VIRAMUNE LP 100MG CPR NSFP
VIRAMUNE 100 MG, COMPRIME A LIBERATION PROLONGEE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 29/11/2021
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 FEMME
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • HEPATOTOXICITE
    • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
    • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
    • RISQUE DE REACTION CUTANEE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 2 ATTEINTE HEPATIQUE
    • ATTEINTE HEPATIQUE LEGERE
    • ATTEINTE HEPATIQUE MODEREE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • Cf. CONTRE INDICATIONS
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
    CIM 10
    • Maladies du foie K70-K77

    Terrain N° 3 HEPATITE
    • HEPATITE C CHRONIQUE
    • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
    • HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
    • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • Cf. CONTRE INDICATIONS
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
    CIM 10
    • Hépatite virale B15-B19
    • Maladie alcoolique du foie K70
    • Maladie toxique du foie K71
    • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
    • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
    • Hépatite chronique active, non classée ailleurs K732
    • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
    • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
    • Hépatite virale chronique C B182

    Terrain N° 4 INFECTION VIRALE
    • HEPATITE VIRALE
    • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
    • HEPATITE C CHRONIQUE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
    • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • Cf. CONTRE INDICATIONS
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
    CIM 10
    • Infections virales caractérisées par des lésions cutanéomuqueuses B00-B09
    • Hépatite virale B15-B19
    • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
    • Autres maladies virales B25-B34
    • Virus, cause de maladies classées dans d'autres chapitres B97
    • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
    • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
    • Hépatite virale chronique C B182

    Terrain N° 5 ANOREXIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
      • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
      • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
      • ARRETER LE TRAITEMENT
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
      CIM 10
      • Autres troubles dissociatifs [de conversion] F448
      • Anorexie mentale F500
      • Anorexie mentale atypique F501
      • Anorexie R630

      Terrain N° 6 NAUSEES VOMISSEMENTS
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
        • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
        • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • ARRETER LE TRAITEMENT
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
        CIM 10
        • Nausées et vomissements R11

        Terrain N° 7 ICTERE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
          • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
          • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • ARRETER LE TRAITEMENT
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
          CIM 10
          • Hyperbilirubinémie, avec ou sans ictère, non classée ailleurs R17

          Terrain N° 8 TROUBLE COLORATION SELLES
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
            • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
            • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
            • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
            • ARRETER LE TRAITEMENT
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
            CIM 10
            • Non attribuable ..

            Terrain N° 9 HEPATOMEGALIE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
              • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
              • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
              • ARRETER LE TRAITEMENT
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
              CIM 10
              • Hépatomégalie, non classée ailleurs R160

              Terrain N° 10 DOULEUR
              • DOULEUR ABDOMINALE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
              • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
              • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
              • ARRETER LE TRAITEMENT
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
              CIM 10
              • Douleur, non classée ailleurs R52
              • Douleurs abdominales, autres et non précisées R104

              Terrain N° 11 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
              • TRT PAR CORTICOIDE
              • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
              CIM 10
              • Non concerné .

              Terrain N° 12 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
              • INGESTION D'ALCOOL
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
              CIM 10
              • Non concerné .

              Terrain N° 13 FEMME EN AGE DE PROCREER
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • UTILISER UNE CONTRACEPTION MECANIQUE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                CIM 10
                • Non concerné .

                Terrain N° 14 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                  CIM 10
                  • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

                  Terrain N° 15 HYPERLIPIDEMIE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                    CIM 10
                    • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

                    Terrain N° 16 SUJET AGE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                      • Cf. POSOLOGIE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                      CIM 10
                      • Non concerné .

                      Terrain N° 17 ALCOOLISME CHRONIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE D'OSTEONECROSE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                        CIM 10
                        • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

                        Terrain N° 18 OBESITE
                        • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE D'OSTEONECROSE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                        CIM 10
                        • Obésité et surpoids E66
                        • Non concerné .

                        Terrain N° 19 DEFICIT IMMUNITAIRE
                        • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE D'OSTEONECROSE
                        • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                        • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                        • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                        CIM 10
                        • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

                        Terrain N° 20 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                        • TRT PAR ZIDOVUDINE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE DE NEUTROPENIE
                        • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                        CIM 10
                        • Non concerné .
                        Terrain N° 21 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
                          • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
                          • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                          • RISQUE FATAL
                          • HEPATOTOXICITE
                          • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                          • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
                          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                          • RISQUE DE RHABDOMYOLYSE
                          • RESPECTER LA POSOLOGIE
                          • RISQUE DE PRISE DE POIDS
                          • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                          • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                          • RISQUE D'OSTEONECROSE
                          • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                          • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                          • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                          • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
                          CIM 10
                          • Non concerné .




                          - Commentaires du RCP :
                          La névirapine doit être administrée en association à au moins deux autres agents antirétroviraux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                          La névirapine ne doit pas être utilisée comme seul traitement antirétroviral étant donné qu'un antirétroviral utilisé en monothérapie peut conduire à une résistance virale.

                          Les 18 premières semaines du traitement par névirapine constituent une période critique nécessitant une surveillance étroite des patients afin de déceler l'éventuelle survenue de réactions cutanées sévères, menaçant le pronostic vital (y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de syndrome de Lyell) et d'hépatite/insuffisance hépatique graves.
                          Le risque de réactions hépatiques ou de réactions cutanées est plus grand au cours des 6 premières semaines de traitement. Cependant, le risque de développer une réaction hépatique demeure au-delà de cette période, et la surveillance doit être poursuivie à intervalle régulier. Le sexe féminin et un taux de CD4 élevé (> 250/mm3 chez les femmes adultes et > 400/mm3 chez les hommes adultes) lors de l'initiation du traitement par névirapine sont associés à un risque plus élevé d'événements indésirables hépatiques si le patient a une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable - c'est-à-dire une concentration > ou = 50 copies/ml - à l'instauration du traitement par névirapine. Etant donné que des cas d'hépatotoxicité graves et menaçant le pronostic vital ont été observés lors des essais contrôlés et non contrôlés conduits principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou égale à 50 copies/ml, le traitement par névirapine ne doit pas être instauré chez les femmes adultes avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules/mm3 ou chez les hommes adultes avec un taux de CD4 supérieur à 400 cellules/mm3 dont la charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 est détectable, à moins que le bénéfice attendu ne dépasse le risque potentiel.
                          Dans certains cas, l'atteinte hépatique a progressé malgré l'arrêt du traitement. Les patients présentant des signes ou des symptômes d'hépatite, une réaction cutanée sévère ou des réactions d'hypersensibilité doivent arrêter de prendre la névirapine et doivent consulter immédiatement un médecin. Le traitement par névirapine ne doit pas être réintroduit à la suite de réactions sévères hépatiques, cutanées ou d'hypersensibilité (Cf. rubrique "Contre-indications").

                          La dose recommandée doit être strictement respectée, en particulier au cours de la période d'initiation de 14 jours (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                          - Atteintes cutanées
                          Des éruptions cutanées sévères, mettant en jeu le pronostic vital, y compris des cas fatals, sont survenues chez des patients traités par névirapine, principalement au cours des 6 premières semaines du traitement. Il s'agit de cas de syndrome de Stevens-Johnson, de cas de syndrome de Lyell et de réactions d'hypersensibilité caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et des atteintes viscérales. Les patients doivent être étroitement surveillés au cours des 18 premières semaines de traitement. En cas de survenue d'une éruption cutanée isolée, son évolution doit être étroitement surveillée. L'administration de névirapine doit être définitivement interrompue dans tous les cas de survenue d'une éruption cutanée sévère ou d'une éruption accompagnée de symptômes généraux (tels que fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, douleur musculaire ou articulaire ou malaise général), y compris en cas de syndrome de Stevens-Johnson, ou de syndrome de Lyell. La névirapine doit être interrompue définitivement chez tout patient présentant une réaction d'hypersensibilité (éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux et d'atteintes viscérales telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale).

                          L'administration de névirapine à une dose supérieure à la posologie recommandée est susceptible d'accroître la fréquence et la gravité des effets indésirables cutanés comme les syndromes de Stevens-Johnson et les syndromes de Lyell.

                          Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou hépatiques liées à la prise de névirapine.

                          L'administration concomitante de prednisone (40 mg/jour pendant les 14 premiers jours de traitement par névirapine à libération immédiate), ne semble pas réduire l'incidence des éruptions cutanées liées au traitement par névirapine, et pourrait être associée à une augmentation de l'incidence et de la sévérité des éruptions cutanées au cours des 6 premières semaines de traitement par la névirapine.

                          Certains facteurs de risque, favorisant la survenue d'atteintes cutanées graves, ont été identifiés : non-respect de la période d'initiation de 14 jours, et délai prolongé entre l'apparition des premiers symptômes et la consultation médicale. Les femmes semblent présenter un risque plus élevé de développer une éruption cutanée que les hommes, qu'elles reçoivent ou non un traitement comprenant la névirapine.

                          Il est recommandé d'expliquer aux patients qu'une des principales manifestations de toxicité de la névirapine sont des éruptions cutanées. Ils doivent être informés de la nécessité de consulter rapidement leur médecin en cas de survenue d'une éruption cutanée et d'éviter tout retard entre les premiers symptômes et la consultation médicale. La majorité des éruptions cutanées associées à la névirapine survient au cours des 6 premières semaines de traitement. Leur apparition doit donc être étroitement surveillée chez les patients traités au cours de cette période.

                          Les patients doivent être informés qu'ils ne doivent pas commencer le traitement par névirapine comprimés à libération prolongée tant qu'une éruption cutanée survenue au cours de la période d'initiation de 14 jours de traitement par névirapine à libération immédiate n'est pas résolue. La posologie de névirapine à libération immédiate une fois par jour ne doit pas être poursuivie au-delà d'une durée de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être envisagé en raison d'un possible risque de sous-exposition et de résistance.

                          En cas de survenue d'une éruption cutanée sévère ou s'accompagnant de signes généraux (par exemple fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, douleurs musculaires ou articulaires, malaise général), le patient doit interrompre le traitement et consulter immédiatement un médecin. La névirapine ne doit pas être ré-administré dans ce cas.

                          En cas de survenue d'un rash possiblement associé à la prise de névirapine, les tests de la fonction hépatique doivent être réalisés. Les patients présentant une élévation modérée à sévère des taux d'ASAT ou ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, doivent arrêter définitivement le traitement par névirapine.

                          En cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité, (éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie, lymphadénopathie, ainsi que d'atteintes viscérales telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale), le traitement par névirapine doit être immédiatement interrompu et ne doit pas être réintroduit (Cf. rubrique "Contre-indications").

                          - Atteintes hépatiques
                          Des manifestations d'hépatotoxicité sévères, menaçant le pronostic vital, sont survenues chez des patients traités par la névirapine, y compris des cas fatals d'hépatite fulminante. Les 18 premières semaines de traitement sont une période critique qui nécessite une surveillance étroite. Le risque de réaction hépatique est plus important pendant les 6 premières semaines de traitement. Cependant, le risque est toujours présent après cette période et une surveillance doit être maintenue à intervalles réguliers pendant tout le traitement.

                          Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou hépatiques liées à la prise de névirapine.

                          Des taux d'ALAT ou d'ASAT élevés supérieurs à 2,5 fois la valeur normale et/ou une co-infection avec les virus de l'hépatite chronique virale B et/ou C au début du traitement antirétroviral sont associés à un risque plus élevé de survenue d'effets indésirables hépatiques au cours du traitement antirétroviral en général, y compris avec la névirapine.

                          Le sexe féminin et un taux de CD4 élevé à l'instauration du traitement par la névirapine chez les patients naïfs sont associés à un risque plus élevé de développer des événements indésirables hépatiques. Dans une analyse rétrospective d'études cliniques poolées portant sur la névirapine comprimés à libération immédiate les femmes avaient trois fois plus de risque que les hommes de présenter des réactions hépatiques symptomatiques, souvent associées à un rash (5,8 % vs 2,2 %), et les patients naïfs, de sexe féminin ou masculin, avec une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable et présentant des taux élevés de CD4 lors de l'initiation du traitement par névirapine avaient également un risque plus élevé de réactions hépatiques symptomatiques avec la névirapine.
                          Principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou égale à 50 copies/ml, les femmes ayant des taux de CD4 > 250 cellules/mm3 avaient un risque 12 fois plus élevé de présenter des effets indésirables hépatiques symptomatiques en comparaison aux femmes ayant des taux de CD4 < 250 cellules/mm3 (11 % vs 0,9 %). Une augmentation du risque était observée chez les hommes avec une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable et des taux de CD4 > 400 cellules/mm3 par comparaison aux hommes avec des taux de CD4 < 400 cellules/mm3 (6,3 % vs 1,2 %). Ce risque accru de toxicité basé sur des valeurs seuils du taux de CD4 n'a pas été observé chez les patients avec une charge virale du VIH-1 indétectable (c'est-à-dire une concentration < 50 copies/ml).

                          Les patients doivent être informés que les réactions hépatiques sont l'une des manifestations majeures de la toxicité de la névirapine, et qu'elles exigent une surveillance étroite au cours des 18 premières semaines de traitement. Ils doivent être informés de la nécessité d'arrêter la névirapine en cas de survenue de symptômes évocateurs d'une hépatite et de consulter immédiatement un médecin, qui effectuera des tests de la fonction hépatique.

                          - Surveillance hépatique
                          Un bilan biochimique incluant les paramètres fonctionnels hépatiques doit être effectué avant le début du traitement par la névirapine et à intervalles réguliers au cours du traitement.

                          Des anomalies fonctionnelles hépatiques ont été constatées chez des patients traités par la névirapine, dans certains cas, au cours des premières semaines de traitement.

                          Des élévations asymptomatiques des taux d'enzymes hépatiques ont été fréquemment décrites, elles ne constituent pas une contre-indication formelle au traitement par la névirapine. Une élévation asymptomatique des Gamma-GT ne nécessite pas l'arrêt du traitement.

                          Un contrôle de la fonction hépatique doit être réalisé toutes les 2 semaines pendant les 2 premiers mois de traitement, lors du 3ème mois, puis régulièrement. La fonction hépatique doit être contrôlée en cas de survenue de signes ou de symptômes évocateurs d'une hépatite et/ou d'une réaction d'hypersensibilité.

                          Chez les patients recevant déjà la névirapine à libération immédiate deux fois par jour et qui le remplacent par la névirapine à libération prolongée une fois par jour, il n'est pas nécessaire de modifier la surveillance prévue.

                          En cas d'élévation des taux d'ALAT ou d'ASAT à des valeurs supérieures ou égales à 2,5 fois la valeur normale avant ou pendant le traitement, la fonction hépatique doit être contrôlée plus fréquemment lors de visites de suivi régulières. La névirapine ne doit pas être administrée en cas de taux d'ASAT ou d'ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu'à ce que les taux de base d'ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois supérieurs à la valeur normale (Cf. rubrique "Contre-indications").

                          Les médecins et les patients doivent être vigilants en ce qui concerne les signes précoces ou les symptômes d'hépatite (anorexie, nausées, ictère, bilirubinurie, selles décolorées, hépatomégalie ou douleur hépatique à la palpation). Les patients doivent être informés de la nécessité d'une consultation médicale rapide en cas de survenue de ces symptômes.

                          En cas d'élévation des taux d'ALAT ou d'ASAT supérieure à 5 fois la normale pendant le traitement, la névirapine doit être immédiatement arrêtée. En cas de retour aux valeurs initiales des taux d'ALAT ou d'ASAT et si le patient n'a pas présenté de signes cliniques ou de symptômes d'hépatite, de rash, de symptômes généraux ou d'autres signes suggérant une atteinte des organes, une ré-administration de la névirapine peut être envisagée, au cas par cas, à la dose initiale de névirapine à libération immédiate une fois par jour pendant 14 jours suivi de névirapine comprimés à libération prolongée une fois par jour. Dans ce cas une surveillance plus fréquente de la fonction hépatique est nécessaire. Si les anomalies de la fonction hépatique réapparaissent, la névirapine doit être définitivement arrêtée.

                          En cas de survenue de manifestations cliniques d'hépatite, caractérisées par une anorexie, des nausées, des vomissements, un ictère ET des anomalies biologiques (anomalie modérée à sévère des paramètres biologiques hépatiques (à l'exception des gamma-GT)), la névirapine doit être définitivement arrêtée. La névirapine ne doit pas être ré-administrée chez des patients ayant nécessité un arrêt définitif du traitement à la suite de manifestations cliniques d'hépatite liées à l'administration de névirapine.

                          - Maladie hépatique
                          La sécurité et l'efficacité de la névirapine chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique n'ont pas été établies. La névirapine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C, voir rubrique "Contre-indications"). Les résultats pharmacocinétiques suggèrent la prudence lors de l'administration de la névirapine chez des patients présentant une atteinte modérée de la fonction hépatique (Child-Pugh classe B). Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.

                          Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.

                          - Autres mises en garde

                          - Prophylaxie post-exposition
                          Des cas d'hépatotoxicité grave, y compris une insuffisance hépatique ayant nécessité une transplantation ont été rapportés chez des individus non infectés par le VIH ayant reçu des doses répétées de névirapine à titre de prophylaxie post-exposition (utilisation non validée).
                          Aucune étude spécifique évaluant l'utilisation de la névirapine à titre de prophylaxie post-exposition et particulièrement en termes de durée de traitement n'a été réalisée ; en conséquence, cette utilisation est fortement déconseillée.

                          La névirapine associée à d'autres traitements anti-rétroviraux n'étant pas un traitement curatif des patients infectés par le VIH-1, des pathologies dues à la progression de l'infection ne sont pas exclues sous traitement, y compris des infections opportunistes.

                          Il faut déconseiller aux patientes traitées par névirapine la prise de toute méthode hormonale autre que l'acétate de dépo-médroxyprogestérone (DMPA) en tant que moyen unique de contraception, puisque la névirapine risque de diminuer les taux plasmatiques de ces médicaments. L'association à une méthode de contraception mécanique est donc recommandée (par exemple préservatif masculin). Cette méthode de contraception permet de plus de réduire le risque de transmission du VIH. Si un traitement postménopausique à base d'hormones est utilisé, son efficacité thérapeutique doit être surveillée en cas de traitement concomitant par la névirapine.

                          - Poids corporel et paramètres métaboliques
                          Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
                          Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.

                          Au cours d'études cliniques, la névirapine a été associée à une augmentation du HDL-cholestérol et à une amélioration globale du rapport cholestérol total sur HDL-cholestérol. Cependant, en l'absence d'études spécifiques, l'impact clinique de ces résultats n'est pas connu. De plus, il n'a pas été démontré que la névirapine entraîne des troubles de la glycémie.

                          - Ostéonécrose
                          L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

                          - Syndrome de restauration immunitaire
                          Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jiroveci. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.

                          Les données pharmacocinétiques disponibles suggèrent que l'utilisation concomitante de rifampicine et de névirapine n'est pas recommandée. Par ailleurs, l'association de névirapine avec les médicaments suivants n'est pas recommandée : efavirenz, kétoconazole, étravirine, rilpivirine, elvitégravir (en association avec le cobicistat), atazanavir (en association avec le ritonavir), fosamprénavir (lorsqu'il n'est pas administré en association avec une faible dose de ritonavir) (Cf. rubrique "Interactions").

                          Une granulocytopénie est fréquemment associée à la zidovudine. Par conséquent, les patients recevant de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine, particulièrement les patients pédiatriques et ceux recevant des doses élevées de zidovudine ou les patients présentant une insuffisance médullaire, en particulier ceux à un stade avancé de la maladie liée au VIH, ont un risque augmenté de granulocytopénie. Chez ces patients, les paramètres hématologiques doivent être étroitement surveillés.

                          Aucune donnée n'est disponible sur l'interchangeabilité des comprimés à libération prolongée de névirapine dosés à 100 mg et les comprimés à libération prolongée dosés à 400 mg, par conséquent, les comprimés à libération prolongée dosés à 100 mg ne doivent pas être administrés chez l'adulte.

                          - Lactose
                          La névirapine comprimés à libération prolongée contient 400 mg de lactose par dose journalière maximale recommandée.
                          Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

                          Certains patients ont signalé la présence de résidus dans leurs selles pouvant ressembler à des comprimés intacts. D'après les données disponibles à ce jour, il n'a pas été démontré que cela ait une incidence sur la réponse thérapeutique.
                          Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 08/07/2021

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