Chez les femmes ayant reçu 25 mg de rilpivirine une fois par jour au cours du deuxième trimestre de la grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin pour la rilpivirine totale ont été, respectivement, 21 %, 29 % et 35 % plus faibles en comparaison à la période post-partum ; au cours du troisième trimestre de la grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin ont été, respectivement, 20 %, 31 % et 42 % plus faibles en comparaison à la période post-partum.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022  

Sécurité préclinique
Pour l'emtricitabine, les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Pour le chlorhydrate de rilpivirine, les données non cliniques issues des études de pharmacologie de sécurité, de devenir du médicament, de génotoxicité, de cancérogenèse, et de toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Chez le rongeur, une toxicité hépatique associée à une induction des enzymes hépatiques a été observée. Chez le chien, des effets cholestatiques* ont été notés.

Chez la souris et le rat, des études de cancérogenèse effectuées avec la rilpivirine ont révélé un potentiel oncogène spécifique à ces espèces, mais ces études ne semblent pas être pertinentes chez l'homme.

Les études effectuées chez l'animal ont montré que le passage transplacentaire de la rilpivirine est limité. On ne sait pas si la rilpirivine traverse la barrière placentaire chez la femme enceinte. Chez le rat et le lapin, aucune tératogénicité n'a été rapportée avec la rilpivirine.

Pour le ténofovir disoproxil, les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de génotoxicitié, de cancérogenèse et de toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Les résultats des études de toxicologie en administration répétée effectuées chez le rat, le chien et le singe à des expositions supérieures ou égales à celles de l'homme et susceptibles d'avoir une signification clinique ont montré des modifications rénales et osseuses et une diminution de la concentration de phosphate sérique. La toxicité osseuse a été diagnostiquée comme étant une ostéomalacie (singes) et une réduction de la DMO (rats et chiens).

Les études de génotoxicité et de toxicologie en administration répétée d'un mois ou moins avec l'association d'emtricitabine et de ténofovir disoproxil n'ont pas montré d'exacerbation des effets toxiques par rapport aux études sur les composants administrés séparément.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Emtricitabine 200 mg et rilpivirine 25 mg et ténofovir disoproxil 245 mg comprimé

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
EVIPLERA 200/25/245MG CPR  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
EVIPLERA (EPAR) 2016


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
EVIPLERA SYNTHESE D'AVIS 2015
EVIPLERA SYNTHESE D'AVIS 2012
TENOFOVIR DISOPROXIL ET TOL RENALE 2008
TENOFOVIR DISOPROXIL ET TOL RENALE 2006
TENOFOVIR DISOPROXIL ET TOL RENALE 2003


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • ANNUELLE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Prescription initiale hospitalière annuelle.


* Rétrocession

- Arrêté du 13 avril 2012 modifiant l'arrêté du 22 mars 2012 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 18/04/2012).

- Arrêté du 22 mars 2012 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 27/03/2012).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
 
Code UCD13 : 3400893781319
Code UCD7 : 9378131
Code identifiant spécialité : 6 357 853 7
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • GILEAD SCIENCES IRELAND UC
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • GILEAD SCIENCES
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
   
Présentation : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s)
Code CIP13 3400921947359
Code CIP7 2194735
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 18/09/2012
Agrément collectivités/date JO Oui le 11/09/2012
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 245 MG exprimé(e) en TENOFOVIR DISOPROXIL
  • 25 MG exprimé(e) en RILPIVIRINE
  • 200 MG EMTRICITABINE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 30 COMPRIME(S) par FLACON(S)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC FERMETURE DE SECURITE ENFANT
  • AVEC DESHYDRATANT / DESSICANT

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 comprimés pelliculés en flacon en polyéthylène haute densité (PEHD), fermeture de sécurité enfant en polypropylène avec un déshydratant de gel de silice.

Boîte contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/12/2022

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 28/11/2011
  • AMM EUROPEENNE EU/1/11/737/001
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 418,59 euros TTC le 02/01/2024
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 12,175 euros HT le 02/01/2024
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • 100 % le 11/09/2012. Date d'application le 12/09/2012

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • 100 % le 19/09/2012. Date d'application : le 20/09/2012

- Arrêté du 4 décembre 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 6 décembre 2017).
La prise en charge de cette spécialité est désormais : traitement des adultes infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de mutations connues pour être associées à une résistance à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), au ténofovir ou à l'emtricitabine, et présentant une charge virale < ou = 100 000 copies/mL d'ARN VIH-1.

- Arrêté du 29 août 2012 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 11 septembre 2012).
Est inscrite sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux la spécialité EPLEVIRA 200 mg/25 mg /245 mg (emtricitabine, rilpivirine, ténofovir disoproxil), comprimés pelliculés (B/30) (laboratoire GILEAD SCIENCES), pour laquelle la participation de l'assuré est supprimée au titre du premier alinéa de l'article R. 322-2 du code de la sécurité sociale.
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est, pour la spécialité visée ci-dessous :
. traitement des patients infectés par le VIH-1 naïfs et avec une charge virale < ou = 100000 copies/ml pour qui l'utilisation de l'efavirenz n'est pas appropriée.

- Arrêté du 13 septembre 2012 relatif aux conditions de prise en charge des spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 19 septembre 2012).

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 13 avril 2012 modifiant l'arrêté du 22 mars 2012 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 18/04/2012).

- Arrêté du 22 mars 2012 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 27/03/2012).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.

Conservation
Présentation : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • DANS CONDITIONNEMENT PRIMAIRE D'ORIGINE
  • SOIGNEUSEMENT FERME
  • A L'ABRI DE L'HUMIDITE

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. Conserver le flacon soigneusement fermé.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
Indications
INFECTION VIH    
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE
  • AVEC CHARGE VIRALE < = 100000 COPIES/ML
Ce médicament est indiqué pour le traitement des adultes infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de mutations connues pour être associées à une résistance à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), au ténofovir ou à l'emtricitabine, et présentant une charge virale < ou = 100000 copies/mL d'ARN VIH-1 (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").

Un test génotypique de résistance et/ou des données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation de ce médicament (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/12/2017
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • INFECTION VIH
Posologie USUELLE  
Dose 1 COMPRIME(S)/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Ce médicament doit être initié par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


Posologie


* Adultes

La dose recommandée de ce médicament est d'un comprimé à prendre une fois par jour par voie orale.
Ce médicament doit être pris avec de la nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Si l'arrêt de l'administration de l'un des composants de ce médicament est indiqué ou si une modification de dose est nécessaire, des formulations distinctes d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de fumarate de ténofovir disoproxil sont disponibles. Veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de ces médicaments.

Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec un repas, puis poursuivre le traitement selon son horaire de prise habituel. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 12 heures après, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement reprendre son traitement à la prise suivante selon son horaire habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures suivant la prise de ce médicament, il doit prendre un autre comprimé de ce médicament avec un repas. Si le patient vomit plus de 4 heures après la prise de ce médicament, il est inutile qu'il prenne une autre dose de ce médicament avant l'heure habituelle de la prochaine prise.


* Adaptation de la dose

Si ce médicament est co-administré avec la rifabutine, il est recommandé de prendre un comprimé supplémentaire de rilpivirine à 25 mg par jour conjointement à ce médicament, pendant toute la durée de la co-administration de la rifabutine (Cf. rubrique "Interactions").


* Populations particulières

- Personnes âgées
Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Ce médicament doit être administré avec précaution aux patients âgés (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Le traitement par ce médicament a entraîné une augmentation légère et précoce des taux de créatinine sérique moyens, qui sont restés stables dans le temps. Cette augmentation n'est pas considérée comme cliniquement significative (Cf. rubrique "Effets indésirables").

Des données limitées issues d'études cliniques soutiennent l'administration quotidienne de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine 50-80 ml/min). Cependant, les données de sécurité à long terme pour l'emtricitabine et le fumarate de ténofovir disoproxil qui entrent dans la composition de ce médicament n'ont pas été évaluées chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère. Par conséquent, chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, ce médicament devra être utilisé uniquement si les bénéfices potentiels du traitement dépassent les risques potentiels (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/min). Les patients souffrant d'une insuffisance rénale modérée ou sévère nécessitent une adaptation de l'intervalle entre les administrations d'emtricitabine et de fumarate de ténofovir disoproxil qui ne peut être obtenue avec l'association fixe (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance hépatique
Les données concernant l'utilisation de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de Child-Pugh-Turcotte (CPT) : classe A ou B) sont limitées. Aucune adaptation de la dose de ce médicament n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C). Par conséquent, ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Si ce médicament est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B (VHB), ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

- Grossesse
Des expositions plus faibles à la rilpivirine (l'un des composants de ce médicament) ont été observées pendant la grossesse ; par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée. Une autre alternative serait d'envisager un changement de traitement antirétroviral (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Grossesse et allaitement", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • AVALER AVEC UN ALIMENT
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • NE PAS CROQUER
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS MACHER
  • AVALER AVEC DE L'EAU
* Mode d'administration

Ce médicament doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec de la nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Il est recommandé d'avaler ce médicament entier, avec de l'eau. Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué ni écrasé, car cela pourrait avoir des répercussions sur l'absorption de ce médicament.

Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec un repas, puis poursuivre le traitement selon son horaire de prise habituel. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 12 heures après, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement reprendre son traitement à la prise suivante selon son horaire habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures suivant la prise de ce médicament, il doit prendre un autre comprimé de ce médicament avec un repas. Si le patient vomit plus de 4 heures après la prise de ce médicament, il est inutile qu'il prenne une autre dose de ce médicament avant l'heure habituelle de la prochaine prise.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE EMTRICITABINE
  • HYPERSENSIBILITE RILPIVIRINE
  • HYPERSENSIBILITE TENOFOVIR DISOPROXIL
  • HYPERSENSIBILITE TENOFOVIR
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INHIBITEUR DE POMPE A PROTONS
  • TRT PAR DEXLANSOPRAZOLE
  • TRT PAR ESOMEPRAZOLE
  • TRT PAR LANSOPRAZOLE
  • TRT PAR OMEPRAZOLE
  • TRT PAR PANTOPRAZOLE
  • TRT PAR RABEPRAZOLE
  • TRT PAR DEXAMETHASONE
  • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE
  • TRT PAR APALUTAMIDE
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR CENOBAMATE
  • TRT PAR DABRAFENIB
  • TRT PAR EFAVIRENZ
  • TRT PAR ENZALUTAMIDE
  • TRT PAR ESLICARBAZEPINE
  • TRT PAR FOSPHENYTOINE
  • TRT PAR LETERMOVIR
  • TRT PAR LORLATINIB
  • TRT PAR LUMACAFTOR
  • TRT PAR NEVIRAPINE
  • TRT PAR OXCARBAZEPINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR PITOLISANT
  • TRT PAR PRIMIDONE
  • TRT PAR RIFABUTINE
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR RIFAPENTINE
  • TRT PAR SOTORASIB
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
  • TRT PAR EMTRICITABINE
  • TRT PAR TENOFOVIR DISOPROXIL
  • TRT PAR LAMIVUDINE
  • TRT PAR ADEFOVIR DIPIVOXIL
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Ce médicament ne doit pas être administré en association avec les médicaments suivants car cela peut entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques de la rilpivirine (due à l'induction de l'enzyme du cytochrome P450 [CYP]3A ou à l'augmentation du pH gastrique), ce qui pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament :
. les anticonvulsivants suivants : la carbamazépine, l'oxcarbazépine, le phénobarbital, la phénytoïne ;
. les antimycobactériens suivants : la rifampicine, la rifapentine ;
. les inhibiteurs de la pompe à protons tels que l'oméprazole, l'ésoméprazole, le lansoprazole, le pantoprazole, le rabéprazole ;
. le glucocorticoïde systémique suivant : la dexaméthasone, sauf sous la forme d'un traitement en dose unique ;
. le millepertuis (Hypericum perforatum).

Ce médicament ne doit pas être administré conjointement à d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine, du ténofovir disoproxil, du ténofovir alafénamide ou d'autres analogues de la cytidine tels que la lamivudine (Cf. rubrique "Interactions"). Ce médicament ne doit pas être administré conjointement au chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Interactions"). Ce médicament ne doit pas être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil (Cf. rubrique "Interactions").

Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR DIDANOSINE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
La co-administration de ce médicament et de didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions").

Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. POSOLOGIE
Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 6 ATTEINTE HEPATIQUE
  • ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. POSOLOGIE
Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Maladies du foie K70-K77

Terrain N° 7 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TOLERANCE NON ETABLIE
  • EFFICACITE NON ETABLIE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 ENFANT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TOLERANCE NON ETABLIE
  • EFFICACITE NON ETABLIE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TOLERANCE NON ETABLIE
  • EFFICACITE NON ETABLIE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TOLERANCE NON ETABLIE
  • EFFICACITE NON ETABLIE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 11 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L'emtricitabine et le ténofovir disoproxil sont excrétés dans le lait maternel. On ne sait pas si la rilpivirine passe dans le lait maternel. La rilpivirine est excrétée dans le lait chez le rat.

Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de ce médicament chez les nouveau-nés/nourrissons.

En raison du risque d'effets indésirables chez les nourrissons allaités, les femmes devraient être avisées de ne pas allaiter si elles reçoivent ce médicament.

Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 12 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
  • INSUFFISANCE RENALE MODEREE
  • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. POSOLOGIE
Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/min).
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Maladie rénale chronique N18

Terrain N° 13 ATTEINTE RENALE
  • ATTEINTE RENALE MODEREE
  • ATTEINTE RENALE SEVERE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. POSOLOGIE
Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/min).
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Glomérulopathies N00-N08
  • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
  • Insuffisance rénale N17-N19
  • Lithiases urinaires N20-N23
  • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
  • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39
  • Autres affections du rein et de l'uretère, non classées ailleurs N28

Terrain N° 14 DIALYSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Surveillance d'une dialyse Z49
  • Dépendance envers une dialyse rénale Z992





Commentaires du RCP
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".

Ce médicament ne doit pas être administré en association avec les médicaments suivants car cela peut entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques de la rilpivirine (due à l'induction de l'enzyme du cytochrome P450 [CYP]3A ou à l'augmentation du pH gastrique), ce qui pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament :
. les anticonvulsivants suivants : la carbamazépine, l'oxcarbazépine, le phénobarbital, la phénytoïne ;
. les antimycobactériens suivants : la rifampicine, la rifapentine ;
. les inhibiteurs de la pompe à protons tels que l'oméprazole, l'ésoméprazole, le lansoprazole, le pantoprazole, le rabéprazole ;
. le glucocorticoïde systémique suivant : la dexaméthasone, sauf sous la forme d'un traitement en dose unique ;
. le millepertuis (Hypericum perforatum).
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 12/12/2022




Autres sources d'information
Terrain N° 15 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 16 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 17 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 18 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 19 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 20 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE JAUNE ORANGE S
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE JAUNE ORANGE S
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient un agent colorant azoïque.

- Dénomination : colorants azoïques
Par exemple :
Tartrazine (E 102)
Jaune orangé S (E 110)
Azorubine, carmoisine (E 122)
Amarante (E 123)
Rouge ponceau 4R, rouge cochenille A (E 124)
Noir brillant BN, noir PN (E 151)

- Voie d'administration : orale

- Seuil : zéro

- Informations :
Peut provoquer des réactions allergiques.

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 INFECTION VIH
  • INFECTION VIH SOUCHE MUTEE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISATION A EVITER
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
  • Infection asymptomatique par le virus de l'immunodéficience humaine [VIH] Z21

Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR MED PROVOQUANT TORSADES POINTE
  • TRT PAR ABACAVIR
  • TRT PAR MEDICAMENT NEPHROTOXIQUE
  • TRT PAR AMINOSIDE
  • TRT PAR AMPHOTERICINE B
  • TRT PAR FOSCARNET
  • TRT PAR GANCICLOVIR
  • TRT PAR PENTAMIDINE
  • TRT PAR VANCOMYCINE
  • TRT PAR CIDOFOVIR
  • TRT PAR INTERLEUKINE 2
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
  • TRT PAR INTERFERON ALFA
  • TRT PAR RIBAVIRINE
  • TRT PAR AINS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • INGESTION D'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 OSTEOPOROSE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE METABOLISME OSSEUX
    • SURVEILLANCE DE LA DENSITE OSSEUSE
    • RISQUE DE FRACTURE
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
    CIM 10
    • Ostéoporose avec fracture pathologique M80
    • Ostéoporose sans fracture pathologique M81

    Terrain N° 5 OSTEOMALACIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE METABOLISME OSSEUX
      • SURVEILLANCE DE LA DENSITE OSSEUSE
      • RISQUE DE FRACTURE
      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
      • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
      CIM 10
      • Ostéomalacie de l'adulte M83

      Terrain N° 6 ALCOOLISME CHRONIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
        CIM 10
        • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

        Terrain N° 7 HEPATITE
        • HEPATITE C CHRONIQUE
        • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
        • HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • Cf. CONTRE INDICATIONS
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
        CIM 10
        • Hépatite virale B15-B19
        • Maladie alcoolique du foie K70
        • Maladie toxique du foie K71
        • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
        • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
        • Hépatite chronique active, non classée ailleurs K732
        • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
        • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
        • Hépatite virale chronique C B182

        Terrain N° 8 INFECTION VIRALE
        • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
        • HEPATITE C CHRONIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
        CIM 10
        • Infections virales caractérisées par des lésions cutanéomuqueuses B00-B09
        • Hépatite virale B15-B19
        • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
        • Autres maladies virales B25-B34
        • Virus, cause de maladies classées dans d'autres chapitres B97
        • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
        • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
        • Hépatite virale chronique C B182

        Terrain N° 9 ATTEINTE HEPATIQUE
        • ATTEINTE HEPATIQUE LEGERE
        • ATTEINTE HEPATIQUE MODEREE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
        CIM 10
        • Maladies du foie K70-K77

        Terrain N° 10 INSUFFISANCE HEPATIQUE
        • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
        • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
        CIM 10
        • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

        Terrain N° 11 ACIDOSE
        • ACIDOSE LACTIQUE
        • ACIDOSE METABOLIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
        CIM 10
        • Acidose E872

        Terrain N° 12 FEMME
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
          CIM 10
          • Non concerné .

          Terrain N° 13 OBESITE
          • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          • RISQUE D'OSTEONECROSE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
          CIM 10
          • Obésité et surpoids E66
          • Non concerné .

          Terrain N° 14 HEPATOMEGALIE
          • HEPATOMEGALIE EVOLUTIVE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • ARRETER LE TRAITEMENT
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
          CIM 10
          • Hépatomégalie, non classée ailleurs R160

          Terrain N° 15 HEPATOMEGALIE
          • HEPATOMEGALIE NON EVOLUTIVE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
          CIM 10
          • Hépatomégalie, non classée ailleurs R160

          Terrain N° 16 ATTEINTE CUTANEE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
            CIM 10
            • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

            Terrain N° 17 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
              • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
              CIM 10
              • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

              Terrain N° 18 HYPERLIPIDEMIE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                CIM 10
                • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

                Terrain N° 19 DEFICIT IMMUNITAIRE
                • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                CIM 10
                • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

                Terrain N° 20 SUJET AGE
                • SUJET AGE DE PLUS DE 65 ANS
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE (SPECIALE)
                • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                • Cf. POSOLOGIE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                CIM 10
                • Non concerné .

                Terrain N° 21 FEMME EN AGE DE PROCREER
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                  L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace.
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 22 GROSSESSE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • UTILISATION A EVITER
                    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                    • RISQUE D'INEFFICACITE
                    • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                    CIM 10
                    • Grossesse confirmée Z321

                    Terrain N° 23 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                      • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                      • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE AIGUE
                      • AUGMENTATION DE LA CREATININEMIE
                      • RISQUE D'HYPOPHOSPHATEMIE
                      • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                      • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                      • SURVEILLANCE RENALE
                      • RISQUE DE TOXICITE OSSEUSE
                      • RISQUE D'OSTEONECROSE
                      • RISQUE D'OSTEOMALACIE
                      • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
                      • RISQUE DE STEATOSE
                      • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                      • RISQUE DE PRISE DE POIDS
                      • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                      • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                      • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                      • RISQUE DE DYSFONCTIONNEMENT MITOCHONDRIAL
                      • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                      • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                      • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                      • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                      • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                      • TENIR COMPTE PRESENCE JAUNE ORANGE S
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                      CIM 10
                      • Non concerné .

                      Terrain N° 24 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                      • INSUFFISANCE RENALE LEGERE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                      • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                      • SURVEILLANCE RENALE
                      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                      • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                      Référence(s) officielle(s)
                      CIM 10
                      • Maladie rénale chronique N18

                      Terrain N° 25 ATTEINTE RENALE
                      • ATTEINTE RENALE LEGERE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                      • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                      • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                      • SURVEILLANCE RENALE
                      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                      • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                      Référence(s) officielle(s)
                      CIM 10
                      • Glomérulopathies N00-N08
                      • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
                      • Insuffisance rénale N17-N19
                      • Lithiases urinaires N20-N23
                      • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
                      • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39
                      • Autres affections du rein et de l'uretère, non classées ailleurs N28
                      Terrain N° 26 HYPOPHOSPHATEMIE/HYPOPHOSPHOREMIE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                        • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                        • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                        • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                        • SURVEILLANCE RENALE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                        • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
                        Référence(s) officielle(s)
                        CIM 10
                        • Anomalies du métabolisme du phosphore et des phosphatases E833




                        - Commentaires du RCP :
                        - Echec virologique et développement de résistance
                        Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients ayant présenté un échec virologique à un autre traitement antirétroviral, quel qu'il soit. Il n'existe pas de données suffisantes pour justifier l'utilisation de ce médicament chez les patients ayant présenté un échec lors d'un traitement antérieur par INNTI. Les tests de résistance et/ou les données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation de ce médicament (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                        Dans l'analyse d'efficacité groupée des deux études cliniques de phase III (C209 [ECHO]et C215 [THRIVE]) jusqu'à 96 semaines, les patients traités par emtricitabine/ténofovir disoproxil + rilpivirine avec une charge virale initiale (à l'entrée de l'étude) > 100000 copies d'ARN VIH-1/ml présentaient un risque plus élevé d'échec virologique (17,6 % avec la rilpivirine contre 7,6 % avec l'éfavirenz) par rapport aux patients avec une charge virale initiale < ou = 100000 copies d'ARN VIH-1/ml (5,9 % avec la rilpivirine contre 2,4 % avec l'éfavirenz). Les taux d'échec virologique chez les patients traités par emtricitabine/ténofovir disoproxil + rilpivirine aux semaines 48 et 96 étaient respectivement de 9,5 % et de 11,5 %, et de 4,2 % et 5,1 % dans le bras emtricitabine/ténofovir disoproxil + éfavirenz. La différence des taux de nouveaux échecs virologiques, dans les analyses de la semaine 48 à la semaine 96, entre les bras rilpivirine et éfavirenz n'était pas statistiquement significative. Les patients avec une charge virale initiale > 100000 copies d'ARN-VIH-1/ml qui ont présenté un échec virologique ont eu un risque plus élevé d'émergence de résistance associée à la classe des INNTI. Les patients en échec virologique ont été plus nombreux sous rilpivirine que sous éfavirenz à développer une résistance associée à la lamivudine/l'emtricitabine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                        - Risque cardiovasculaire
                        A des doses suprathérapeutiques (75 mg et 300 mg une fois par jour), la rilpivirine a été associée à un allongement de l'intervalle QTc sur l'électrocardiogramme (ECG) (Cf. rubriques "Interactions" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La rilpivirine à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. Ce médicament doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est administré en association avec des médicaments présentant un risque connu de torsades de pointes.

                        - Co-administration d'autres médicaments
                        Ce médicament ne doit pas être administré conjointement à d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine, du ténofovir disoproxil, du ténofovir alafénamide ou d'autres analogues de la cytidine tels que la lamivudine (Cf. rubrique "Interactions"). Ce médicament ne doit pas être administré conjointement au chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Interactions"). Ce médicament ne doit pas être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil (Cf. rubrique "Interactions").

                        La co-administration de ce médicament et de didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions").

                        - Insuffisance rénale
                        Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (ClCr < 50 mL/min). Les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère nécessitent une adaptation de l'intervalle entre les administrations d'emtricitabine et de ténofovir disoproxil qui ne peut pas être réalisée avec l'association fixe (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Ce médicament doit être évité en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique (Cf. rubrique "Interactions"). S'il est impossible d'éviter l'utilisation concomitante de ce médicament et d'agents néphrotoxiques, la fonction rénale doit alors être surveillée chaque semaine (Cf. rubriques "Interactions" et "Effets indésirables").

                        Des cas d'insuffisance rénale aiguë faisant suite à l'instauration d'un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à forte dose ou associant plusieurs AINS ont été rapportés chez des patients traités par le ténofovir disoproxil et présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale. Si ce médicament est administré avec un AINS, il convient d'effectuer une surveillance adéquate de la fonction rénale.

                        Des cas d'atteinte rénale, d'insuffisance rénale, d'augmentation du taux de créatinine, d'hypophosphatémie et de tubulopathie proximale (y compris syndrome de Fanconi) ont été rapportés dans le cadre de l'utilisation du ténofovir disoproxil dans la pratique clinique (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                        Il est recommandé de calculer la ClCr chez tous les patients avant l'initiation du traitement par ce médicament et également de surveiller la fonction rénale (ClCr et phosphate sérique) après deux à quatre semaines de traitement, après trois mois de traitement et tous les trois à six mois par la suite chez les patients ne présentant pas de facteurs de risque rénaux. Chez les patients présentant un risque d'insuffisance rénale, une surveillance plus fréquente de la fonction rénale est nécessaire.

                        Si le taux de phosphate sérique est < 1,5 mg/dl (0,48 mmol/litre) ou si la ClCr devient < 50 ml/min chez tout patient recevant ce médicament, l'évaluation de la fonction rénale doit être répétée dans la semaine, y compris la mesure de la glycémie, de la kaliémie, et de la glycosurie (voir rubrique "Effets indésirables, tubulopathie proximale"). Comme ce médicament est une association fixe et qu'il est impossible de modifier l'intervalle posologique de chacun des composants, le traitement par ce médicament doit donc être interrompu chez les patients avec une ClCr confirmée < 50 ml/min ou un taux de phosphate sérique < 1,0 mg/dl (0,32 mmol/litre). L'interruption du traitement par ce médicament doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée. Pour le cas où l'arrêt du traitement avec l'un des composants de ce médicament est indiqué ou si une modification de la posologie est nécessaire, des formulations distinctes d'emtricitabine, de chlorhydrate de rilpivirine et de ténofovir disoproxil sont disponibles.

                        - Effets osseux
                        Une sous-étude d'absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) pour les deux études de phase III (C209 et C215) a évalué l'effet de la rilpivirine comparée au traitement contrôle sur les modifications de la densité minérale osseuse (DMO) et du contenu minéral osseux (CMO) du corps entier à la semaine 48 et à la semaine 96, sur la population totale et en fonction du traitement de fond. Les sous-études DXA ont montré des réductions peu importantes mais statistiquement significatives de la DMO et du CMO du corps entier, par rapport aux valeurs à l'entrée dans l'étude. Ces réductions étaient similaires pour la rilpivirine et le traitement contrôle aux semaines 48 et 96. Il n'y avait aucune différence en termes d'évolution de la DMO et du CMO du corps entier par rapport à l'entrée dans l'étude, entre la rilpivirine et le traitement contrôle dans la population totale ou chez les patients recevant un traitement de fond comprenant du ténofovir disoproxil.

                        Des anomalies osseuses telles que l'ostéomalacie pouvant se manifester par des douleurs osseuses persistantes ou qui s'aggravent et pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures, peuvent être associées à une tubulopathie rénale proximale induite par le ténofovir disoproxil (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                        Le ténofovir disoproxil peut également entraîner une réduction de la densité minérale osseuse (DMO).
                        Au cours d'une étude clinique contrôlée de 144 semaines comparant le ténofovir disoproxil à la stavudine, en association à la lamivudine et à l'éfavirenz, chez des patients naïfs de traitement antirétroviral, de légères diminutions de la DMO au niveau de la hanche et du rachis ont été observées dans les deux groupes de traitement. A 144 semaines, les diminutions de la DMO au niveau du rachis et les modifications des marqueurs osseux par rapport à l'initiation du traitement étaient significativement plus importantes dans le groupe ténofovir disoproxil. Les diminutions de la DMO au niveau de la hanche étaient significativement plus importantes dans ce groupe jusqu'à 96 semaines. Cependant le risque de fractures n'a pas été augmenté et il n'a pas été constaté d'anomalies osseuses ayant des répercussions cliniques au cours des 144 semaines dans cette étude.

                        Dans d'autres études (prospectives et transversales), les diminutions de la DMO les plus prononcées ont été observées chez les patients traités par le ténofovir disoproxil dans le cadre d'un schéma thérapeutique contenant un inhibiteur de protéase (IP) potentialisé. Globalement, compte tenu des anomalies osseuses associées au ténofovir disoproxil et des limites des données à long terme sur l'impact du ténofovir disoproxil sur l'état osseux et le risque de fractures, il convient d'envisager d'autres schémas thérapeutiques pour les patients atteints d'ostéoporose qui présentent un risque élevé de fractures.

                        La suspicion ou la détection d'anomalies osseuses doit imposer une consultation appropriée.

                        - Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C
                        Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

                        Les médecins doivent se référer aux recommandations actuelles pour la prise en charge thérapeutique optimale de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le VHB.

                        En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de ces médicaments.

                        La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies pour le traitement de l'infection chronique à VHB. Des études pharmacodynamiques ont montré que l'emtricitabine et le ténofovir, administrés seuls et en association, étaient actifs sur le VHB (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                        L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés aux plans clinique et biologique pendant au moins plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Si nécessaire, une reprise du traitement contre l'hépatite B pourra s'imposer. Chez les patients atteints d'une maladie hépatique avancée ou de cirrhose, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé car l'exacerbation post-traitement de l'hépatite pourrait entraîner une décompensation hépatique.

                        - Maladie hépatique
                        La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique. La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La métabolisation de l'emtricitabine par les enzymes du foie n'étant pas significative, l'impact d'une insuffisance hépatique devrait donc être limité. Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire pour le chlorhydrate de rilpivirine chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (score de CPT : classe A ou B). Le chlorhydrate de rilpivirine n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C). La pharmacocinétique du ténofovir a été étudiée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et aucune adaptation de la dose n'est apparue nécessaire chez ces patients.

                        Il est peu probable qu'une adaptation de la posologie soit nécessaire pour ce médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée (score de CPT : classe B) et n'est pas recommandé chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (score de CPT : classe C).

                        Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.

                        - Réactions cutanées sévères
                        Des cas de réactions cutanées sévères avec symptômes systémiques ont été rapportés avec ce médicament depuis sa commercialisation, notamment mais pas seulement des éruptions cutanées accompagnées de fièvre, de phlyctènes, de conjonctivite, d'angioedème, d'élévations des paramètres de la fonction hépatique et/ou d'éosinophilie. Ces symptômes se sont résolus suite à l'arrêt de ce médicament. Dès lors que des réactions cutanées et/ou affectant les muqueuses sont observées, ce médicament doit être arrêté et une prise en charge appropriée doit être instaurée.

                        - Poids corporel et paramètres métaboliques
                        Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.

                        - Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
                        Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH.

                        - Syndrome de Restauration Immunitaire
                        Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. A titre d'exemples pertinents on peut noter : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes disséminées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement être instauré si nécessaire.

                        Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.

                        - Ostéonécrose
                        L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

                        - Personnes âgées
                        Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une réduction de la fonction rénale. L'administration de ce médicament à des patients âgés devra donc se faire avec une prudence particulière (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                        - Grossesse
                        Des expositions plus faibles à la rilpivirine ont été observées lors de la prise quotidienne de 25 mg de rilpivirine au cours de la grossesse. Dans les études de phase III (C209 et C215), une exposition plus faible à la rilpivirine, équivalente à celle observée au cours de la grossesse, a été associée à une augmentation du risque d'échec virologique, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée (Cf. rubriques "Grossesse et allaitement", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Une autre alternative serait d'envisager un changement de traitement antirétroviral.

                        - Excipients
                        Ce médicament contient du lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

                        Ce médicament contient un colorant, appelé laque aluminique de jaune orangé S (E110), qui peut provoquer des réactions allergiques.
                        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                        Non contre-indications
                        Aucune information recensée.
                        Interactions médicamenteuses
                        Etant donné que ce médicament contient de l'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine et du ténofovir disoproxil, toutes les interactions qui ont été identifiées avec ces principes actifs de façon individuelle peuvent se produire avec ce médicament. Les études d'interaction avec ces principes actifs n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                        La rilpivirine est essentiellement métabolisée par le cytochrome P450 (CYP3A). Les médicaments qui induisent ou inhibent le CYP3A peuvent donc affecter la clairance de la rilpivirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


                        * Utilisation concomitante contre-indiquée

                        Une réduction des concentrations plasmatiques de rilpivirine a été observée lors de l'administration de ce médicament en association avec des médicaments inducteurs du CYP3A, ce qui pourrait potentiellement entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").

                        Une réduction des concentrations plasmatiques de rilpivirine (en raison de l'augmentation du pH gastrique) a été observée lors de l'administration de ce médicament en association avec des inhibiteurs de la pompe à protons, ce qui pourrait potentiellement entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").


                        * Utilisation concomitante non recommandée

                        Ce médicament étant une association fixe, il ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant de l'emtricitabine ou le ténofovir disoproxil. Ce médicament ne doit pas être administré conjointement au chlorhydrate de rilpivirine à moins que cela ne soit nécessaire pour l'adaptation de la dose avec la rifabutine (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                        En raison de similarités avec l'emtricitabine, ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres analogues de la cytidine tels que la lamivudine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Ce médicament ne doit pas être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil.

                        + Didanosine
                        La co-administration de ce médicament avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" et ci-dessous).

                        + Médicaments éliminés par voie rénale
                        L'emtricitabine et le ténofovir étant principalement éliminés par les reins, la co-administration de ce médicament avec des médicaments diminuant la fonction rénale ou entrant en compétition pour la sécrétion tubulaire active (le cidofovir, par ex.) peut accroître la concentration sérique de l'emtricitabine, du ténofovir et/ou des médicaments co-administrés.

                        L'utilisation de ce médicament doit être évitée en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique. Il peut s'agir par exemple, mais pas exclusivement, d'aminosides, d'amphotéricine B, de foscarnet, de ganciclovir, de pentamidine, de vancomycine, de cidofovir ou d'interleukine-2 (appelée également aldesleukine).

                        + Autres INNTI
                        Il n'est pas recommandé d'administrer de ce médicament en association avec d'autres INNTI.


                        * Utilisation concomitante pour laquelle la prudence est recommandée

                        + Inhibiteurs des enzymes du cytochrome P450
                        Une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine a été observée lors de l'administration de ce médicament en association avec des médicaments inhibant l'activité enzymatique du CYP3A.

                        + Médicaments allongeant l'intervalle QT
                        Ce médicament doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est administré en association avec des médicaments ayant un risque connu de torsades de pointes. Il existe des données limitées sur l'éventualité d'une interaction pharmacodynamique entre la rilpivirine et les médicaments qui allongent l'intervalle QTc sur l'électrocardiogramme. Une étude sur des sujets sains a montré que des doses suprathérapeutiques de rilpivirine (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour) allongent l'intervalle QTc sur l'ECG (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                        + Substrats de la glycoprotéine P
                        La rilpivirine inhibe la glycoprotéine P (P-gp) in vitro (CI50 : 9,2 microM). Dans une étude clinique, la rilpivirine n'a pas modifié de manière significative la pharmacocinétique de la digoxine. Cependant, il ne peut être exclu que la rilpivirine puisse augmenter l'exposition à d'autres médicaments transportés par la P-gp qui sont plus sensibles à l'inhibition de la P-gp intestinale, tels que le dabigatran étexilate.

                        La rilpivirine inhibe in vitro le transporteur MATE-2K avec une CI50 < 2,7 nM. Les conséquences cliniques de cette observation ne sont actuellement pas connues.


                        * Autres interactions

                        Les interactions entre les composants de ce médicament et les médicaments co-administrés sont listées dans les données ci-dessous.

                        Interactions entre les composants individuels de ce médicament et d'autres médicaments

                        Médicament par classes thérapeutiques


                        * ANTI-INFECTIEUX

                        - Antirétroviraux

                        . Inhibiteurs nucléosidiques ou nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI/IN[t]TI)

                        + Didanosine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                        Une exposition systémique accrue à la didanosine peut augmenter le risque d'effets indésirables liés à la didanosine. Dans de rares cas, des pancréatites et des acidoses lactiques, parfois fatales, ont été rapportées. La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine à une dose de 400 mg par jour a été associée à une baisse significative du taux de CD4+, pouvant être due à une interaction intracellulaire ayant pour effet d'augmenter les taux de didanosine phosphorylée (c'est-à-dire active). Dans plusieurs associations testées pour le traitement de l'infection par le VIH-1, la co-administration d'un plus faible dosage de didanosine (250 mg) avec le ténofovir disoproxil a été associée à des taux élevés d'échec virologique.

                        + Didanosine (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Didanosine :
                        ASC : augmentation 12 %
                        Cmin : ND
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                        Une exposition systémique accrue à la didanosine peut augmenter le risque d'effets indésirables liés à la didanosine. Dans de rares cas, des pancréatites et des acidoses lactiques, parfois fatales, ont été rapportées. La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine à une dose de 400 mg par jour a été associée à une baisse significative du taux de CD4+, pouvant être due à une interaction intracellulaire ayant pour effet d'augmenter les taux de didanosine phosphorylée (c'est-à-dire active). Dans plusieurs associations testées pour le traitement de l'infection par le VIH-1, la co-administration d'un plus faible dosage de didanosine (250 mg) avec le ténofovir disoproxil a été associée à des taux élevés d'échec virologique.

                        + Didanosine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine entraîne une augmentation de 40 à 60 % de l'exposition systémique à la didanosine.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                        Une exposition systémique accrue à la didanosine peut augmenter le risque d'effets indésirables liés à la didanosine. Dans de rares cas, des pancréatites et des acidoses lactiques, parfois fatales, ont été rapportées. La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine à une dose de 400 mg par jour a été associée à une baisse significative du taux de CD4+, pouvant être due à une interaction intracellulaire ayant pour effet d'augmenter les taux de didanosine phosphorylée (c'est-à-dire active). Dans plusieurs associations testées pour le traitement de l'infection par le VIH-1, la co-administration d'un plus faible dosage de didanosine (250 mg) avec le ténofovir disoproxil a été associée à des taux élevés d'échec virologique.

                        . Inhibiteurs de la protéase (IP) boostés (administrés en association avec une faible dose de ritonavir)

                        + Atazanavir/Ritonavir/ Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Atazanavir/Ritonavir/Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Atazanavir (300 mg une fois par jour)/Ritonavir (100 mg une fois par jour)/Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Atazanavir :
                        ASC : diminution 25 %
                        Cmax : diminution 28 %
                        Cmin : diminution 26 %
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 37 %
                        Cmax : augmentation 34 %
                        Cmin : augmentation 29 %

                        + Darunavir/Ritonavir/ Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Darunavir (800 mg une fois par jour)/Ritonavir (100 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Darunavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : diminution 11 %
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : augmentation 130 %
                        Cmin : augmentation 178 %
                        Cmax : augmentation 79 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Darunavir (300 mg une fois par jour)/Ritonavir (100 mg une fois par jour)/Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Darunavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 22 %
                        Cmin : augmentation 37 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Lopinavir/Ritonavir/ Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Lopinavir (400 mg deux fois par jour)/Ritonavir (100 mg deux fois par jour)/Rilpivirine (1) (capsule molle)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lopinavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : diminution 11 %
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : augmentation 52 %
                        Cmin : augmentation 74 %
                        Cmax : augmentation 29 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Lopinavir (400 mg deux fois par jour)/Ritonavir (100 mg deux fois par jour)/Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lopinavir/Ritonavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 32 %
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 51 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la protéase administrés en association avec du ritonavir provoque une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        . Antagonistes de CCR5

                        + Maraviroc/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Maraviroc/Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Maraviroc (300 mg deux fois par jour)/Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Concentrations de ténofovir non mesurées, aucun effet n'est attendu.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        . Inhibiteurs de l'intégrase

                        + Raltégravir/ Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Raltégravir/ Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        ASC : augmentation 9 %
                        Cmin : augmentation 27 %
                        Cmax : augmentation 10 %
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Raltégravir (400 mg deux fois par jour)/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Raltegravir :
                        ASC : augmentation 49 %
                        C12h : augmentation 3 %
                        Cmax : augmentation 64 %
                        (mécanisme d'interaction inconnu)
                        Ténofovir :
                        ASC : diminution 10 %
                        C12h : diminution 13 %
                        Cmax : diminution 23 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        - Autres agents antiviraux

                        + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg une fois par jour)/Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lédipasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (4) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 40 %
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 91 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg une fois par jour)/Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (4) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 40 %
                        Cmax : augmentation 44 %
                        Cmin : augmentation 84 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir/Voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg + 100 mg une fois par jour) (5)/Rilpivirine/Emtricitabine (25 mg/200 mg une fois par jour) (6)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée avec ce médicament
                        Attendu :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (4) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Voxilaprévir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation
                        Cmax : augmentation
                        Cmin : augmentation
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Sofosbuvir (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine (25 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : augmentation 21 %
                        GS-331007 (4) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Sofosbuvir/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Ribavirine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Ribavirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        - Agents antiviraux contre le virus de l'herpès

                        + Famciclovir/Emtricitabine Famciclovir :
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        - Antifongiques

                        + Kétoconazole/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'administration concomitante de ce médicament et d'azolés antifongiques peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire pour une dose de 25 mg de rilpivirine.

                        + Kétoconazole (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                        + Fluconazole (2)
                        + Itraconazole (2)
                        + Posaconazole (2)
                        + Voriconazole (2)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Kétoconazole :
                        ASC : diminution 24 %
                        Cmin : diminution 66 %
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : augmentation 49 %
                        Cmin : augmentation 76 %
                        Cmax : augmentation 30 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'administration concomitante de ce médicament et d'azolés antifongiques peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire pour une dose de 25 mg de rilpivirine.

                        + Kétoconazole/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'administration concomitante de ce médicament et d'azolés antifongiques peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire pour une dose de 25 mg de rilpivirine.

                        - Antimycobactériens

                        + Rifabutine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Lorsque ce médicament est co-administré avec la rifabutine, il est recommandé de prendre un comprimé supplémentaire de rilpivirine à 25 mg par jour conjointement à ce médicament pendant toute la durée de la co-administration de la rifabutine.

                        + Rifabutine (300 mg une fois par jour)/Rilpivirine (3)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Rifabutine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        25-O- désacétyl-rifabutine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Rifabutine (300 mg une fois par jour)/Rilpivirine (25 mg une fois par jour) :
                        Rilpivirine :
                        ASC : diminution 42 %
                        Cmin : diminution 48 %
                        Cmax : diminution 31 %
                        Rifabutine (300 mg une fois par jour)/Rilpivirine (50 mg une fois par jour) :
                        Rilpivirine :
                        ASC : augmentation 16 % (note)
                        Cmin : absence de changement (note)
                        Cmax : augmentation 43 % (note)
                        (note) par rapport à la prise de 25 mg de rilpivirine seule une fois par jour
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        La co-administration est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Lorsque ce médicament est co-administré avec la rifabutine, il est recommandé de prendre un comprimé supplémentaire de rilpivirine à 25 mg par jour conjointement à ce médicament pendant toute la durée de la co-administration de la rifabutine.

                        + Rifabutine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec la rifabutine car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament.

                        + Rifampicine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec la rifampicine car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament.

                        + Rifampicine (600 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Rifampicine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        25-désacétyl-rifampicine :
                        ASC : diminution 9 %
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : diminution 80 %
                        Cmin : diminution 89 %
                        Cmax : diminution 69 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec la rifampicine car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament.

                        + Rifampicine (600 mg une fois par jour)/Ténofovir disoproxil (245 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Rifampicine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec la rifampicine car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament.

                        + Rifapentine (2)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants ce ce médicament non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec la rifapentine car cette association est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament.

                        - Antibiotiques macrolides

                        + Clarithromycine
                        + Erythromycine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec ces antibiotiques macrolides peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes CYP3A).
                        Dans la mesure du possible, d'autres traitements comme l'azithromycine doivent être envisagés.


                        * ANTICONVULSIVANTS

                        + Carbamazépine
                        + Oxcarbazépine
                        + Phénobarbital
                        + Phénytoïne
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec ces anticonvulsivants car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").


                        * GLUCOCORTICOIDES

                        + Dexaméthasone (systémique, sauf en cas d'administration d'une dose unique)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec la dexaméthasone systémique (sauf s'il s'agit d'une dose unique) car cela peut provoquer une baisse dose-dépendante significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction des enzymes CYP3A). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").
                        D'autres traitements doivent être envisagés, notamment en cas d'utilisation sur le long terme.


                        * INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS

                        + Oméprazole/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec des inhibiteurs de la pompe à protons car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").

                        + Oméprazole (20 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                        + Lansoprazole (2)
                        + Rabéprazole (2)
                        + Pantoprazole (2)
                        + Esoméprazole (2)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Oméprazole :
                        ASC : diminution 14 %
                        Cmin : N/A
                        Cmax : diminution 14 %
                        Rilpivirine :
                        ASC : diminution 40 %
                        Cmin : diminution 33 %
                        Cmax : diminution 40 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec des inhibiteurs de la pompe à protons car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").

                        + Oméprazole/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec des inhibiteurs de la pompe à protons car cette association est susceptible d'entrainer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").


                        * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS H2

                        + Famotidine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire avec une grande prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.

                        + Famotidine (dose unique de 40 mg prise 12 heures avant la rilpivirine)/Rilpivirine (1)
                        + Cimétidine (2)
                        + Nizatidine (2)
                        + Ranitidine (2)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Rilpivirine :
                        ASC : diminution 9 %
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire avec une grande prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.

                        + Famotidine (dose unique de 40 mg prise 2 heures avant la rilpivirine)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Rilpivirine :
                        ASC : diminution 76 %
                        Cmin : N/A
                        Cmax : diminution 85 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire avec une grande prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.

                        + Famotidine (dose unique de 40 mg prise 4 heures après la rilpivirine)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Rilpivirine :
                        ASC : augmentation 13 %
                        Cmin : N/A
                        Cmax : augmentation 21 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire avec une grande prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.

                        + Famotidine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire avec une grande prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). Seuls les antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.


                        * ANTIACIDES

                        + Antiacides (par exemple hydroxyde d'aluminium ou de magnésium, carbonate de calcium)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        L'association de ce médicament avec des antiacides doit se faire avec prudence car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (absorption moindre, augmentation du pH gastrique). La prise d'antiacides doit avoir lieu au moins 2 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.


                        * ANALGESIQUES NARCOTIQUES

                        + Méthadone/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire au début de l'administration concomitante de méthadone avec ce médicament. Cependant, une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la méthadone chez certains patients.

                        + Méthadone (60-100 mg une fois par jour, posologie personnalisée)/Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        R(-) méthadone :
                        ASC : diminution 16 %
                        Cmin : diminution 22 %
                        Cmax : diminution 14 %
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement (note)
                        Cmin : absence de changement (note)
                        Cmax : absence de changement (note)
                        (note) sur la base d'études antérieures
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire au début de l'administration concomitante de méthadone avec ce médicament. Cependant, une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la méthadone chez certains patients.

                        + Méthadone/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Méthadone :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire au début de l'administration concomitante de méthadone avec ce médicament. Cependant, une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la méthadone chez certains patients.


                        * ANALGESIQUES

                        + Paracétamol/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Paracétamol (dose unique de 500 mg)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Paracétamol :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : augmentation 26 %
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Paracétamol/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.


                        * CONTRACEPTIFS ORAUX

                        + Ethinylestradiol/Noréthindrone/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Ethinylestradiol (0,035 mg une fois par jour)/Rilpivirine
                        + Noréthindrone (1 mg une fois par jour)/Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Ethinylestradiol :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : augmentation 17 %
                        Noréthindrone :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement (note)
                        Cmin : absence de changement (note)
                        Cmax : absence de changement (note)
                        (note) sur la base d'études antérieures
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Ethinylestradiol/Noréthindrone/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Ethinylestradiol :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Norgestimate/Ethinylestradiol/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Norgestimate :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Ethinylestradiol :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.


                        * ANTIARYTHMIQUES

                        + Digoxine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Digoxine/Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Digoxine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Digoxine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.


                        * ANTICOAGULANTS

                        + Dabigatran étexilate
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        On ne peut exclure un risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran étexilate (inhibition de la glycoprotéine P intestinale).
                        L'association de ce médicament avec le dabigatran étexilate doit se faire avec prudence.


                        * IMMUNOSUPPRESSEURS

                        + Tacrolimus/Ténofovir disoproxil/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Tacrolimus :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.


                        * ANTIDIABETIQUES

                        + Metformine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Metformine (dose unique de 850 mg)/ Rilpivirine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Metformine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Metformine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.


                        * PRODUITS A BASE DE PLANTES

                        + Millepertuis (Hypericum perforatum)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec des produits contenant du millepertuis car cela peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine. Cela pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications").


                        * INHIBITEURS DE LA HMG CO-A REDUCTASE

                        + Atorvastatine/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Atorvastatine (40 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Atorvastatine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : diminution 15 %
                        Cmax : augmentation 35 %
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : diminution 9 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Atorvastatine/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.


                        * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE-5 (PDE-5)

                        + Sildénafil/Emtricitabine
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Sildénafil (dose unique de 50 mg)/Rilpivirine (1)
                        + Vardénafil (2)
                        + Tadalafil (2)
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sildénafil :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : N/A
                        Cmax : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        + Sildénafil/Ténofovir disoproxil
                        Effets sur les concentrations de médicament, pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Interaction non étudiée.
                        Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament :
                        Aucune adaptation de la posologie nécessaire.

                        (1) Cette étude d'interaction a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée pour évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose de rilpivirine recommandée de 25 mg une fois par jour.
                        (2) Il s'agit de médicaments appartenant à la même classe pour lesquels des interactions similaires pourraient être attendues/prédites.
                        (3) Cette étude d'interaction a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée pour évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré.
                        (4) Principal métabolite circulant du sofosbuvir.
                        (5) Etude menée avec 100 mg de voxilaprévir supplémentaires afin d'obtenir des expositions au voxilaprévir attendues chez les patients infectés par le virus de l'hépatite C (VHC).
                        (6) Etude menée avec le comprimé d'association fixe emtricitabine/rilpivirine/ténofovir alafénamide.
                         
                        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                        Grossesse
                        Recommandations et conduites à tenir
                         
                        Effet spécialité
                        Niveau(x) de risque
                        • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                        * Grossesse

                        Aucune étude appropriée et contrôlée n'a été menée avec ce médicament ou ses composants chez la femme enceinte. Une quantité modérée de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 issues de grossesse) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le foetus ou le nouveau-né associé à la rilpivirine (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Des niveaux d'exposition plus faibles à la rilpivirine ont été observés au cours de la grossesse, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée. Un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1000 issues de grossesse exposée) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le foetus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine et au ténofovir disoproxil.

                        Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects des composants de ce médicament sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                        L'utilisation de ce médicament peut être envisagée pendant la grossesse, si nécessaire.
                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 12/12/2022

                        Femme en âge de procréer
                        Recommandations et conduites à tenir
                        Recommandations
                        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                        * Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes

                        L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace.


                        * Fertilité

                        Aucune donnée relative à l'effet de ce médicament sur la fertilité chez l'être humain n'est actuellement disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères de l'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine ou du ténofovir disoproxil sur la fertilité.
                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                        Allaitement
                        Données sur le passage dans le lait maternel
                        Passage dans le lait Oui
                        Fixation protéique Pas d'information
                        Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                        Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                        Recommandations et conduites à tenir
                        Recommandations
                        • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
                        • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                        * Allaitement

                        L'emtricitabine et le ténofovir disoproxil sont excrétés dans le lait maternel. On ne sait pas si la rilpivirine passe dans le lait maternel. La rilpivirine est excrétée dans le lait chez le rat.

                        Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de ce médicament chez les nouveau-nés/nourrissons.

                        En raison du risque d'effets indésirables chez les nourrissons allaités, les femmes devraient être avisées de ne pas allaiter si elles reçoivent ce médicament.

                        Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
                        Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                        Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                        Recommandations
                        • OUI
                        • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                        • RISQUE D'ASTHENIE
                        • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                        • RISQUE DE SOMNOLENCE
                        Ce médicament n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent toutefois être informés qu'une fatigue, des vertiges et une somnolence ont été rapportés au cours de traitements avec les composants de ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Ces éléments sont à prendre en compte lorsque l'on évalue la capacité d'un patient à conduire ou à utiliser une machine.
                        Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 12/12/2022
                        Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                        Déclaration des effets indésirables suspectés

                        La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                        Site internet: www.ansm.sante.fr.

                        Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                        - Effets indésirables cliniques
                        TROUBLES DE L'ETAT GENERAL(2 fiches)
                        TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT(2 fiches)
                        TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX(3 fiches)
                        TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES(3 fiches)
                        TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
                        TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES(2 fiches)
                        TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX(3 fiches)
                        TROUBLES HEPATO-BILIAIRES(3 fiches)
                        TROUBLES PANCREATIQUES(2 fiches)
                        TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)
                        TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES


                        - Effets indésirables paracliniques
                        TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                        TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                        TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE (2 fiches)
                        TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (2 fiches)
                        TROUBLES HEPATO-BILIAIRES (2 fiches)
                        TROUBLES PANCREATIQUES (3 fiches)
                        TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION (3 fiches)
                        TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

                        Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                        - Effets indésirables cliniques
                        - Effets indésirables paracliniques

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