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Voie(s) d'administration : |
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Forme(s) pharmaceutique(s) : |
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Comprimé à libération prolongée. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
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Excipient(s) |
Précision(s) composition : |
Chaque comprimé à libération prolongée contient 100 mg de névirapine (sous forme anhydre). Excipient à effet notoire : Chaque comprimé à libération prolongée contient 100 mg de lactose (sous forme monohydratée). |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
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Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, (inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse), Code ATC : J05AG01. * Mécanisme d'action La névirapine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du VIH-1. La névirapine est un inhibiteur non compétitif de la transcriptase inverse du VIH-1, mais n'a aucun effet inhibiteur biologiquement significatif sur la transcriptase inverse du VIH-2 ou sur les ADN-polymérases alpha, bêta, gamma ou delta des eucaryotes. * Activité antivirale in vitro La valeur médiane de la concentration inhibitrice à 50 % (CE50) de la névirapine a été de 63 nM contre un ensemble d'isolats du VIH-1 du groupe M, de sous-types A, B, C, D, F, G et H, et de formes recombinantes circulantes (circulating recombinant forms, CRF) CRF01 AE, CRF02-AG et CRF12-BF se répliquant dans des cellules humaines embryonnaires de rein 293. Dans un ensemble de 2923 isolats cliniques du VIH-1 principalement de sous-type B, la valeur moyenne de la CE50 a été de 90 nM. Des valeurs similaires de la CE50 sont obtenues lorsque l'activité antivirale de la névirapine est mesurée dans des cellules mononuclées du sang périphérique, des macrophages dérivés de monocytes ou une lignée cellulaire lymphoblastoïde. La névirapine n'a aucune activité antivirale en culture cellulaire contre des isolats de VIH-1 de groupe O ou des isolats du VIH-2. La névirapine en association avec l'éfavirenz a montré une forte activité antagoniste contre le VIH-1 in vitro (Cf. rubrique "Interactions") et a montré des effets additifs à antagonistes avec l'inhibiteur de protéase ritonavir ou avec l'inhibiteur de fusion enfuvirtide. La névirapine en association avec les inhibiteurs de protéase amprénavir, atazanavir, indinavir, lopinavir, nelfinavir, saquinavir et tipranavir, et avec les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse abacavir, didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine, ténofovir et zidovudine a montré une activité contre le VIH-1 additive à synergique. L'activité in vitro anti-VIH-1 de la névirapine a été antagonisée par l'adéfovir, médicament contre le virus de l'hépatite B, et par la ribavirine, médicament contre le virus de l'hépatite C. * Résistances Des isolats du VIH-1 présentant une sensibilité réduite (de 100 à 250 fois) à la névirapine émergent dans des cultures cellulaires. L'analyse génotypique a montré l'existence des mutations Y181C et/ou V106A sur le gène de la transcriptase inverse du VIH-1 en fonction de la souche virale et de la lignée cellulaire utilisées. Le délai d'apparition d'une résistance à la névirapine dans les cultures cellulaires n'a pas été modifié lorsque la névirapine a été utilisée en association avec plusieurs autres INNTI. L'analyse génotypique des isolats provenant de patients naïfs de traitement antirétroviral présentant un échec virologique (n = 71) recevant la névirapine une fois par jour (n = 25) ou deux fois par jour (n = 46) en association avec la lamivudine et la stavudine pendant 48 semaines a montré que les isolats provenant respectivement de 8 patients sur 25 et de 23 patients sur 46 contenaient au moins l'une des substitutions associées à une résistance aux INNTI suivantes : Y181C, K101E, G190A/S, K103N, V106A/M, V108I, Y188C/L, A98G, F227L et M230L. Une analyse génotypique a été effectuée sur des isolats provenant de 86 patients naïfs de traitements antirétroviraux ayant interrompu l'étude VERxVE (1100.1486) après avoir présenté un échec virologique (rebond, réponse partielle), ou à la suite d'un événement indésirable ou ayant présenté une augmentation transitoire de la charge virale au cours de l'étude. L'analyse de ces échantillons de patients traités par névirapine à libération immédiate deux fois par jour ou névirapine à libération prolongée une fois par jour, en association avec le ténofovir et l'emtricitabine, a montré que les isolats provenant de 50 patients contenaient des mutations de résistance attendues avec un schéma thérapeutique à base de névirapine. Parmi ces 50 patients, 28 ont développé une résistance à l'éfavirenz et 39 ont développé une résistance à l'étravirine (la mutation de résistance apparaissant le plus fréquemment étant Y181C). Aucune différence n'a été observée sur la base de la formulation administrée (libération immédiate deux fois par jour ou libération prolongée une fois par jour). Les mutations observées lors de l'échec ont été celles attendues avec un schéma posologique à base de névirapine. Deux nouvelles substitutions sur des codons précédemment associés à une résistance à la névirapine ont été observées : un patient avec la mutation Y181I dans le groupe névirapine à libération prolongée et un patient avec la mutation Y188N dans le groupe névirapine à libération immédiate ; la résistance à la névirapine a été confirmée par le phénotype. * Résistances croisées L'émergence rapide de souches du VIH présentant une résistance croisée aux INNTI a été observée in vitro. Une résistance croisée avec la délavirdine et l'éfavirenz est attendue an cas d'echec virologique avec la névirapine. En fonction des résultats des tests de résistance, un traitement contenant l'étravirine pourrait être utilisé par la suite. Une résistance croisée entre la névirapine et les inhibiteurs de la protéase, les inhibiteurs de l'intégrase ou les inhibiteurs d'entrée est improbable dans la mesure où les cibles enzymatiques impliquées sont différentes. De même, le risque d'une résistance croisée entre la névirapine et les INTI est faible dans la mesure où les molécules ont des sites de liaison différents sur la transcriptase inverse. * Résultats cliniques Ce médicament a été évalué pour le traitement des patients naïfs et pour celui des patients préalablement traités par des antirétroviraux. * Etudes cliniques avec les comprimés à libération prolongée L'efficacité clinique de la névirapine à libération prolongée est basée sur les données à 48 semaines d'une étude en cours, randomisée, en double aveugle, double placebo de phase 3 (VERxVE - étude 1100.1486) menée chez des patients naïfs de traitement, et sur les données à 24 semaines d'une étude en cours, ouverte, randomisée effectuée chez des patients ayant remplacé la névirapine comprimés à libération immédiate administré deux fois par jour par la névirapine comprimés à libération prolongée administré une fois par jour (TRANxITION - étude 1100.1526). Patients naïfs de traitement L'étude VERxVE (étude 1100.1486) est une étude de phase 3 dans laquelle des patients naïfs de traitement ont reçu de la névirapine 200 mg à libération immédiate une fois par jour pendant 14 jours, puis ont été randomisés pour recevoir soit de la névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour, soit de la névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour. Tous les patients ont reçu l'association ténofovir + emtricitabine en traitement de fond. La randomisation a été stratifiée selon le taux d'ARN du VIH-1 à la sélection (< ou = 100000 copies/ml et > 100000 copies/ml). Un certain nombre de caractéristiques démographiques et pathologiques initiales sont présentées ci-dessous. Caractéristiques démographiques et pathologiques initiales dans l'étude 1100.1486. n Névirapine à libération immédiate : n = 508 (*) Névirapine à libération prolongée : n = 505 . Sexe Homme Névirapine à libération immédiate : 85 % Névirapine à libération prolongée : 85 % Femme Névirapine à libération immédiate : 15 % Névirapine à libération prolongée : 15 % . Race Blanche Névirapine à libération immédiate : 74 % Névirapine à libération prolongée : 77 % Noire Névirapine à libération immédiate : 22 % Névirapine à libération prolongée : 19 % Asiatique Névirapine à libération immédiate : 3 % Névirapine à libération prolongée : 3 % Autre (**) Névirapine à libération immédiate : 1 % Névirapine à libération prolongée : 2 % . Région Amérique du Nord Névirapine à libération immédiate : 30 % Névirapine à libération prolongée : 28 % Europe Névirapine à libération immédiate : 50 % Névirapine à libération prolongée : 51 % Amérique latine Névirapine à libération immédiate : 10 % Névirapine à libération prolongée : 12 % Afrique Névirapine à libération immédiate : 11 % Névirapine à libération prolongée : 10 % . Concentration plasmatique initiale de l'ARN du VIH-1 (log10 copies/ml) Moyenne (SD) Névirapine à libération immédiate : 4,7 (0,6) Névirapine à libération prolongée : 4,7 (0,7) < ou = 100000 Névirapine à libération immédiate : 66 % Névirapine à libération prolongée : 67 % > 100000 Névirapine à libération immédiate : 34 % Névirapine à libération prolongée : 33 % . Taux initial des CD4 (cellules/mm3) Moyenne (SD) Névirapine à libération immédiate : 228 (86) Névirapine à libération prolongée : 230 (81) . Sous-type de VIH-1 B Névirapine à libération immédiate : 71 % Névirapine à libération prolongée : 75 % Non-B Névirapine à libération immédiate : 29 % Névirapine à libération prolongée : 24 % (*) Dont 2 patients ayant été randomisés mais n'ayant jamais reçu les médicaments à l'étude. (**) Dont Indiens d'Amérique/natifs d'Alaska et Hawaïens/autochtones des îles pacifiques. Les données suivantes décrivent les résultats à la semaine 48 de l'étude VERxVE (1100.1486). Ces résultats comprennent ceux de l'ensemble des patients randomisés après la période d'initiation du traitement de 14 jours avec la névirapine à libération immédiate et ayant reçu au moins une dose de médicament en aveugle. Résultats à la semaine 48 de l'étude 1100.1486 (*) n Névirapine à libération immédiate : n = 506 Névirapine à libération prolongée : n = 505 . Répondeur virologique (ARN du VIH-1 < 50 copies/ml) Névirapine à libération immédiate : 75,9 % Névirapine à libération prolongée : 81,0 % . Echec virologique Névirapine à libération immédiate : 5,9 % Névirapine à libération prolongée : 3,2 % Absence de suppression jusqu'à la semaine 48 Névirapine à libération immédiate : 2,6 % Névirapine à libération prolongée : 1,0 % Rebond Névirapine à libération immédiate : 3,4 % Névirapine à libération prolongée : 2,2 % . Arrêt du traitement avant la semaine 48 Névirapine à libération immédiate : 18,2 % Névirapine à libération prolongée : 15,8 % Décès Névirapine à libération immédiate : 0,6 % Névirapine à libération prolongée : 0,2 % Evénements indésirables Névirapine à libération immédiate : 8,3 % Névirapine à libération prolongée : 6,3 % Autre (**) Névirapine à libération immédiate : 9,3 % Névirapine à libération prolongée : 9,4 % (*) Dont les patients ayant reçu au moins une dose de médicament en aveugle après la randomisation. Les patients ayant arrêté le traitement au cours de la période d'initiation ont été exclus. (**) Dont les cas suivants : perdu de vue, retrait du consentement, non-observance, absence d'efficacité, grossesse et autre. A la semaine 48, le changement moyen par rapport aux valeurs initiales du taux des lymphocytes CD4 a été respectivement de 184 cellules/mm3 et de 197 cellules/mm3 pour les groupes traités respectivement par névirapine à libération immédiate et névirapine à libération prolongée. Les données suivantes décrivent les résultats à la semaine 48 de l'étude 1100.1486 (après la randomisation) en fonction de la charge virale initiale. Résultats à la semaine 48 de l'étude 1100.1486 par rapport à la charge virale initiale (*) Strate de la charge virale initiale du VIH-1 (copies/ml) < ou = 100000 Nombre de répondeurs/nombre total (%) névirapine à libération immédiate : 240/303 (79,2 %) Nombre de répondeurs/nombre total (%) névirapine à libération prolongée : 267/311 (85,0 %) Différence en % (IC à 95 %) : 6,6 (0,7 ; 12,6) Strate de la charge virale initiale du VIH-1 (copies/ml) > 100000 Nombre de répondeurs/nombre total (%) névirapine à libération immédiate : 144/203 (70,9 %) Nombre de répondeurs/nombre total (%) névirapine à libération prolongée : 142/194 (73,2 %) Différence en % (IC à 95 %) : 2,3 (-6,6 ; 11,1) Total Nombre de répondeurs/nombre total (%) névirapine à libération immédiate : 384/506 (75,9 %) Nombre de répondeurs/nombre total (%) névirapine à libération prolongée : 409/505 (81,0 %) Différence en % (IC à 95 %) : 4,9 (-0,1 ; 10,0) (**) (*) Dont les patients ayant reçu au moins une dose de médicament en aveugle après la randomisation. Les patients ayant arrêté le traitement au cours de la phase d'initiation ont été exclus. (**) Sur la base de tests statistiques de Cochrane avec une correction de continuité pour le calcul de la variance. Le pourcentage global de répondeurs au traitement observés au cours de l'étude 1100.1486 (y compris la période d'initiation), quelle que soit la formulation, a été de 793/1068 = 74,3 %. Le dénominateur 1 068 comprend 55 patients ayant arrêté le traitement au cours de la période d'initiation et deux patients randomisés n'ayant jamais été traités avec la dose randomisée. Le numérateur 793 est le nombre de patients ayant répondu au traitement à 48 semaines (384 avec la formulation à libération immédiate et 409 avec la formulation à libération prolongée). Lipides, changement par rapport aux valeurs initiales Les changements par rapport aux valeurs initiales des concentrations de lipides à jeun sont présentés ci-dessous. Résumé des valeurs des lipides à l'initiation (sélection) et à la semaine 48 de l'étude 1100.1486 LDL (mg/dl) Névirapine à libération immédiate : valeur initiale (moyenne) n = 503 : 98,8 Névirapine à libération immédiate : semaine 48 (moyenne) n = 407 : 110,0 Névirapine à libération immédiate : pourcentage de changement (*) n = 406 : +9 Névirapine à libération prolongée : valeur initiale (moyenne) n = 505 : 98,3 Névirapine à libération prolongée : semaine 48 (moyenne) n = 419 : 109,5 Névirapine à libération prolongée : pourcentage de changement (*) n = 419 : +7 HDL (mg/dl) Névirapine à libération immédiate : valeur initiale (moyenne) n = 503 : 38,8 Névirapine à libération immédiate : semaine 48 (moyenne) n = 407 : 52,2 Névirapine à libération immédiate : pourcentage de changement (*) n = 406 : +32 Névirapine à libération prolongée : valeur initiale (moyenne) n = 505 : 39,0 Névirapine à libération prolongée : semaine 48 (moyenne) n = 419 : 50,0 Névirapine à libération prolongée : pourcentage de changement (*) n = 419 : +27 Cholestérol total (mg/dl) Névirapine à libération immédiate : valeur initiale (moyenne) n = 503 : 163,8 Névirapine à libération immédiate : semaine 48 (moyenne) n = 407 : 186,5 Névirapine à libération immédiate : pourcentage de changement (*) n = 406 : +13 Névirapine à libération prolongée : valeur initiale (moyenne) n = 505 : 163,2 Névirapine à libération prolongée : semaine 48 (moyenne) n = 419 : 183,8 Névirapine à libération prolongée : pourcentage de changement (*) n = 419 : +11 Cholestérol total/HDL Névirapine à libération immédiate : valeur initiale (moyenne) n = 503 : 4,4 Névirapine à libération immédiate : semaine 48 (moyenne) n = 407 : 3,8 Névirapine à libération immédiate : pourcentage de changement (*) n = 406 : -14 Névirapine à libération prolongée : valeur initiale (moyenne) n = 505 : 4,4 Névirapine à libération prolongée : semaine 48 (moyenne) n = 419 : 3,9 Névirapine à libération prolongée : pourcentage de changement (*) n = 419 : -12 Triglycérides (mg/dl) Névirapine à libération immédiate : valeur initiale (moyenne) n = 503 : 131,2 Névirapine à libération immédiate : semaine 48 (moyenne) n = 407 : 124,5 Névirapine à libération immédiate : pourcentage de changement (*) n = 406 : -9 Névirapine à libération prolongée : valeur initiale (moyenne) n = 505 : 132,8 Névirapine à libération prolongée : semaine 48 (moyenne) n = 419 : 127,5 Névirapine à libération prolongée : pourcentage de changement (*) n = 419 : -7 (*) Le pourcentage de changement est la médiane des changements intra-patients par rapport aux valeurs initiales pour les patients disposant de valeurs initiales et à 48 semaines, mais il ne constitue pas une simple différence entre les valeurs initiales et les valeurs moyennes à la semaine 48. Patients remplaçant la névirapine à libération immédiate par la névirapine à libération prolongée L'étude TRANxITION (étude 1100.1526) est une étude de phase 3 ayant évalué la tolérance et l'activité antivirale chez des patients remplaçant la névirapine à libération immédiate par la névirapine à libération prolongée. Dans cette étude ouverte, 443 patients déjà traités par une thérapie antivirale contenant de la névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour et dont la concentration d'ARN du VIH-1 était < 50 copies/ml ont été randomisés selon un ratio de 2:1 pour recevoir soit de la névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour, soit de la névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour. Environ la moitié des patients recevaient en traitement de fond ténofovir + emtricitabine, les autres recevaient le sulfate d'abacavir + la lamivudine ou la zidovudine + la lamivudine. Environ la moitié des patients avaient été exposés pendant au moins trois ans à la névirapine à libération immédiate avant de commencer l'étude 1100.1526. 24 semaines après la randomisation dans l'étude TRANxITION, respectivement 92,6 % et 93,6 % des patients traités par névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour ou névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour ont continué à présenter une concentration d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml. * Population pédiatrique Les résultats d'une analyse à 48 semaines de l'étude BI 1100.1368 conduite en Afrique du Sud ont confirmé que les doses de névirapine de 4/7 mg/kg et de 150 mg/m2 étaient bien tolérées et efficaces pour le traitement de la population pédiatrique naïve de traitement antirétroviral. Une amélioration marquée du taux de CD4 était observée au bout de 48 semaines pour les deux groupes de dose. De plus, les deux doses de traitement ont été efficaces sur la réduction de la charge virale. Au cours de cette étude sur 48 semaines, aucun élément inattendu de tolérance n'a été observé dans les deux groupes. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Virus | Résistance |
VIH 1 |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021
* Absorption La pharmacocinétique de la névirapine a été étudiée au cours d'une étude à dose unique (étude 1100.1485) de névirapine à libération prolongée menée chez 17 volontaires sains. La biodisponibilité relative de la névirapine administrée sous forme d'un comprimé de névirapine 400 mg à libération prolongée par rapport à deux comprimés de névirapine 200 mg à libération immédiate a été approximativement de 75 %. La concentration plasmatique maximale moyenne de la névirapine a été de 2060 ng/ml mesurée en moyenne 24,5 heures après l'administration des comprimés de névirapine 400 mg à libération prolongée. La pharmacocinétique de la névirapine à libération prolongée a également été étudiée au cours d'une étude pharmacocinétique à doses multiples (étude 1100.1489) chez 24 patients infectés par le VIH-1 et remplaçant un traitement chronique par la névirapine à libération immédiate par la névirapine à libération prolongée. L'ASC0-24,ss et la Cmin,ss de la névirapine mesurées après 19 jours d'administration à jeun de comprimés de névirapine 400 mg à libération prolongée une fois par jour ont atteint respectivement environ 80 % et 90 % de l'ASC0-24,ss et de la Cmin,ss mesurées lorsque les patients étaient traités par les comprimés de névirapine 200 mg à libération immédiate deux fois par jour. La moyenne géométrique de la Cmin,ss de la névirapine a été de 2770 ng/ml. Lorsque la névirapine à libération prolongée a été administré simultanément à un repas riche en graisses, l'ASC0-24,ss et la Cmin,ss de la névirapine ont atteint respectivement environ 94 % et 98 % de l'ASC0-24,ss et de la Cmin,ss mesurées lorsque les patients étaient traités par les comprimés de névirapine à libération immédiate. La différence observée au niveau de la pharmacocinétique de la névirapine lorsque les comprimés de névirapine à libération prolongée ont été administrés en dehors ou pendant les repas n'a pas été considérée comme cliniquement significative. Les comprimés de névirapine à libération prolongée peuvent par conséquent être administrés avec ou sans nourriture. Certains patients ont signalé la présence de résidus dans leurs selles pouvant ressembler à des comprimés intacts. D'après les données disponibles à ce jour, il n'a pas été démontré que cela ait une incidence sur la réponse thérapeutique. * Distribution La névirapine est lipophile et est essentiellement sous forme non ionisée au pH physiologique. Après injection intraveineuse chez des adultes sains, le volume de distribution (Vdss) de la névirapine a été de 1,21 +/- 0,09 litres/kg, ce qui suggère que la névirapine est largement distribuée chez l'homme. La névirapine franchit facilement la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Le taux de liaison de la névirapine aux protéines plasmatiques est d'environ 60 % quand sa concentration plasmatique est comprise entre 1 à 10 microgrammes/ml. La concentration de la névirapine dans le liquide céphalo-rachidien humain (n = 6) a été égale à 45 % (+/- 5 %) de la concentration plasmatique, soit un rapport voisin de la fraction non liée aux protéines plasmatiques. * Biotransformation et élimination Des études in vivo chez l'homme et in vitro sur microsomes hépatiques humains indiquent que la névirapine est très fortement métabolisée par le système oxydatif du cytochrome P450, donnant naissance à plusieurs métabolites hydroxylés. Les études in vitro sur microsomes hépatiques humains suggèrent que le métabolisme oxydatif de la névirapine est essentiellement médié par les iso-enzymes CYP3A du cytochrome P450, mais que d'autres isoenzymes peuvent jouer un rôle accessoire. Une étude du métabolisme et de l'excrétion a été menée chez huit volontaires sains de sexe masculin après un traitement par la névirapine à raison de 200 mg deux fois par jour jusqu'à l'état d'équilibre suivis d'une dose unique de 50 mg de névirapine marquée au carbone 14. Après récupération de 91,4 +/- 10,5 %, de la dose radioactive administrée, il est apparu que l'excrétion était principalement urinaire (81,3 +/- 11,1 % contre 10,1 +/- 1,5 % pour la voie fécale). Plus de 80 % de la radioactivité urinaire correspondent à des glycuroconjugués des métabolites hydroxylés. On peut en conclure que, le métabolisme par le cytochrome P450, la glycuroconjugaison et l'excrétion urinaire de métabolites glycuroconjugués représentent la principale voie de biotransformation et d'élimination de la névirapine chez l'homme. Seule une faible fraction (< 5 %) de la radioactivité urinaire (représentant moins de 3 % de la dose totale) correspond à la molécule mère intacte, ce qui démontre que l'excrétion rénale joue un rôle mineur dans l'excrétion de la névirapine inchangée. Des données montrent que la névirapine est un inducteur des enzymes métaboliques hépatiques du cytochrome P450. La pharmacocinétique de l'auto-induction se caractérise par une augmentation voisine de 1,5 à 2 fois de la clairance apparente de la névirapine entre la première prise orale et deux à quatre semaines de traitement par 200 à 400 mg/jour. Cette auto-induction résulte également en une diminution correspondante de la demi-vie plasmatique terminale de la névirapine, qui passe d'environ 45 heures (dose unique) à environ 25 à 30 heures après administration réitérée de 200 à 400 mg/jour. * Populations particulières - Insuffisance rénale Les propriétés pharmacocinétiques après administration d'une dose unique de névirapine à libération immédiate ont été comparées chez 23 patients présentant soit une insuffisance rénale légère (50 < ou = CLcr < ou = 80 ml/min) ou modérée (30 < ou = CLcr < ou = 50 ml/min), soit une atteinte rénale sévère (CLcr < 30 ml/min), soit une insuffisance rénale, ou une insuffisance rénale phase terminale nécessitant une dialyse et chez 8 patients présentant une fonction rénale normale (CLcr > 80 ml/min). L'insuffisance rénale (légère, modérée ou sévère) n'a pas entraîné de modification significative des propriétés pharmacocinétiques de névirapine. Cependant, chez les patients présentant une insuffisance rénale en phase terminale nécessitant une dialyse, l'ASC de la névirapine a été réduite de 43,5 % après une période d'exposition de 1 semaine. Une accumulation des métabolites hydroxy de la névirapine dans le plasma a également été observée. Les résultats suggèrent qu'une dose additionnelle chez l'adulte de 200 mg de névirapine à libération immédiate après chaque dialyse peut compenser l'effet de la dialyse sur la clairance de la névirapine. Par ailleurs, chez les patients ayant une clairance à la créatinine > ou = 20 ml/min, une adaptation posologique de la névirapine n'est pas nécessaire. Chez les patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale et sous dialyse, il est recommandé d'administrer après chaque dialyse une dose supplémentaire de névirapine suspension buvable ou comprimés à libération immédiate correspondant à 50 % de la dose quotidienne recommandée de névirapine suspension buvable ou comprimés à libération immédiate, ce qui permettra de compenser les effets de la dialyse sur la clairance de la névirapine. La névirapine en comprimé à libération prolongée n'a pas été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance rénale ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. - Insuffisance hépatique Une étude à l'état d'équilibre a été conduite chez 46 patients ayant une fibrose hépatique, reflet de l'insuffisance hépatique, à un stade : . léger (n = 17 ; score Ishak 1-2), . modéré (n = 20 ; score Ishak 3-4), . ou sévère (n = 9 ; score Ishak 5-6, Child-Pugh classe A chez 8 patients ; le score Child-Pugh n'a pas été évalué chez un patient). Les patients de l'étude recevaient un traitement antirétroviral comprenant de la névirapine 200 mg comprimés à libération immédiate deux fois par jour pendant au moins 6 semaines avant les prélèvements pharmacocinétiques, et présentaient une durée médiane de traitement de 3,4 années. Dans cette étude, le profil pharmacocinétique en doses multiples de la névirapine et des cinq métabolites oxydés n'a pas été modifié. Cependant, environ 15 % de ces patients ayant une fibrose hépatique ont présenté des concentrations résiduelles de névirapine supérieures à 9000 ng/ml (2 fois la concentration résiduelle moyenne habituelle). Les patients présentant une insuffisance hépatique doivent être attentivement surveillés afin de détecter tout signe de toxicité médicamenteuse. Au cours d'une étude pharmacocinétique avec une dose unique de 200 mg de la névirapine comprimés à libération immédiate, chez des patients VIH-négatifs présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh classe A, n = 6 ; Child-Pugh classe B, n = 4), une augmentation significative de l'ASC de la névirapine a été observée chez un patient Child-Pugh B présentant une ascite, suggérant que les patients avec une aggravation de la fonction hépatique et une ascite peuvent présenter un risque d'accumulation de la névirapine dans la circulation systémique. Puisque la névirapine en doses multiples induit son propre métabolisme, cette étude en dose unique peut ne pas refléter l'impact de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique en doses multiples (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). La névirapine comprimés à libération prolongée n'a pas été évaluée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. - Sexe Dans l'étude multinationale 2NN menée avec la névirapine à libération immédiate, une analyse de pharmacocinétique de population a été effectuée sur 1077 patients, incluant 391 femmes. Les femmes ont présenté une diminution de la clairance de la névirapine de 13,8 % par rapport aux hommes. Cette différence n'est pas considérée comme cliniquement significative. Dans la mesure où ni le poids corporel ni l'Indice de Masse Corporelle (IMC) n'ont d'influence sur la clairance de la névirapine, l'influence du sexe ne peut être expliquée par le volume corporel. Les effets du sexe des patients (masculin/féminin) sur la pharmacocinétique de la névirapine à libération prolongée ont été étudiés au cours de l'étude 1100.1486. Les patients de sexe féminin ont tendance à présenter des concentrations résiduelles plus élevées (environ 20 à 30 %) à la fois dans les groupes traités par névirapine à libération prolongée et à libération immédiate. - Personnes âgées La pharmacocinétique de la névirapine chez les adultes infectés par le VIH-1 ne semble pas varier avec l'âge (de 18 à 68 ans). La névirapine n'a pas fait l'objet d'études spécifiques chez des patients de plus de 65 ans. Les patients noirs (n = 80 par groupe) de l'étude 1100.1486 ont montré des concentrations résiduelles environ 30 % supérieures à celles des patients caucasiens (250 à 325 patients par groupe) à la fois dans les bras traités par névirapine à libération immédiate et à libération prolongée au cours de 48 semaines de traitement à la dose de 400 mg/jour. - Population pédiatrique Les données concernant la pharmacocinétique de la névirapine sont issues de deux sources principales : une étude sur 48 semaines chez l'enfant conduite en Afrique du Sud (BI 1100.1368) incluant 123 patients naïfs HIV-1 positifs, âgés de trois mois à 16 ans et une analyse consolidée de 5 protocoles du Paediatric AIDS Clinical Trials Group (PACTG), comprenant 495 patients âgés de 14 jours à 19 ans. Des données pharmacocinétiques provenant de 33 patients (entre 0,77 et 13,7 ans), ayant été prélevés de la totalité des échantillons, ont démontré que la clairance de la névirapine augmentait avec l'âge proportionnellement à l'augmentation de la surface corporelle. Des doses de névirapine de 150 mg/m2 deux fois par jour (après une période d'initiation de 150 mg/m2 une fois par jour) ont conduit à une moyenne géométrique ou une concentration plasmatique résiduelle moyenne entre 4 et 6 microgrammes/ml (comme attendu d'après les données chez l'adulte). De plus, la concentration plasmatique résiduelle de névirapine observée était comparable entre les deux méthodes. L'analyse consolidée issue des protocoles 245, 356, 366, 377 et 403 du Paediatric AIDS Clinical Trials Group (PACTG) a permis l'évaluation des patients pédiatriques de moins de 3 mois (n = 17) inclus dans ces essai PACTG. Les concentrations plasmatiques de névirapine observées étaient dans l'intervalle de celles observées chez l'adulte et chez le reste de la population pédiatrique, mais comportaient plus de variabilité entre les patients, en particulier au cours du deuxième mois de la vie. La pharmacocinétique de la névirapine à libération prolongée a été évaluée au cours de l'étude 1100.1518. Quatre-vingt-cinq patients (âgés de 3 ans à moins de 18 ans) ont reçu une posologie de névirapine à libération immédiate ajustée en fonction du poids ou de la surface corporelle pendant un minimum de 18 semaines, puis leur traitement a été remplacé par névirapine comprimés à libération prolongée (2 × 100 mg, 3 × 100 mg ou 1 × 400 mg une fois par jour) en association avec d'autres antirétroviraux pendant 10 jours. Les rapports des moyennes géométriques observés entre névirapine à libération prolongée et névirapine à libération immédiate ont été d'environ 90 % pour la Cmin,ss et l'ASCss avec des intervalles de confiance à 90 % compris entre 80 et 125 % ; le rapport pour la Cmax,ss a été inférieur et conforme avec une forme pharmaceutique à libération prolongée administrée une fois par jour. Les moyennes géométriques des concentrations plasmatiques résiduelles pré-dose à l'état d'équilibre de la névirapine à libération prolongée ont été respectivement de 3880 ng/ml, 3310 ng/ml et 5350 ng/ml dans les tranches d'âge de 3 ans à < 6 ans, de 6 ans à < 12 ans et de 12 ans à < 18 ans. D'une manière générale, l'exposition chez les enfants a été similaire à celle observée chez les adultes traités par névirapine à libération prolongée dans l'étude 1100.1486. Dans les études de biodisponibilité de doses uniques en groupes parallèles (études 1100.1517 et 1100.1531), les comprimés de névirapine à libération prolongée dosés à 50 et 100 mg ont présenté les caractéristiques d'une formulation à libération prolongée, c'est-à-dire une absorption prolongée et des concentrations maximales moins élevées, similaires aux résultats obtenus lorsqu'un comprimé à libération prolongée dosé à 400 mg a été comparé au comprimé de névirapine à libération immédiate de 200 mg. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et génotoxicité,n'ont pas révélé de risques particuliers pour l'homme autres que ceux observés dans les essais cliniques. Les études de carcinogénicité ont montré que la névirapine induisait des tumeurs hépatiques chez le rat et la souris. Ces manifestations sont plus vraisemblablement liées au puissant potentiel inducteur de la névirapine sur les enzymes hépatiques qu'à un mécanisme génotoxique. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Attention : il n'existe plus de médicament commercialisé correspondant à ce médicament virtuel.
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
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VIRAMUNE LP 100MG CPR NSFP | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
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VIRAMUNE (EPAR) 2011 |
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* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Prescription initiale hospitalière annuelle. * Rétrocession - Arrêté du 15 février 2012 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 22/02/2012). |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 | |
Code UCD13 : | 3400893756355 |
Code UCD7 : | 9375635 |
Code identifiant spécialité : | 6 222 842 7 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 | |
flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 90 comprimé(s)
Code CIP13 | 3400921898750 |
Code CIP7 | 2189875 |
Commercialisation | Supprimé le 19/10/2021 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 26/10/2012 |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 FLACON(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 90 COMPRIME(S) par FLACON(S) |
Matériau(x) |
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Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
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* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
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Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Statut de la présentation |
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AMM 05/02/1998 |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | 1,249 euros HT le 01/04/2021 |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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- Arrêté du 26 septembre 2012 relatif aux conditions de prise en charge des spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 9 octobre 2012). |
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Statut(s) du remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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* Durée de conservation |
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Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture
* Durée de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
INFECTION VIH
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Ce médicament est indiqué, en association à d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des adolescents et des enfants âgés de trois ans et plus et en mesure d'avaler des comprimés, infectés par le VIH-1 (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Les comprimés à libération prolongée ne sont pas adaptés à la période d'initiation de 14 jours chez les patients débutant un traitement par la névirapine. Les autres formulations de névirapine, telles que les comprimés à libération immédiate ou la suspension buvable doivent être utilisées (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). L'expérience acquise avec ce médicament concerne majoritairement des traitements en association avec des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse. Le choix d'un traitement à la suite d'un traitement par ce médicament doit être basé sur l'expérience clinique et les tests de résistance (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). |
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Agent(s) étiologique(s) |
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SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 29/02/2012 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
CIM10 |
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Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
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Dose | ADAPTER MG/PRISE |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
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Posologie MAXIMALE | |
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Dose | 400 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
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Adaptation posologique |
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Recommandation(s) |
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Ce médicament doit être prescrit par des médecins expérimentés dans le traitement de l'infection par le VIH. * Population pédiatrique - Enfants âgés de trois ans et plus et adolescents Les comprimés à libération prolongée de névirapine peuvent être administrés en fonction du poids ou de la surface corporelle du patient (SC). . La période d'initiation du traitement doit être effectuée avec la névirapine comprimés à 200 mg ou la névirapine suspension buvable à 50 mg/5 ml (les 14 premiers jours) Tous les patients pédiatriques doivent commencer le traitement à la dose de 150 mg/m2 (calculée en utilisant la formule de Mosteller) ou 4 mg/kg de poids corporel, administrée une fois par jour pendant les 14 premiers jours. Cette période d'initiation du traitement doit être respectée, car il a été observé qu'elle réduisait la fréquence des éruptions cutanées. La période d'initiation du traitement n'est pas nécessaire si le patient reçoit déjà un traitement chronique de névirapine comprimés à 200 mg ou névirapine suspension buvable, deux fois par jour. . Traitement d'entretien une fois par jour par névirapine comprimés à libération prolongée (après la période d'initiation) Les doses orales recommandées pour les patients pédiatriques sur la base de leur surface corporelle sont décrites ci-dessous. Doses pédiatriques recommandées en fonction de la surface corporelle après la période d'initiation SC (m2) : 0,58-0,83 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 200 (2 × 100 mg) SC (m2) : 0,84-1,16 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 300 (3 × 100 mg) SC (m2) : > ou = 1,17 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 400 (1 × 400 mg) Formule de Mosteller : SC (m2) = racine carrée de [taille (cm) x poids (kg) / 3600] Les doses orales recommandées pour les patients pédiatriques sur la base de leur poids sont décrites ci-dessous. La dose pédiatrique recommandée en fonction du poids corporel dépend de l'âge du patient, les doses recommandées étant différentes pour les enfants âgés de 3 ans à < 8 ans et pour ceux âgés de 8 ans ou plus. Intervalle de poids (kg) pour les patients < 8 ans : 12,5-17,8 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 200 (2 × 100 mg) Intervalle de poids (kg) pour les patients âgés de > ou = 8 ans : 17,9-31,2 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 200 (2 × 100 mg) Intervalle de poids (kg) pour les patients < 8 ans : 17,9-24,9 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 300 (3 × 100 mg) Intervalle de poids (kg) pour les patients âgés de > ou = 8 ans : 31,3-43,7 Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 300 (3 × 100 mg) Intervalle de poids (kg) pour les patients < 8 ans : 25 et plus Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 400 (1 × 400 mg) Intervalle de poids (kg) pour les patients âgés de > ou = 8 ans : 43,8 et plus Dose de névirapine comprimés à libération prolongée (mg) : 400 (1 × 400 mg) Le poids ou la surface corporelle de tous les patients pédiatriques doit être vérifié fréquemment afin de déterminer si une adaptation posologique est nécessaire. La névirapine doit être associée à au moins deux antirétroviraux supplémentaires. Pour les traitements administrés de façon concomitante, il est nécessaire de suivre les doses recommandées par les fabricants. Si l'oubli d'une dose est constaté dans les 12 heures suivant l'heure de prise qui était prévue, le patient doit prendre la dose oubliée dès que possible. Si cet oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure de prise prévue, le patient doit prendre sa prochaine dose à l'heure habituelle. De plus, une suspension buvable à libération immédiate est disponible pour toutes les tranches d'âge pour une administration en deux fois par jour (veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit respectif). - Enfants âgés de moins de trois ans La sécurité et l'efficacité de la névirapine comprimés à libération prolongée n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 3 ans. Aucune donnée n'est disponible. Une suspension buvable à libération immédiate est disponible pour les patients âgés de moins de 3 ans et pour toutes les autres tranches d'âge (veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit respectif). * Recommandations pour la prise en charge thérapeutique Pour tous les patients, la dose totale quotidienne à n'importe quel moment du traitement ne doit pas dépasser 400 mg. Les patients doivent être informés de la nécessité de prendre la névirapine tous les jours conformément à la prescription. En cas de survenue d'une éruption cutanée au cours de la période d'initiation de 14 jours, les patients ne doivent pas débuter le traitement avec la névirapine comprimés à libération prolongée tant que les éruptions cutanées persistent. Les cas d'éruption cutanée isolée doivent être étroitement surveillés (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). La posologie d'initiation du traitement de la névirapine à libération immédiate une fois par jour ne doit pas être poursuivie au-delà d'une durée de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être envisagé en raison d'un possible risque de sous-exposition et de résistance. Tout traitement par névirapine interrompu pendant plus de sept jours doit être réinstauré à la posologie initiale recommandée comprenant la période d'initiation de 2 semaines par la névirapine à libération immédiate. Pour les manifestations de toxicité du produit nécessitant l'interruption du traitement par névirapine, voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi". * Personnes âgées La névirapine n'a pas fait l'objet d'étude chez des patients de plus de 65 ans. * Insuffisance rénale Chez les patients adultes insuffisants rénaux, sous dialyse, une dose additionnelle de 200 mg de névirapine à libération immédiate après chaque dialyse est recommandée. Les patients avec une CLcr > ou = 20ml/min ne nécessitent pas d'adaptation de dose, voir rubrique "Propriétés pharmacocinétiques". Chez les patients pédiatriques insuffisants rénaux et sous dialyse, il est recommandé qu'après chaque dialyse les patients reçoivent une dose supplémentaire de névirapine suspension buvable ou comprimés à libération immédiate équivalente à 50 % de la dose quotidienne recommandée de névirapine suspension buvable ou comprimés à libération immédiate, ce qui permettra de compenser les effets de la dialyse sur la clairance de la névirapine. La névirapine comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiéd chez les patients présentant une insuffisance rénale ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. * Insuffisance hépatique La névirapine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C, voir rubrique "Contre-indications"). Les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée ne nécessitent pas d'adaptation de dose (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). La névirapine comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Recommandation(s) |
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* Précautions particulières d'élimination Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
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Modalité(s) |
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* Mode d'administration Si l'oubli d'une dose est constaté dans les 12 heures suivant l'heure de prise qui était prévue, le patient doit prendre la dose oubliée dès que possible. Si cet oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure de prise prévue, le patient doit prendre sa prochaine dose à l'heure habituelle. Les comprimés à libération prolongée doivent être administrés avec une boisson et ne doivent pas être coupés ou mâchés. Ce médicament peut être pris avec ou sans nourriture. * Faites attention avec ce médicament (notice) Au cours des 18 premières semaines de votre traitement par ce médicament, il est très important que vous et votre médecin fassiez attention à tout signe d'atteinte hépatique ou cutanée. Celles-ci peuvent devenir graves et même mettre votre vie en danger. Vous êtes plus à risque d'une telle réaction au cours des 6 premières semaines de traitement. Si vous présentez une éruption cutanée sévère ou une réaction d'hypersensibilité (réaction allergique) qui peut prendre la forme d'une éruption cutanée accompagnée d'autres effets indé irables comme : . de la fièvre . la formation de cloques sur la peau . des plaies dans la bouche . une inflammation des yeux . un gonflement du visage . un oedème . un essoufflement . des douleurs musculaires ou articulaires . un malaise général . ou des douleurs abdominales VOUS DEVEZ ARRETER DE PRENDRE DE LA NEVIRAPINE ET CONTACTER VOTRE MEDECIN IMMEDIATEMENT car ces effets peuvent mettre votre vie en danger ou entraîner le décès. Si vous remarquez sur votre peau un symptôme correspondant à une éruption cutanée même sans autre effet associé, prévenez votre médecin immédiatement, afin qu'il vous indique si vous devez arrêter votre traitement par ce médicament. Si vous ressentez des symptômes évoquant une atteinte du foie comme : . une perte d'appétit . des nausées . des vomissements . une coloration jaune de la peau (jaunisse) . des douleurs abdominales vous devez arrêter de prendre ce médicament et contacter immédiatement votre médecin. Si vous présentez des réactions hépatiques sévères, cutanées ou d'hypersensibilité au cours de votre traitement par ce médicament, VOUS NE DEVEZ PLUS REPRENDRE DE NEVIRAPINE sans l'avis préalable de votre médecin. Vous devez respecter la dose de ce médicament prescrite par votre médecin. Ceci est particulièrement important pendant les 14 premiers jours du traitement (pour plus d'informations, voir le paragraphe "Comment prendre ce médicament"). * Comment prendre ce médicament (notice) Vous ne devez pas prendre ce médicament seul. Vous devez le prendre avec au moins deux autres médicaments antirétroviraux. Votre médecin vous recommandera les médicaments qui vous conviennent le mieux. Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Posologie Chez l'adulte La névirapine à 100 mg comprimés à libération prolongée ne doivent pas être utilisés chez l'adulte. A la place, utilisez la névirapine 400 mg comprimés à libération prolongée après la période d'initiation. Chez l'enfant La névirapine comprimés à libération prolongée ne doit être utilisé que chez les enfants âgés de trois ans et plus. Pour les enfants plus jeunes, à partir de la naissance, une suspension buvable est disponible. Le médecin de votre enfant calculera la dose qui convient à votre enfant. Le calcul sera effectué sur la base de son âge et de son poids corporel, ou de sa surface corporelle. Assurez-vous que le médecin de votre enfant vous indique clairement quelle dose doit lui être administrée. La dose pour les enfants au cours des 14 premiers jours de traitement (période d'initiation) est de 4 mg/kg de poids corporel ou de 150 mg/m2 de surface corporelle une fois par jour avec la névirapine suspension buvable. Ensuite, votre enfant passera à la névirapine comprimés à libération prolongée une fois par jour et le médecin de votre enfant décidera de la dose adaptée et du dosage du comprimé à libération prolongée approprié sur la base du poids ou de la surface corporelle de votre enfant. Il est très important que votre enfant prenne la névirapine suspension buvable uniquement une fois par jour pendant les 14 premiers jours de traitement (période d'initiation). Si votre enfant développe une éruption cutanée de quelque nature que ce soit pendant cette période, ne commencez pas le traitement par la névirapine comprimés à libération prolongée mais consultez le médecin de votre enfant. Le médecin de votre enfant vérifiera en permanence l'âge, le poids ou la surface corporelle de votre enfant afin de s'assurer que la dose correcte lui est administrée. Si vous avez un doute, n'hésitez pas à demander conseil au médecin de votre enfant. Il a été montré que la période d'initiation de 14 jours permettait de réduire le risque d'éruption cutanée. Les patients déjà traités par comprimés à libération immédiate ou suspension buvable peuvent passer à la formulation à libération prolongée sans période d'initiation. Comme la névirapine doit toujours être prise en association à d'autres médicaments antirétroviraux, vous devez suivre attentivement les instructions pour ces autres médicaments. Ces instructions sont mentionnées sur les notices fournies avec ces médicaments. La névirapine est également disponible en comprimés à libération prolongée de 400 mg pour une administration une fois par jour après la période d'initiation chez les enfants en fonction de leur âge et de leur poids (surface corporelle). Le médecin de votre enfant vous informera de la dose exacte qui doit lui être administrée. Vous devrez prendre ce médicament tant que votre médecin vous prescrira ce traitement. Votre médecin surveillera l'état de votre foie par des analyses de sang et vous examinera afin de vérifier l'absence d'effets indésirables tels qu'une éruption cutanée (voir le paragraphe "Faites attention avec ce médicament"). En fonction des résultats, votre médecin pourra décider de suspendre ou d'interrompre votre traitement par la névirapine. Votre médecin pourra ensuite décider de reprendre le traitement par névirapine à une dose plus faible. Si vous présentez une atteinte de la fonction rénale ou hépatique, quelle que soit la sévérité, utilisez uniquement la névirapine 200 mg comprimés ou la névirapine 50 mg/5 ml suspension buvable. Les comprimés à libération prolongée de névirapine doivent être pris uniquement par voie orale (par la bouche). Ne pas mâcher les comprimés à libération prolongée. Vous pouvez prendre ce médicament avec ou sans nourriture. - Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû Ne prenez pas plus de ce médicament que la dose prescrite par votre médecin et indiquée dans cette notice. Les données concernant les surdosages avec ce médicament sont actuellement limitées. Consultez votre médecin si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû. - Si vous oubliez de prendre ce médicament Veillez à n'oublier aucune prise. Si vous vous apercevez de votre oubli dans les 12 heures suivant l'heure prévue de la prise, prenez la dose oubliée dès que possible. Si vous vous apercevez de votre oubli plus de 12 heures après l'heure prévue de la prise, prenez uniquement la dose suivante à l'heure habituelle. - Si vous arrêtez de prendre ce médicament Une prise régulière peut : . fortement augmenter l'efficacité de l'association des antiviraux que vous recevez . réduire le risque que votre infection par le VIH devienne resistante à vos médicaments antirétroviraux. Il est important que vous continuiez à prendre ce médicament conformément aux instructions indiquées ci-dessus, à moins que votre médecin ne vous recommande d'arrêter. Si votre traitement par ce médicament a été interrompu pendant plus de sept jours, votre médecin vous demandera de le reprendre en recommençant par une période d'initiation de 14 jours avec de la névirapine suspension buvable (décrite plus haut) avant de revenir à une prise par jour avec la névirapine comprimés à libération prolongée. Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | ATTEINTE CUTANEE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | HEPATITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | ATTEINTE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Les données pharmacocinétiques disponibles suggèrent que l'utilisation concomitante de rifampicine et de névirapine n'est pas recommandée. Par ailleurs, l'association de névirapine avec les médicaments suivants n'est pas recommandée : efavirenz, kétoconazole, délavirdine, étravirine, rilpivirine, elvitégravir (en association avec le cobicistat), atazanavir (en association avec le ritonavir), bocéprévir, fosamprénavir (lorsqu'il n'est pas administré en association avec une faible dose de ritonavir) (Cf. rubrique "Interactions"). Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | ENFANT
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Niveau(x) |
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La sécurité et l'efficacité de la névirapine comprimés à libération prolongée n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 3 ans. Aucune donnée n'est disponible. Une suspension buvable à libération immédiate est disponible pour les patients âgés de moins de 3 ans et pour toutes les autres tranches d'âge (veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit respectif). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
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La sécurité et l'efficacité de la névirapine comprimés à libération prolongée n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 3 ans. Aucune donnée n'est disponible. Une suspension buvable à libération immédiate est disponible pour les patients âgés de moins de 3 ans et pour toutes les autres tranches d'âge (veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit respectif). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
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La sécurité et l'efficacité de la névirapine comprimés à libération prolongée n'ont pas été établies chez les enfants âgés de moins de 3 ans. Aucune donnée n'est disponible. Une suspension buvable à libération immédiate est disponible pour les patients âgés de moins de 3 ans et pour toutes les autres tranches d'âge (veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit respectif). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE |
Niveau(x) |
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La névirapine comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | DIALYSE |
Niveau(x) |
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La névirapine comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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La névirapine comprimés à libération prolongée n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique ; la névirapine à libération immédiate doit donc être utilisée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | ADULTE |
Niveau(x) |
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Aucune donnée n'est disponible sur l'interchangeabilité des comprimés à libération prolongée de névirapine dosés à 100 mg et les comprimés à libération prolongée dosés à 400 mg, par conséquent, les comprimés à libération prolongée dosés à 100 mg ne doivent pas être administrés chez l'adulte. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition". Ré-administration aux patients chez qui le traitement a été interrompu définitivement à la suite d'une éruption cutanée sévère, d'une éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux, de réactions d'hypersensibilité ou de manifestations cliniques d'hépatite liées à l'administration de névirapine. En cas d'insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C) ou en cas de taux d'ASAT ou d'ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu'à ce que les taux de base d'ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois supérieurs à la valeur normale. Ré-administration aux patients ayant présenté, lors d'un précédent traitement par névirapine, des taux d'ALAT ou d'ASAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, et chez lesquels des anomalies fonctionnelles hépatiques sont réapparues lors de la ré-administration de névirapine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Co-administration avec les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) du fait du risque de diminution des concentrations plasmatiques et de la réduction des effets cliniques de la névirapine (Cf. rubrique "Interactions"). |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Terrain N° 17 | ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | DEFICIT EN LACTASE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | REGIME SANS GALACTOSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 21 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 22 | PORPHYRIE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Il ne faut pas prescrire ou administrer un médicament interdit sans une forte indication médicale et bien évaluer le rapport bénéfice/risque pour le patient. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
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Référence(s) officielle(s) | |
CIM 10 |
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Terrain N° 23 | PORPHYRIE CUTANEE |
Niveau(x) |
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La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Il ne faut pas prescrire ou administrer un médicament interdit sans une forte indication médicale et bien évaluer le rapport bénéfice/risque pour le patient. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
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Référence(s) officielle(s) | |
CIM 10 |
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Terrain N° 1 | FEMME |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | ATTEINTE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | HEPATITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | INFECTION VIRALE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | ANOREXIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | NAUSEES VOMISSEMENTS |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | ICTERE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | TROUBLE COLORATION SELLES |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | HEPATOMEGALIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | DOULEUR
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | FEMME EN AGE DE PROCREER |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | HYPERLIPIDEMIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | SUJET AGE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 17 | ALCOOLISME CHRONIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | OBESITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | DEFICIT IMMUNITAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 21 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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La névirapine doit être administrée en association à au moins deux autres agents antirétroviraux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). La névirapine ne doit pas être utilisée comme seul traitement antirétroviral étant donné qu'un antirétroviral utilisé en monothérapie peut conduire à une résistance virale. Les 18 premières semaines du traitement par névirapine constituent une période critique nécessitant une surveillance étroite des patients afin de déceler l'éventuelle survenue de réactions cutanées sévères, menaçant le pronostic vital (y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de syndrome de Lyell) et d'hépatite/insuffisance hépatique graves. Le risque de réactions hépatiques ou de réactions cutanées est plus grand au cours des 6 premières semaines de traitement. Cependant, le risque de développer une réaction hépatique demeure au-delà de cette période, et la surveillance doit être poursuivie à intervalle régulier. Le sexe féminin et un taux de CD4 élevé (> 250/mm3 chez les femmes adultes et > 400/mm3 chez les hommes adultes) lors de l'initiation du traitement par névirapine sont associés à un risque plus élevé d'événements indésirables hépatiques si le patient a une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable - c'est-à-dire une concentration > ou = 50 copies/ml - à l'instauration du traitement par névirapine. Etant donné que des cas d'hépatotoxicité graves et menaçant le pronostic vital ont été observés lors des essais contrôlés et non contrôlés conduits principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou égale à 50 copies/ml, le traitement par névirapine ne doit pas être instauré chez les femmes adultes avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules/mm3 ou chez les hommes adultes avec un taux de CD4 supérieur à 400 cellules/mm3 dont la charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 est détectable, à moins que le bénéfice attendu ne dépasse le risque potentiel. Dans certains cas, l'atteinte hépatique a progressé malgré l'arrêt du traitement. Les patients présentant des signes ou des symptômes d'hépatite, une réaction cutanée sévère ou des réactions d'hypersensibilité doivent arrêter de prendre la névirapine et doivent consulter immédiatement un médecin. Le traitement par névirapine ne doit pas être réintroduit à la suite de réactions sévères hépatiques, cutanées ou d'hypersensibilité (Cf. rubrique "Contre-indications"). La dose recommandée doit être strictement respectée, en particulier au cours de la période d'initiation de 14 jours (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). - Atteintes cutanées Des éruptions cutanées sévères, mettant en jeu le pronostic vital, y compris des cas fatals, sont survenues chez des patients traités par névirapine, principalement au cours des 6 premières semaines du traitement. Il s'agit de cas de syndrome de Stevens-Johnson, de cas de syndrome de Lyell et de réactions d'hypersensibilité caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et des atteintes viscérales. Les patients doivent être étroitement surveillés au cours des 18 premières semaines de traitement. En cas de survenue d'une éruption cutanée isolée, son évolution doit être étroitement surveillée. L'administration de névirapine doit être définitivement interrompue dans tous les cas de survenue d'une éruption cutanée sévère ou d'une éruption accompagnée de symptômes généraux (tels que fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, douleur musculaire ou articulaire ou malaise général), y compris en cas de syndrome de Stevens-Johnson, ou de syndrome de Lyell. La névirapine doit être interrompue définitivement chez tout patient présentant une réaction d'hypersensibilité (éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux et d'atteintes viscérales telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale). L'administration de névirapine à une dose supérieure à la posologie recommandée est susceptible d'accroître la fréquence et la gravité des effets indésirables cutanés comme les syndromes de Stevens-Johnson et les syndromes de Lyell. Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou hépatiques liées à la prise de névirapine. L'administration concomitante de prednisone (40 mg/jour pendant les 14 premiers jours de traitement par névirapine à libération immédiate), ne semble pas réduire l'incidence des éruptions cutanées liées au traitement par névirapine, et pourrait être associée à une augmentation de l'incidence et de la sévérité des éruptions cutanées au cours des 6 premières semaines de traitement par la névirapine. Certains facteurs de risque, favorisant la survenue d'atteintes cutanées graves, ont été identifiés : non-respect de la période d'initiation de 14 jours, et délai prolongé entre l'apparition des premiers symptômes et la consultation médicale. Les femmes semblent présenter un risque plus élevé de développer une éruption cutanée que les hommes, qu'elles reçoivent ou non un traitement comprenant la névirapine. Il est recommandé d'expliquer aux patients qu'une des principales manifestations de toxicité de la névirapine sont des éruptions cutanées. Ils doivent être informés de la nécessité de consulter rapidement leur médecin en cas de survenue d'une éruption cutanée et d'éviter tout retard entre les premiers symptômes et la consultation médicale. La majorité des éruptions cutanées associées à la névirapine survient au cours des 6 premières semaines de traitement. Leur apparition doit donc être étroitement surveillée chez les patients traités au cours de cette période. Les patients doivent être informés qu'ils ne doivent pas commencer le traitement par névirapine comprimés à libération prolongée tant qu'une éruption cutanée survenue au cours de la période d'initiation de 14 jours de traitement par névirapine à libération immédiate n'est pas résolue. La posologie de névirapine à libération immédiate une fois par jour ne doit pas être poursuivie au-delà d'une durée de 28 jours ; après cette période un traitement alternatif devra être envisagé en raison d'un possible risque de sous-exposition et de résistance. En cas de survenue d'une éruption cutanée sévère ou s'accompagnant de signes généraux (par exemple fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, douleurs musculaires ou articulaires, malaise général), le patient doit interrompre le traitement et consulter immédiatement un médecin. La névirapine ne doit pas être ré-administré dans ce cas. En cas de survenue d'un rash possiblement associé à la prise de névirapine, les tests de la fonction hépatique doivent être réalisés. Les patients présentant une élévation modérée à sévère des taux d'ASAT ou ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale, doivent arrêter définitivement le traitement par névirapine. En cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité, (éruption cutanée accompagnée de symptômes généraux tels que fièvre, arthralgie, myalgie, lymphadénopathie, ainsi que d'atteintes viscérales telles qu'hépatite, éosinophilie, granulocytopénie et atteinte rénale), le traitement par névirapine doit être immédiatement interrompu et ne doit pas être réintroduit (Cf. rubrique "Contre-indications"). - Atteintes hépatiques Des manifestations d'hépatotoxicité sévères, menaçant le pronostic vital, sont survenues chez des patients traités par la névirapine, y compris des cas fatals d'hépatite fulminante. Les 18 premières semaines de traitement sont une période critique qui nécessite une surveillance étroite. Le risque de réaction hépatique est plus important pendant les 6 premières semaines de traitement. Cependant, le risque est toujours présent après cette période et une surveillance doit être maintenue à intervalles réguliers pendant tout le traitement. Des cas de rhabdomyolyse ont été observés chez des patients présentant des atteintes cutanées et/ou hépatiques liées à la prise de névirapine. Des taux d'ALAT ou d'ASAT élevés supérieurs à 2,5 fois la valeur normale et/ou une co-infection avec les virus de l'hépatite chronique virale B et/ou C au début du traitement antirétroviral sont associés à un risque plus élevé de survenue d'effets indésirables hépatiques au cours du traitement antirétroviral en général, y compris avec la névirapine. Le sexe féminin et un taux de CD4 élevé à l'instauration du traitement par la névirapine chez les patients naïfs sont associés à un risque plus élevé de développer des événements indésirables hépatiques. Dans une analyse rétrospective d'études cliniques poolées portant sur la névirapine comprimés à libération immédiate les femmes avaient trois fois plus de risque que les hommes de présenter des réactions hépatiques symptomatiques, souvent associées à un rash (5,8 % vs 2,2 %), et les patients naïfs, de sexe féminin ou masculin, avec une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable et présentant des taux élevés de CD4 lors de l'initiation du traitement par névirapine avaient également un risque plus élevé de réactions hépatiques symptomatiques avec la névirapine. Principalement chez des patients avec une charge virale plasmatique du VIH-1 supérieure ou égale à 50 copies/ml, les femmes ayant des taux de CD4 > 250 cellules/mm3 avaient un risque 12 fois plus élevé de présenter des effets indésirables hépatiques symptomatiques en comparaison aux femmes ayant des taux de CD4 < 250 cellules/mm3 (11 % vs 0,9 %). Une augmentation du risque était observée chez les hommes avec une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable et des taux de CD4 > 400 cellules/mm3 par comparaison aux hommes avec des taux de CD4 < 400 cellules/mm3 (6,3 % vs 1,2 %). Ce risque accru de toxicité basé sur des valeurs seuils du taux de CD4 n'a pas été observé chez les patients avec une charge virale du VIH-1 indétectable (c'est-à-dire une concentration < 50 copies/ml). Les patients doivent être informés que les réactions hépatiques sont l'une des manifestations majeures de la toxicité de la névirapine, et qu'elles exigent une surveillance étroite au cours des 18 premières semaines de traitement. Ils doivent être informés de la nécessité d'arrêter la névirapine en cas de survenue de symptômes évocateurs d'une hépatite et de consulter immédiatement un médecin, qui effectuera des tests de la fonction hépatique. - Surveillance hépatique Un bilan biochimique incluant les paramètres fonctionnels hépatiques doit être effectué avant le début du traitement par la névirapine et à intervalles réguliers au cours du traitement. Des anomalies fonctionnelles hépatiques ont été constatées chez des patients traités par la névirapine, dans certains cas, au cours des premières semaines de traitement. Des élévations asymptomatiques des taux d'enzymes hépatiques ont été fréquemment décrites, elles ne constituent pas une contre-indication formelle au traitement par la névirapine. Une élévation asymptomatique des Gamma-GT ne nécessite pas l'arrêt du traitement. Un contrôle de la fonction hépatique doit être réalisé toutes les 2 semaines pendant les 2 premiers mois de traitement, lors du 3ème mois, puis régulièrement. La fonction hépatique doit être contrôlée en cas de survenue de signes ou de symptômes évocateurs d'une hépatite et/ou d'une réaction d'hypersensibilité. Chez les patients recevant déjà la névirapine à libération immédiate deux fois par jour et qui le remplacent par la névirapine à libération prolongée une fois par jour, il n'est pas nécessaire de modifier la surveillance prévue. En cas d'élévation des taux d'ALAT ou d'ASAT à des valeurs supérieures ou égales à 2,5 fois la valeur normale avant ou pendant le traitement, la fonction hépatique doit être contrôlée plus fréquemment lors de visites de suivi régulières. La névirapine ne doit pas être administrée en cas de taux d'ASAT ou d'ALAT supérieurs à 5 fois la valeur normale avant initiation du traitement et jusqu'à ce que les taux de base d'ASAT/ALAT soient stabilisés à des taux ne dépassant pas des taux 5 fois supérieurs à la valeur normale (Cf. rubrique "Contre-indications"). Les médecins et les patients doivent être vigilants en ce qui concerne les signes précoces ou les symptômes d'hépatite (anorexie, nausées, ictère, bilirubinurie, selles décolorées, hépatomégalie ou douleur hépatique à la palpation). Les patients doivent être informés de la nécessité d'une consultation médicale rapide en cas de survenue de ces symptômes. En cas d'élévation des taux d'ALAT ou d'ASAT supérieure à 5 fois la normale pendant le traitement, la névirapine doit être immédiatement arrêtée. En cas de retour aux valeurs initiales des taux d'ALAT ou d'ASAT et si le patient n'a pas présenté de signes cliniques ou de symptômes d'hépatite, de rash, de symptômes généraux ou d'autres signes suggérant une atteinte des organes, une ré-administration de la névirapine peut être envisagée, au cas par cas, à la dose initiale de névirapine à libération immédiate une fois par jour pendant 14 jours suivi de névirapine comprimés à libération prolongée une fois par jour. Dans ce cas une surveillance plus fréquente de la fonction hépatique est nécessaire. Si les anomalies de la fonction hépatique réapparaissent, la névirapine doit être définitivement arrêtée. En cas de survenue de manifestations cliniques d'hépatite, caractérisées par une anorexie, des nausées, des vomissements, un ictère ET des anomalies biologiques (anomalie modérée à sévère des paramètres biologiques hépatiques (à l'exception des gamma-GT)), la névirapine doit être définitivement arrêtée. La névirapine ne doit pas être ré-administrée chez des patients ayant nécessité un arrêt définitif du traitement à la suite de manifestations cliniques d'hépatite liées à l'administration de névirapine. - Maladie hépatique La sécurité et l'efficacité de la névirapine chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique n'ont pas été établies. La névirapine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C, voir rubrique "Contre-indications"). Les résultats pharmacocinétiques suggèrent la prudence lors de l'administration de la névirapine chez des patients présentant une atteinte modérée de la fonction hépatique (Child-Pugh classe B). Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments. Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé. - Autres mises en garde - Prophylaxie post-exposition Des cas d'hépatotoxicité grave, y compris une insuffisance hépatique ayant nécessité une transplantation ont été rapportés chez des individus non infectés par le VIH ayant reçu des doses répétées de névirapine à titre de prophylaxie post-exposition (utilisation non validée). Aucune étude spécifique évaluant l'utilisation de la névirapine à titre de prophylaxie post-exposition et particulièrement en termes de durée de traitement n'a été réalisée ; en conséquence, cette utilisation est fortement déconseillée. La névirapine associée à d'autres traitements anti-rétroviraux n'étant pas un traitement curatif des patients infectés par le VIH-1, des pathologies dues à la progression de l'infection ne sont pas exclues sous traitement, y compris des infections opportunistes. Il faut déconseiller aux patientes traitées par névirapine la prise de toute méthode hormonale autre que l'acétate de dépo-médroxyprogestérone (DMPA) en tant que moyen unique de contraception, puisque la névirapine risque de diminuer les taux plasmatiques de ces médicaments. L'association à une méthode de contraception mécanique est donc recommandée (par exemple préservatif masculin). Cette méthode de contraception permet de plus de réduire le risque de transmission du VIH. Si un traitement postménopausique à base d'hormones est utilisé, son efficacité thérapeutique doit être surveillée en cas de traitement concomitant par la névirapine. - Poids corporel et paramètres métaboliques Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée. Au cours d'études cliniques, la névirapine a été associée à une augmentation du HDL-cholestérol et à une amélioration globale du rapport cholestérol total sur HDL-cholestérol. Cependant, en l'absence d'études spécifiques, l'impact clinique de ces résultats n'est pas connu. De plus, il n'a pas été démontré que la névirapine entraîne des troubles de la glycémie. - Ostéonécrose L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir. - Syndrome de restauration immunitaire Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jiroveci. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement. Les données pharmacocinétiques disponibles suggèrent que l'utilisation concomitante de rifampicine et de névirapine n'est pas recommandée. Par ailleurs, l'association de névirapine avec les médicaments suivants n'est pas recommandée : efavirenz, kétoconazole, étravirine, rilpivirine, elvitégravir (en association avec le cobicistat), atazanavir (en association avec le ritonavir), fosamprénavir (lorsqu'il n'est pas administré en association avec une faible dose de ritonavir) (Cf. rubrique "Interactions"). Une granulocytopénie est fréquemment associée à la zidovudine. Par conséquent, les patients recevant de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine, particulièrement les patients pédiatriques et ceux recevant des doses élevées de zidovudine ou les patients présentant une insuffisance médullaire, en particulier ceux à un stade avancé de la maladie liée au VIH, ont un risque augmenté de granulocytopénie. Chez ces patients, les paramètres hématologiques doivent être étroitement surveillés. Aucune donnée n'est disponible sur l'interchangeabilité des comprimés à libération prolongée de névirapine dosés à 100 mg et les comprimés à libération prolongée dosés à 400 mg, par conséquent, les comprimés à libération prolongée dosés à 100 mg ne doivent pas être administrés chez l'adulte. - Lactose La névirapine comprimés à libération prolongée contient 400 mg de lactose par dose journalière maximale recommandée. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Certains patients ont signalé la présence de résidus dans leurs selles pouvant ressembler à des comprimés intacts. D'après les données disponibles à ce jour, il n'a pas été démontré que cela ait une incidence sur la réponse thérapeutique. |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Les données suivantes ont été obtenues avec la névirapine comprimés à libération immédiate, mais il est attendu qu'elles s'appliquent à toutes les formes pharmaceutiques. La névirapine est un inducteur des systèmes enzymatiques CYP3A et potentiellement CYP2B6. Le phénomène d'induction métabolique est maximal deux à quatre semaines après l'initiation du traitement. En cas de co-administration, la névirapine peut réduire les concentrations plasmatiques des médicaments substrats des systèmes enzymatiques CYP3A et CYP2B6. Il est recommandé de contrôler l'efficacité thérapeutique des médicaments métabolisés par le système enzymatique du cytochrome P450, associés à la névirapine. L'absorption de la névirapine n'est pas modifiée par la prise de nourriture, les traitements antiacides, ou les médicaments contenant un tampon alcalin. Les données d'interaction présentées correspondent aux valeurs des moyennes géométriques avec un intervalle de confiance de 90 % (90 % IC) quand ces données sont disponibles. ND = Non Déterminé. Médicaments par classes thérapeutiques * Anti-infectieux - Antiretroviraux . INTIs + Didanosine 100-150 mg deux fois par jour Interaction : Didanosine ASC pas d'effet 1,08 (0,92-1,27) Didanosine Cmin ND Didanosine Cmax pas d'effet 0,98 (0,79-1,21) Recommandations concernant la co-administration : La didanosine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Emtricitabine Interaction : L'emtricitabine n'est pas un inhibiteur des enzymes humaines du cytochrome P450. Recommandations concernant la co-administration : La névirapine et l'emtricitabine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Abacavir Interaction : Dans les microsomes hépatiques humains, l'abacavir n'a pas inhibé les isoformes du cytochrome P450. Recommandations concernant la co-administration : La névirapine et l'abacavir peuvent être associés sans ajustement posologique. + Lamivudine 150 mg deux fois par jour Interaction : La clairance apparente et le volume de distribution de la lamivudine n'ont pas été modifiés suggérant que la névirapine n'a aucun effet inducteur sur la clairance de la lamivudine. Recommandations concernant la co-administration : La lamivudine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Stavudine : 30/40 mg deux fois par jour Interaction : Stavudine ASC pas d'effet 0,96 (0,89-1,03) Stavudine Cmin ND Stavudine Cmax pas d'effet 0,94 (0,86-1,03) Nevirapine : les concentrations plasmatiques n'ont pas été modifiées par rapport à des valeurs historiques. Recommandations concernant la co-administration : La stavudine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Ténofovir 300 mg une fois par jour Interaction : Les concentrations plasmatiques de ténofovir ne sont pas modifiées lors de co-administration avec de la névirapine. Les concentrations plasmatiques de névirapine n'ont pas été modifiées par la co-administration de Ténofovir. Recommandations concernant la co-administration : Le ténofovir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Zidovudine 100-200 mg trois fois par jour Interaction : Zidovudine ASC diminué 0,72 (0,60-0,96) Zidovudine Cmin ND Zidovudine Cmax diminué 0,70 (0,49-1,04) Névirapine : ses paramètres pharmacocinétiques n'ont pas été modifiés par la zidovudine. Recommandations concernant la co-administration : La zidovudine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. Une granulocytopénie est fréquemment associée à la zidovudine. Par conséquent, les patients recevant de façon concomitante de la névirapine et de la zidovudine et particulièrement les patients pédiatriques et ceux recevant des doses élevées de zidovudine ou les patients présentant une insuffisance médullaire, en particulier ceux à un stade avancé de la maladie liée au VIH, ont un risque augmenté de granulocytopénie. Chez ces patients, les paramètres hématologiques doivent être étroitement surveillés. . INNTIs + Efavirenz 600 mg une fois par jour Interaction : Efavirenz ASC diminué 0,72 (0,66-0,86) Efavirenz Cmin diminué 0,68 (0,65-0,81) Efavirenz Cmax diminué 0,88 (0,77-1,01) Recommandations concernant la co-administration : L'association éfavirenz et névirapine n'est pas recommandée à cause d'une toxicité accrue et de l'absence de bénéfice en terme d'efficacité par rapport à l'administration d'un INNTI seul. + Etravirine Interaction : L'administration concomitante d'étravirine et de névirapine peut entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques d'étravirine et une perte de l'efficacité thérapeutique de l'étravirine. Recommandations concernant la co-administration : L'administration concomitante de névirapine avec les INNTIs n'est pas recommandée. + Rilpivirine Interaction : Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Recommandations concernant la co-administration : L'administration concomitante de névirapine avec les INNTIs n'est pas recommandée. . IPs + Atazanavir/ritonavir 300/100 mg une fois par jour ; 400/100mg une fois par jour Interaction : Atazanavir/r 300/100mg Atazanavir ASC diminué 0,58 (0,48-0,71) Atazanavir Cmin diminué 0,28 (0,20-0,40) Atazanavir Cmax diminué 0,72 (0,60-0,86) Atazanavir/r 400/100mg Atazanavir ASC diminué 0,81 (0,65-1,02) Atazanavir Cmin diminué 0,41 (0,27-0,60) Atazanavir Cmax pas d'effet 1,02 (0,85-1,24) (comparé à 300/100mg sans névirapine) Névirapine ASC augmenté 1,25 (1,17-1,34) Névirapine Cmin augmenté 1,32 (1,22-1,43) Névirapine Cmax augmenté 1,17 (1,09-1,25) Recommandations concernant la co-administration : L'association atazanavir/ritonavir et névirapine n'est pas recommandée. + Darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour Interaction : Darunavir ASC augmenté 1,24 (0,97-1,57) Darunavir Cmin pas d'effet 1,02 (0,79-1,32) Darunavir Cmax augmenté 1,40 (1,14-1,73) Névirapine ASC augmenté 1,27 (1,12-1,44) Névirapine Cmin augmenté 1,47 (1,20-1,82) Névirapine Cmax augmenté 1,18 (1,02-1,37) Recommandations concernant la co-administration : Le darunavir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Fosamprénavir 1400 mg deux fois par jour Interaction : Amprénavir ASC diminué 0,67 (0,55-0,80) Amprénavir Cmin diminué 0,65 (0,49-0,85) Amprénavir Cmax diminué 0,75 (0,63-0,89) Névirapine ASC augmenté 1,29 (1,19-1,40) Névirapine Cmin augmenté 1,34 (1,21-1,49) Névirapine Cmax augmenté 1,25 (1,14-1,37) Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de fosamprénavir et de névirapine n'est pas recommandée si le fosamprénavir n'est pas associé au ritonavir (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Fosamprénavir/ritonavir 700/100 mg deux fois par jour Interaction : Amprénavir ASC pas d'effet 0,89 (0,77-1,03) Amprénavir Cmin diminué 0,81 (0,69-0,96) Amprénavir Cmax pas d'effet 0,97 (0,85-1,10) Névirapine ASC augmenté 1,14 (1,05-1,24) Névirapine Cmin augmenté 1,22 (1,10-1,35) Névirapine Cmax augmenté 1,13 (1,03-1,24) Recommandations concernant la co-administration : Le fosamprénavir/ritonavir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Lopinavir/ritonavir (capsule molle) 400/100 mg deux fois par jour Interaction : Chez des patients infectés par le VIH : Lopinavir ASC diminué 0,73 (0,53-0,98) Lopinavir Cmin diminué 0,54 (0,28-0,74) Lopinavir Cmax diminué 0,81 (0,62-0,95) Recommandations concernant la co-administration : Une augmentation de la dose de lopinavir/ritonavir à 533/133 mg (4 capsules molles) ou 500/125 mg (5 comprimés à 100/25 mg chacun) deux fois par jour, au cours d'un repas, est recommandée en cas d'association à la névirapine. Aucun ajustement posologique de la névirapine n'est nécessaire lors d'une co-administration avec du lopinavir. + Lopinavir/ritonavir (solution buvable) 300/75 mg/m2 deux fois par jour Interaction : Chez l'enfant : Lopinavir ASC diminué 0,78 (0,56-1,09) Lopinavir Cmin diminué 0,45 (0,25-0,82) Lopinavir Cmax diminué 0,86 (0,64-1,16) Recommandations concernant la co-administration : Chez les enfants, une augmentation de la dose de lopinavir/ritonavir à 300/75 mg/m2 deux fois par jour, au cours d'un repas, doit être envisagée lorsque lopinavir/ritonavir est coadministré avec la névirapine, en particulier chez les patients pour qui une diminution de la sensibilité au lopinavir/ritonavir est suspectée. + Ritonavir 600 mg deux fois par jour Interaction : Ritonavir ASC pas d'effet 0,92 (0,79-1,07) Ritonavir Cmin pas d'effet 0,93 (0,76-1,14) Ritonavir Cmax pas d'effet 0,93 (0,78-1,07) Névirapine : la co-administration de ritonavir ne produit pas de modifications cliniquement significatives des concentrations plasmatiques de névirapine. Recommandations concernant la co-administration : Le ritonavir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Saquinavir/ritonavir Interaction : Les données limitées disponibles avec le saquinavir capsule molle en association au ritonavir ne suggèrent aucune interaction cliniquement significative entre le saquinavir boosté par le ritonavir et la névirapine. Recommandations concernant la co-administration : Le saquinavir/ritonavir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Tipranavir/ritonavir 500/200 mg deux fois par jour Interaction : Aucune étude spécifique d'interaction n'a été conduite. Les données limitées issues d'une étude de phase IIa chez des patients infectés par le VIH ont montré une diminution de 20 % de la Cmin de tipranavir non cliniquement significative. Recommandations concernant la co-administration : Le tipranavir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. . Inhibiteurs d'entrée + Enfuvirtide Interaction : En raison du métabolisme de l'enfuvirtide, aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'est attendue entre l'enfuvirtide et la névirapine. Recommandations concernant la co-administration : L'enfuvirtide et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Maraviroc 300 mg une fois par jour Interaction : Maraviroc ASC pas d'effet 1,01 (0,60-1,55) Maraviroc Cmin ND Maraviroc Cmax pas d'effet 1,54 (0,94-2,52) (comparé à des valeurs historiques) Les concentrations de névirapine n'ont pas été mesurées ; aucun effet n'est attendu. Recommandations concernant la co-administration : Le maraviroc et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. . Inhibiteurs d'intégrase + Elvitégravir/cobicistat Interaction : Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Le cobicistat, un inhibiteur du cytochrome P450 3A, inhibe de façon significative les enzymes hépatiques, ainsi que les autres voies métaboliques. Par conséquent, leur coadministration entraînerait probablement une modification des concentrations plasmatiques de cobicistat et de névirapine. Recommandations concernant la co-administration : L'administration concomitante de névirapine avec l'elvitégravir en association au cobicistat n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Raltégravir 400 mg deux fois par jour Interaction : Aucune donnée clinique n'est disponible. Aucune interaction n'est attendue entre le raltegravir et la névirapine, en raison du métabolisme du raltégravir. Recommandations concernant la co-administration : Le raltégravir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. - Antibiotiques + Clarithromycine 500 mg deux fois par jour Interaction : Clarithromycine ASC diminué 0,69 (0,62-0,76) Clarithromycine Cmin diminué 0,44 (0,30-0,64) Clarithromycine Cmax diminué 0,77 (0,69-0,86) Métabolite 14-OH clarithromycine ASC augmenté 1,42 (1,16-1,73) Métabolite 14-OH clarithromycine Cmin pas d'effet 0 (0,68-1,49) Métabolite 14-OH clarithromycine Cmax augmenté 1,47 (1,21-1,80) Névirapine ASC augmenté 1,26 Névirapine Cmin augmenté 1,28 Névirapine Cmax augmenté 1,24 (comparé à des valeurs historiques) Recommandations concernant la co-administration : L'exposition à la clarithromycine a été diminuée de façon significative, l'exposition au métabolite 14-OH a été augmentée. Le métabolite actif ayant une activité réduite contre le complexe Mycobacterium avium intracellulaire, l'activité globale contre l'agent pathogène peut être altérée. Des alternatives thérapeutiques à la clarithromycine, comme l'azithromycine, doivent être envisagées. Un suivi attentif de la fonction hépatique est recommandé. + Rifabutine 150 ou 300 mg une fois par jour Interaction : Rifabutine ASC augmenté 1,17 (0,98-1,40) Rifabutine Cmin pas d'effet 1,07 (0,84-1,37) Rifabutine Cmax augmenté 1,28 (1,09-1,51) Métabolite 25-O-désacétylrifabutine ASC augmenté 1,24 (0,84-1,84) Métabolite 25-O-désacétylrifabutine Cmin augmenté 1,22 (0,86-1,74). Métabolite 25-O-désacétylrifabutine Cmax augmenté 1,29 (0,98-1,68). Une augmentation de la clairance apparente de la névirapine (de 9 %) par rapport à des données de référence, sans signification clinique, a été rapportée. Recommandations concernant la co-administration : Aucun effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques moyens de la rifabutine et de la névirapine n'a été observé. La rifabutine et la névirapine peuvent être associées sans ajustement posologique. Cependant, en raison de la forte variabilité interpatient, certains patients peuvent présenter une augmentation importante de l'exposition à la rifabutine, et peuvent avoir un risque plus élevé de toxicité liée à la rifabutine. Par conséquent, une attention particulière doit être portée en cas d'administration concomitante. + Rifampicine 600 mg une fois par jour Interaction : Rifampicine ASC pas d'effet 1,11 (0,96-1,28) Rifampicine Cmin ND Rifampicine Cmax pas d'effet 1,06 (0,91-1,22) Nevirapine ASC diminué 0,42 Nevirapine Cmin diminué 0,32 Nevirapine Cmax diminué 0,50 (comparé à des valeurs historiques) Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de rifampicine et de névirapine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). La rifabutine peut être envisagée, comme alternative à la rifampicine, pour le traitement des patients co-infectés par la tuberculose et sous traitement par névirapine. - Antifongiques + Fluconazole 200 mg une fois par jour Interaction : Fluconazole ASC pas d'effet 0,94 (0,88-1,01) Fluconazole Cmin pas d'effet 0,93 (0,86-1,01) Fluconazole Cmax pas d'effet 0,92 (0,85-0,99) Névirapine : augmenté 100 % par rapport aux valeurs historiques lorsque la névirapine est administrée seule. Recommandations concernant la co-administration : La prescription concomitante de ces deux médicaments doit s'accompagner de la plus grande prudence et les patients doivent être surveillés étroitement du fait du risque d'augmentation de l'exposition à la névirapine. + Itraconazole 200 mg une fois par jour Interaction : Itraconazole ASC diminué 0,39 Itraconazole Cmin diminué 0,13 Itraconazole Cmax diminué 0,62 Névirapine : il n'y a pas eu de différence significative dans les paramètres pharmacocinétiques de la névirapine. Recommandations concernant la co-administration : Une augmentation de la posologie de l'itraconazole doit être envisagée lorsque ces deux produits sont administrés de façon concomitante. + Kétoconazole 400 mg une fois par jour Interaction : Kétoconazole ASC diminué 0,28 (0,20-0,40) Kétoconazole Cmin ND Kétoconazole Cmax diminué 0,56 (0,42-0,73) Névirapine : concentrations plasmatiques : augmenté 1,15-1,28 % (comparé à des valeurs historiques) Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de kétoconazole et de névirapine n'est pas recommandée. * Antiviraux utilisés dans le traitement des hépatites B et C chroniques + Adéfovir Interaction : Les résultats des études in vitro ont montré un faible antagonisme de la névirapine par l'adéfovir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Cela n'a pas été confirmé dans les essais cliniques et une réduction de l'efficacité n'est pas attendue. L'adéfovir n'a pas d'influence sur les isoformes communs du cytochrome P450 connus pour être impliqués dans le métabolisme des médicaments chez l'homme et est excrété par voie rénale. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Recommandations concernant la co-administration : L'adéfovir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Entécavir Interaction : L'entécavir n'est pas un substrat, un inducteur ou un inhibiteur des enzymes du cytochrome P450 (CYP450). Au vu de la voie métabolique de l'entécavir, aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Recommandations concernant la co-administration : L'entécavir et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Interférons (Interférons pégylés alfa 2a et alfa 2b) Interaction : Les interférons n'ont pas d'effet connu sur les systèmes enzymatiques CYP3A4 ou 2B6. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Recommandations concernant la co-administration : Les interférons et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Ribavirine Interaction : Les résultats des études in vitro ont montré un faible antagonisme de la névirapine par la ribavirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Cela n'a pas été confirmé dans les essais cliniques et une réduction de l'efficacité n'est pas attendue. La ribavirine n'inhibe pas les enzymes du cytochrome P450, et les études de toxicité n'ont pas mis en évidence d'effet inducteur de la ribavirine sur les enzymes hépatiques. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Recommandations concernant la co-administration : La ribavirine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Telbivudine Interaction : La telbivudine n'est pas un substrat, un inducteur ou un inhibiteur des enzymes du cytochrome P450 (CYP450). Au vu de la voie métabolique de la telbivudine, aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue. Recommandations concernant la co-administration : La telbivudine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. * Antiacides + Cimétidine Interaction : Cimétidine : aucun effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de la cimétidine n'a été observé. Névirapine Cmin augmenté 1,07 Recommandations concernant la co-administration : La cimétidine et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. * Antithrombotiques + Warfarine Interaction : L'interaction entre la névirapine et la warfarine (agent antithrombotique) est complexe, avec un risque, aussi bien d'augmentation que de réduction du temps de coagulation lorsque ces médicaments sont utilisés de façon concomitante. Recommandations concernant la co-administration : Une étroite surveillance de l'activité anticoagulante est nécessaire. * Contraceptifs + Acétate de dépomédroxyprogestérone (DMPA) 150 mg tous les 3 mois Interaction : DMPA ASC pas d'effet DMPA Cmin pas d'effet DMPA Cmax pas d'effet Névirapine ASC augmenté 1,20 Névirapine Cmax augmenté 1,20 Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de névirapine n'a pas affecté la suppression de l'ovulation induite par le DMPA. Le DMPA et la névirapine peuvent être associés sans ajustement posologique. + Ethinyl estradiol (EE) 0,035 mg Interaction : EE ASC diminué 0,80 (0,67-0,97) EE Cmin ND EE Cmax pas d'effet 0,94 (0,79-1,12) Recommandations concernant la co-administration : Les contraceptifs hormonaux oraux comme méthode unique de contraception sont déconseillés chez les femmes traitées par névirapine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les doses appropriées de contraceptifs hormonaux (oraux ou autres formes d'application) autres que le DMPA en association avec la névirapine n'ont pas été établies en ce qui concerne le sécurité et l'efficacité. + Noréthindrone (NET) 1,0 mg une fois par jour Interaction : NET ASC diminué 0,81 (0,70-0,93) NET Cmin ND NET Cmax diminué 0,84 (0,73-0,97) Recommandations concernant la co-administration : Les contraceptifs hormonaux oraux comme méthode unique de contraception sont déconseillés chez les femmes traitées par névirapine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les doses appropriées de contraceptifs hormonaux (oraux ou autres formes d'application) autres que le DMPA en association avec la névirapine n'ont pas été établies en ce qui concerne le sécurité et l'efficacité. * Analgésiques / opioïdes + Méthadone (dose individualisée) Interaction : Méthadone ASC diminué 0,40 (0,31-0,51) Méthadone Cmin ND Méthadone Cmax diminué 0,58 (0,50-0,67) Recommandations concernant la co-administration : Les patients sous méthadone initiant un traitement par névirapine doivent être surveillés pour un syndrome de sevrage éventuel et la dose de méthadone doit être adaptée en conséquence. * Produits à base de plantes + Hypericum perforatum (Millepertuis) Interaction : Les concentrations sériques de névirapine peuvent être réduites lors de l'utilisation concomitante de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). Ceci est dû à l'induction par le millepertuis des enzymes du métabolisme et/ou des protéines de transport. Recommandations concernant la co-administration : Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis ne doivent pas être associées à la névirapine (Cf. rubrique "Contre-indications"). Si un patient est déjà traité par du millepertuis, il faut vérifier les concentrations sériques de névirapine et si possible la charge virale et arrêter le millepertuis. Suite à l'arrêt du millepertuis, les concentrations de névirapine peuvent augmenter. Une adaptation posologique de la névirapine peut être nécessaire. L'effet inducteur peut se prolonger pendant au moins 2 semaines après l'arrêt du millepertuis. * Autres informations Métabolites de la névirapine Des études menées sur microsomes hépatiques humains indiquent que la formation des métabolites hydroxylés de la névirapine n'est pas affectée par la présence des produits suivants : dapsone, rifabutine, rifampicine et triméthoprime-sulfaméthoxazole. En revanche, le kétoconazole et l'érythromycine ont significativement inhibé la formation des métabolites hydroxylés de la névirapine. |
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Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Effet spécialité |
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Niveau(x) de risque |
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* Grossesse Les données disponibles actuellement concernant les femmes enceintes n'indiquent pas de toxicité foeto/néonatale ou entraînant des malformations. Aucune autre donnée épidémiologique pertinente n'est disponible à ce jour. Aucun effet tératogène observable n'a été constaté lors des études de toxicité sur la reproduction menées chez la rate et la lapine gestantes (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Aucune étude contrôlée n'est disponible chez la femme enceinte. La prudence est recommandée en cas de prescription de névirapine chez la femme enceinte (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). L'hépatotoxicité étant plus fréquente chez la femme avec un taux de CD4 supérieur à 250 cellules/mm3 et une charge virale plasmatique d'ARN du VIH-1 détectable (> ou = 50 copies/ml), ces éléments doivent être pris en considération lors de la décision thérapeutique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les données disponibles ne sont pas suffisantes pour affirmer que l'absence de risque accru de toxicité observé chez les femmes préalablement traitées, avec une charge virale indétectable (charge virale plasmatique de VIH-1 < 50 copies/ ml) et un taux de CD4 > 250 cellules/ mm3, qui débutent un traitement par névirapine s'applique également aux femmes enceintes. Toutes les études randomisées sur ce sujet ont spécifiquement exclu les femmes enceintes et les femmes enceintes étaient sous-représentées dans les études de cohorte ainsi que dans les méta-analyses. |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Recommandations |
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* Femmes en âge d'avoir des enfants / Contraception chez les hommes et les femmes Les femmes en âge de procréer ne doivent pas utiliser de contraceptifs oraux comme unique moyen de contraception car la névirapine risque de diminuer les concentrations plasmatiques de ces médicaments (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions"). * Fertilité Les études de toxicité sur la reproduction ont mis en évidence une altération de la fécondité chez le rat. |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Passage dans le lait | Oui |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
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* Allaitement Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH. |
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Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
Recommandations |
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Il n'existe aucune étude spécifique sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, les patients doivent être avertis qu'ils peuvent présenter des effets indésirables, tel qu'une fatigue, au cours du traitement par névirapine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation de machines. Si les patients se sentent fatigués, ils doivent éviter les tâches potentiellement dangereuses, notamment conduire une voiture ou utiliser des machines. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2021 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
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