LUTATHERA 370 MBq/ML SOL INJ FL
LUTATHERA 370 MBq/ML, SOLUTION POUR PERFUSION
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 01/08/2022
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • PARENTERALE (1)
  • INTRAVEINEUSE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SOLUTION

  • SOLUTION POUR PERFUSION (2)(3)
  • STERILE
  • TRANSPARENT(E) INCOLORE OU JAUNE

Solution pour perfusion.
Solution transparente, incolore à jaunâtre.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 08/07/2022

  • (1) RCP ansm ou EMA
  • (2) Standard Terms
  • (3) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
  • Teneur en :  SODIUM 0,14 MMOL/ML ou 3,2 MG/ML
Précision(s) composition :
Un mL de solution contient 370 MBq de lutécium (177Lu) oxodotréotide à la date et à l'heure de calibration.

La quantité de radioactivité totale par flacon unidose est de 7 400 MBq à la date et à l'heure de la perfusion. Étant donné que l'activité volumique a été fixée à 370 MBq/mL à la date et à l'heure de calibration, le volume de solution dans le flacon doit être ajusté entre 20,5 et 25 mL afin d'obtenir la quantité de radioactivité requise à la date et à l'heure de perfusion.

Caractéristiques physiques

La demi-vie du lutécium-177 est de 6,647 jours. Le lutécium-177 se désintègre par émission bêta- en hafnium-177 stable avec l'émission bêta- la plus abondante (79,3 %) présentant une énergie maximum de 0,497 MeV. L'énergie bêta moyenne est d'environ 0,13 MeV. Une faible énergie gamma est émise également, principalement de 113 keV (6,2 %) et 208 keV (11 %).

- Excipient à effet notoire : Chaque mL de solution contient 0,14 mmol (3,2 mg) de sodium.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 08/07/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • RADIOPHARMACEUTIQUE
  • RADIOPHARMACEUTIQUE CYTOTOXIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • DIVERS : V
  • PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES A USAGE THERAPEUTIQUE : V10
  • AUTRES PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES A USAGE THERAPEUTIQUE : V10X
  • DIVERS PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES A USAGE THERAPEUTIQUE : V10XX
  • LUTETIUM 177 Lu OXODOTREOTIDE : V10XX04
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • PRODUITS DE DIAGNOSTIC : T
  • IMAGERIE DIAGNOSTIQUE : T01
  • RADIOPHARMACEUTIQUES A USAGE DIAGNOSTIC : T01G

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Produits radiopharmaceutiques thérapeutiques, Autres produits radiopharmaceutiques thérapeutiques, code ATC : V10XX04


* Mécanisme d'action

Le lutécium (177Lu) oxodotréotide a une haute affinité pour les récepteurs de la somatostatine de sous-type 2 (sst2). Il se lie aux cellules malignes qui surexpriment les récepteurs sst2.

Le lutécium-177 est un radionucléide émetteur bêta- avec pénétration maximum dans les tissus de 2,2 mm (moyenne de pénétration de 0,67 mm), ce qui est suffisant pour tuer les cellules tumorales cibles tout en ayant un effet limité sur les cellules voisines saines.


* Effets pharmacodynamiques

À la concentration utilisée (environ 10 microg/mL au total, à la fois pour les formes libre et radiomarquée), le peptide oxodotréotide n'exerce pas d'effet pharmacologique significatif.


* Efficacité et sécurité cliniques

L'étude de phase III NETTER-1 était une étude stratifiée, multicentrique, ouverte, randomisée, avec groupe parallèle comparateur, comparant le traitement avec ce médicament (4 doses de 7 400 MBq toutes les 8 semaines) en administration concomitante avec une solution d'acides aminés et meilleurs soins de support (BSC ; octréotide à libération prolongée [LAR] 30 mg toutes les 4 semaines pour le contrôle des symptômes, remplacé par un octréotide à courte durée d'action dans l'intervalle de 4 semaines avant l'administration de ce médicament) à une dose élevée d'octréotide LAR (60 mg toutes les 4 semaines) chez les patients présentant des tumeurs carcinoïdes de l'intestin moyen, inopérables, progressives, positives en imagerie des récepteurs de la somatostatine. Le critère d'évaluation principal de l'étude était la survie sans progression (SSP) évaluée par les critères d'évaluation de la réponse des tumeurs solides (RECIST 1.1), basée sur une évaluation radiologique indépendante. Les critères d'évaluation secondaires incluaient le taux de réponse objectif (TRO), la survie globale (SG), le temps avant progression tumorale (TPT), la sécurité et la tolérance du médicament et la qualité de vie liée à la santé (QVLS).

Lors de l'analyse primaire, 229 patients ont été randomisés pour recevoir soit ce médicament (n=116) soit une dose élevée d'octréotide LAR (n=113). Les caractéristiques démographiques et initiales de la maladie étaient bien équilibrées entre les bras de traitement avec un âge médian de 64 ans et un taux de 82,1 % de caucasiens par rapport à la population totale.

Lors de l'analyse primaire de la SSP (date limite le 24 juillet 2015), le nombre de progressions confirmées de la maladie ou de décès était de 21 dans le bras Lutathera et de 70 dans le bras octréotide LAR à dose élevée. La SSP différait de manière significative (p < 0,0001) entre les bras de traitement. La SSP médiane pour le bras de ce médicament n'était pas encore atteinte à la date limite, tandis que la SSP médiane pour le bras octréotide LAR à dose élevée était de 8,5 mois. Le "hazard ratio" (HR) pour le bras de ce médicament par rapport au bras octréotide LAR à dose élevée était de 0,18 (IC 95 % : 0,11 - 0,29), ce qui représente une réduction de 82 % du risque de progression de la maladie ou de décès en faveur du bras de ce médicament.

SSP observée dans le cadre de l'étude de phase III NETTER-1 chez les patients avec tumeurs carcinoïdes progressives de l'intestin moyen – date limite le
24 juillet 2015 (jeu d'analyse complet [JAC], N=229)

Traitement

- N
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 116
. Octréotide LAR à dose élevée : 113

- Patients présentant des événements
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 21
. Octréotide LAR à dose élevée : 70

- Patients exclus
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 95
. Octréotide LAR à dose élevée : 43

- Médiane en mois (IC 95 %)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : Non atteint
. Octréotide LAR à dose élevée : 8,5 (5,8 ; 9,1)

- Valeur p du Log-rank test : < 0,0001

- Hazard ratio (IC 95 %) : 0,177 (0,108 ; 0,289)

Le graphique de Kaplan-Meier de SSP pour le jeu d'analyse complet (JAC) à la date limite du 24 juillet 2015 est présenté ci-dessous.

Figure - Courbes de Kaplan-Meier de la SSP pour les patients atteints de tumeurs carcinoïdes progressives de l'intestin moyen - date limite le 24 juillet 2015 (étude de phase III NETTER-1 ; JAC, N=229) (Cf. RCP)

À la date limite de l'analyse statistique post-hoc (date limite le 30 juin 2016) comprenant deux patients randomisés supplémentaires (N=231), le nombre de progressions confirmées de la maladie ou de décès était de 30 dans le bras de ce médicament et de 78 dans le bras octréotide LAR à dose élevée. La SSP différait de manière significative (p < 0,0001) entre les bras de traitement. La SSP médiane pour le bras de ce médicament était de 28,4 mois, tandis que la SSP médiane pour le bras octréotide LAR à dose élevée était de 8,5 mois. Le "hazard ratio" pour le bras de ce médicament par rapport au bras octréotide LAR à dose élevée était de 0,21 (IC 95 % : 0,14 - 0,33), ce qui représente une réduction de 79 % du risque de progression de la maladie ou de décès en faveur du bras de ce médicament.

SSP observée dans le cadre de l'étude de phase III NETTER-1 chez les patients atteints de tumeurs carcinoïdes progressives de l'intestin moyen – date limite du 30 juin 2016 (JAC, N=231)

Traitement

- N
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 117
. Octréotide LAR à dose élevée : 114

- Patients présentant des événements
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 30
. Octréotide LAR à dose élevée : 78

- Patients exclus
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 87
. Octréotide LAR à dose élevée : 36

- Médiane en mois (IC 95 %)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide LAR : 28,4 (28,4 ; NE)
. Octréotide LAR à dose élevée : 8,5 (5,8 ; 11,0)

- Valeur p du Log-rank test : < 0,0001

- Hazard ratio (IC 95 %) : 0,214 (0,139 ; 0,331)

Le graphique de Kaplan-Meier de la SSP pour le jeu d'analyse complet (JAC) à la date limite du 30 juin 2016 est présenté ci-dessous.

Figure - Courbes de Kaplan-Meier de la SSP pour les patients atteints de tumeurs carcinoïdes progressives de l'intestin moyen - date limite du 30 juin 2016 (étude de phase III NETTER-1 ; JAC, N=231) (Cf. RCP)

Lors de l'analyse intermédiaire de la SG (date limite le 24 juillet 2015), il y avait 17 décès dans le bras de ce médicament et 31 décès dans le bras octréotide LAR à dose élevée, donnant un HR de 0,459 (IC 99,9915 % : 0,140 ; 1,506) en faveur du bras de ce médicament. La SG médiane n'était pas encore atteinte dans le bras de ce médicament à la date limite, alors qu'elle était de 27,4 mois dans le bras octréotide LAR à dose élevée. Les résultats intermédiaires de SG n'ont pas atteint de signification statistique. Une mise à jour réalisée environ un an plus tard (date limite le 30 juin 2016) comprenant deux patients randomisés supplémentaires (N=231) a montré une tendance similaire avec 28 décès dans le bras de ce médicament et 43 décès dans le bras octréotide LAR à dose élevée, donnant un HR de 0,536 en faveur du bras de ce médicament. La SG médiane n'était toujours pas atteinte dans le bras de ce médicament à la date limite, alors qu'elle était de 27,4 mois dans le bras octréotide LAR à dose élevée.

Lors de l'analyse finale de la SG, qui s'est produit 5 ans après le dernier patient randomisé (N=231, date limite le 18 janvier 2021), la durée de suivi médiane était de 76 mois dans chaque bras d'étude. Il y avait 73 décès dans le bras de ce médicament (62,4 %) et 69 décès dans le bras octréotide LAR à dose élevée (60,5 %), donnant un HR de 0,84 (IC 95 % : 0,60 ; 1,17 ; test de Log-rank non stratifié p=0,3039, bilatérale) en faveur du bras de ce médicament. La SG médiane était prolongée d'une durée cliniquement pertinente de 11,7 mois chez les patients randomisés dans le bras de ce médicament par rapport aux patients randomisés dans le bras octréotide LAR à dose élevée, avec une SG médiane de 48,0 mois (IC 95 % : 37,4 ; 55,2) et 36,3 mois (IC 95 % : 25,9 ; 51,7), respectivement. Les résultats finaux de SG n'ont pas atteint de signification statistique. Dans le bras octréotide LAR à dose élevée, 22,8 % des patients ont reçu une radiothérapie ultérieure (incluant le lutécium (177Lu) oxodotréotide) dans les 24 mois suivant la randomisation, et 36 % des patients avant la date limite de l'analyse finale de la SG ; ce qui, avec d'autres facteurs, peut avoir influencé la SG dans ce sous-ensemble de patients.

En présence de risques non proportionnels, une analyse de sensibilité supplémentaire (Temps de survie moyen restreint) a été réalisée lors de l'analyse finale de la SG pour estimer davantage l'effet du traitement. A 60 mois après randomisation, le bénéfice moyen de SG était plus long de 5,1 mois (IC 95 % : -0,5 ; 10,7) dans le bras de ce médicament par rapport au bras octréotide LAR à dose élevée.

Le graphique de Kaplan-Meier de la SG pour le jeu d'analyse complet (JAC) à la date limite du 18 janvier 2021 est présenté ci-dessous.

Figure - Courbes de Kaplan-Meier de la SG pour les patients atteints de tumeurs carcinoïdes progressives de l'intestin moyen - date limite du 18 janvier 2021 (étude de phase III NETTER-1 ; JAC, N=231) (Cf. RCP)

SG par temps de survie moyen restreint (TSMR) observé dans l'étude de phase III NETTER-1 chez les patients atteints de tumeurs carcinoïdes progressives de l'intestin moyen (JAC)

24 mois

- Décès, n (%)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 26 (22,2)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 39 (34,2)

- TSMR (95% CI)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 21,2 (20,2 ; 22,3)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 19,3 (18,0 ; 20,7)

- Différence (IC 95%) : 1,9 (0,1 ; 3,6)

36 mois

- Décès, n (%)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 41 (35,0)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 51 (44,7)

- TSMR (95% CI)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 29,7 (27,7 ; 31,6)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 26,0 (23,7 ; 28,3)

- Différence (IC 95%) : 3,7 (0,7 ; 6,7)

48 mois

- Décès, n (%)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 53 (45,3)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 58 (50.9)

- TSMR (95% CI)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 36,2 (33,4 ; 39,0)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 31,5 (28,3 ; 34,8)

- Différence (IC 95%) : 4,6 (0,3 ; 8,9)

60 mois

- Décès, n (%)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 65 (55,6)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 63 (55,3)

- TSMR (95% CI)
. Lutécium (177Lu) oxodotréotide et octréotide - LAR N=117 : 41,2 (37,6 ; 44,9)
. Octréotide LAR à dose élevée N=114 : 36,1 (31,9 ; 40,4)

- Différence (IC 95%) : 5,1 (-0,5 ; 10,7)

La qualité de vie liée à la santé (QVLS) a été évaluée à l'aide du questionnaire de la qualité de vie de l'Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (EORTC QLQ-C30) (instrument générique) et de son module tumeur neuroendocrine (EORTC QLQ-GI.NET-21).

Les résultats indiquent une amélioration de la qualité de vie globale liée à la santé dans le monde jusqu'à la semaine 84, pour les patients dans le bras de traitement par Lutathera par rapport aux patients dans le bras octréotide LAR à dose élevée.

L'étude Erasmus de phase I/II était une étude ouverte monocentrique à bras unique pour évaluer l'efficacité de ce médicament (7 400 MBq administrés 4 fois toutes les 8 semaines) en administration concomitante avec une solution d'acide aminés chez des patients présentant des tumeurs positives en imagerie des récepteurs de la somatostatine. L'âge moyen des patients recrutés dans l'étude était 60 ans. La majorité des patients étaient néerlandais (811), les autres (403) résidents de différents pays européens et non européens. La principale analyse a été réalisée sur les 811 patients néerlandais avec différents types de tumeurs positives en imagerie des récepteurs de la somatostatine. Le taux de réponse objective TRO (comprenant les réponses complètes [RC] et les réponses partielles [RP] selon les critères RECIST) et la durée de réponse (DR) pour le jeu d'analyse complet JAC de la population néerlandaise avec TNE gastroentéropancréatiques (GEP) et TNE bronchiques (360 patients) ainsi que par type de tumeur sont présentés ci-dessous.

Meilleure réponse, TRO et DR observés dans l'étude Erasmus de phase I/II chez des patients néerlandais souffrant de TNE GEP et bronchiques, (JAC, N=360)

- Type de tumeurs : Tous (*)
. N : 360
. RC - n / % : 11 / 3 %
. RP - n / % : 151 / 42 %
. MS - N / % : 183 / 51 %
. TRO - n / % : 162 / 45 %
. TRO - 95 % / IC : 40 % / 50 %
. DdR (mois) - Médiane : 16,3
. DdR (mois) - 95 % / IC : 12,2 / 17,8

- Type de tumeurs : Bronchique
. N : 19
. RC - n / % : 0 / 0 %
. RP - n / % : 7 / 37 %
. MS - N / % : 11 / 58 %
. TRO - n / % : 7 / 37 %
. TRO - 95 % / IC : 16 % / 62 %
. DdR (mois) - Médiane : 23,9
. DdR (mois) - 95 % / IC : 1,7 / 30,0

- Type de tumeurs : Pancréatique
. N : 133
. RC - n / % : 7 / 5 %
. RP - n / % : 74 / 56 %
. MS - N / % : 47 / 35 %
. TRO - n / % : 81 / 61 %
. TRO - 95 % / IC : 52 % / 69 %
. DdR (mois) - Médiane : 16,3
. DdR (mois) - 95 % / IC : 12,1 21,8

- Type de tumeurs : Intestin antérieur (**)
. N : 12
. RC - n / % : 1 / 8 %
. RP - n / % : 6 / 50 %
. MS - N / % : 4 / 33 %
. TRO - n / % : 7 / 58 %
. TRO - 95 % / IC : 28 % / 85 %
. DdR (mois) - Médiane : 22,3
. DdR (mois) - 95 % / IC : 0,0 / 38,0

- Type de tumeurs : Intestin moyen
. N : 183
. RC - n / % : 3 / 2 %
. RP - n / % : 58 / 32 %
. MS - N / % : 115 / 63 %
. TRO - n / % : 61 / 33 %
. TRO - 95 % / IC : 27 % / 41 %
. DdR (mois) - Médiane : 15,3
. DdR (mois) - 95 % / IC : 10,5 / 17,7

- Type de tumeurs : Intestin postérieur
. N : 13
. RC - n / % : 0 / 0 %
. RP - n / % : 6 / 46 %
. MS - N / % : 6 / 46 %
. TRO - n / % : 6 / 46 %
. TRO - 95 % / IC : 19 % / 75 %
. DdR (mois) - Médiane : 17,8
. DdR (mois) - 95 % / IC : 6,2 / 29,9

RC = réponse complète ; RP = réponse partielle ; MS = maladie stable ; TRO = Taux de réponse objective (RC+RP) ; DdR = Durée de réponse

(*) Inclut les parties antérieure, moyenne et postérieure du tube digestif ; (**) TNE du tube digestif antérieur autres que bronchiques et pancréatiques

La SSP et la SG pour le JAC de la population néerlandaise souffrant de TNE GEP et bronchiques (360 patients) ainsi que par type de tumeur sont présentées dans les données 11.

Données 11. SSP et SG observées dans l'étude Erasmus de phase I/II chez des patients néerlandais souffrant de TNE GEP et bronchiques, (JAC, N=360)

- Tous (*) : 360
. SSP - Temps (mois) - Médiane : 28,5
. SSP - Temps (mois) - 95 % IC : 24,8 - 31,4
. SG - Temps (mois) - Médiane : 61,2
. SG - Temps (mois) - 95 % IC : 54,8 - 67,4

- Bronchique : 19
. SSP - Temps (mois) - Médiane : 18,4
. SSP - Temps (mois) - 95 % IC : 10,4 - 25,5
. SG - Temps (mois) - Médiane : 50,6
. SG - Temps (mois) - 95 % IC : 31,3 - 85,4

- Pancréatique : 133
. SSP - Temps (mois) - Médiane : 30,3
. SSP - Temps (mois) - 95 % IC : 24,3 - 36,3
. SG - Temps (mois) - Médiane : 66,4
. SG - Temps (mois) - 95 % IC : 57,2 - 80,9

- Intestin antérieur (**) : 12
. SSP - Temps (mois) - Médiane : 43,9
. SSP - Temps (mois) - 95 % IC : 10,9
. SG - Temps (mois) - Médiane : -
. SG - Temps (mois) - 95 % IC : 21,3

- Intestin moyen : 183
. SSP - Temps (mois) - Médiane : 28,5
. SSP - Temps (mois) - 95 % IC : 23,9 - 33,3
. SG - Temps (mois) - Médiane : 54,9
. SG - Temps (mois) - 95 % IC : 47,5 - 63,2

- Intestin postérieur : 13
. SSP - Temps (mois) - Médiane : 29,4
. SSP - Temps (mois) - 95 % IC : 18,9 - 35,0
. SG - Temps (mois) - Médiane : -
. SG - Temps (mois) - 95 % IC : -

SSP = survie sans progression ; SG = survie globale
(*) Inclut les parties antérieure, moyenne et postérieure du tube digestif : (**) TNE du tube digestif antérieur autres que bronchiques et pancréatiques

Dans l'étude Erasmus de phase I/II, 188 patients (52 %) ont reçu et 172 (48 %) n'ont pas reçu l'administration concomitante d'octréotide LAR pendant leur traitement par ce médicament. Aucune différence significative en termes de SSP n'a été observée entre le sous-groupe qui n'a pas reçu l'octréotide LAR (25,4 mois [IC 95 %, 22,8-30,6]) et le sous-groupe qui a reçu le traitement concomitant par l'octréotide LAR (30,9 mois [IC 95 %, 25,6-34,8]) (p= 0,747).


* Population pédiatrique

L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de TNE-GEP (excluant neuroblastome, neuroganglioblastome et phéochromocytome). Cf. rubrique "Posologie" pour des informations concernant l'utilisation pédiatrique.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Ce médicament est administré par voie intraveineuse et est immédiatement et totalement biodisponible.


* Fixation aux organes

Quatre heures après l'administration, la distribution du lutécium (177Lu) oxodotréotide montre une fixation rapide dans les reins, les lésions tumorales, le foie et la rate ; et, chez certains patients, dans la glande pituitaire et la thyroïde. L'administration concomitante d'une solution d'acides aminés diminue la fixation rénale, ce qui augmente l'élimination de la radioactivité (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les études de biodistribution montrent que le lutécium (177Lu) oxodotréotide est rapidement éliminé du sang.

Afin de déterminer l'étendue de la fixation aux protéines plasmatiques du composé non radioactif (lutécium (175Lu) oxodotréotide), une analyse a été effectuée sur du plasma humain et a mis en évidence qu'environ 50 % du composé est lié aux protéines plasmatiques.

La transchélation du lutécium à partir du lutécium (175Lu) oxodotréotide dans les protéines sériques n'a pas été observée.


* Biotransformation

D'après l'analyse d'échantillons d'urine de 20 patients de la sous-étude de dosimétrie, pharmacocinétique et ECG de l'étude de phase III NETTER-1, il est démontré que le lutécium (177Lu) oxodotréotide est faiblement métabolisé et est excrété principalement sous forme de composé intact par voie rénale.

Les analyses de chromatographie liquide haute performance (HPLC) effectuées sur les échantillons d'urine recueillis jusqu'à 48 heures après la perfusion ont montré une pureté radiochimique du lutécium (177Lu) oxodotréotide proche de 100% dans la plupart des échantillons analysés (avec la pureté radiochimique la plus faible étant égale à plus de 92 %), ce qui indique que le composé est éliminé dans l'urine principalement sous forme intacte.

Ces résultats confirment ceux observés précédemment dans l'étude de phase I/II Erasmus, au cours de laquelle l'analyse HPLC d'échantillons d'urine recueillis 1 heure après l'administration de lutécium (177Lu) oxodotréotide chez un patient recevant 1,85 MBq de lutécium (177Lu) oxodotréotide a mis en évidence que celui-ci était excrété en majeure partie (91 %) sous forme inchangée.

Ces résultats sont corroborés par des données de métabolisme in vitro dans les hépatocytes de l'Homme, du chien et du rat, à l'intérieur desquels aucune dégradation métabolique de lutécium (175Lu) oxodotréotide n'a été observée.


* Élimination

Sur base des données recueillies pendant les études Erasmus de phase I/II et NETTER-1 de phase III, le lutécium (177Lu) oxodotréotide est éliminé principalement par excrétion rénale : environ 60 % du médicament est éliminé dans les urines en 24 heures et environ 65 % dans les 48 heures qui suivent l'administration.


* Personnes âgées

Le profil pharmacocinétique chez les patients âgés (> ou = 75 ans) n'a pas été établi. Aucune donnée n'est disponible.
* Dosimétrie

Les conclusions suivantes concernant le traitement par ce médicament ont été déterminées à partir des évaluations du rayonnement par dosimétrie effectuées dans les études cliniques :

- L'organe critique est la moelle osseuse. Cependant, en utilisant la dose cumulative de Lutathera recommandée de 29 600 MBq (4 administrations de 7 400 MBq), aucune corrélation entre la toxicité hématologique et la radioactivité totale administrée ou la dose absorbée par la moelle osseuse n'a été observée ni dans l'étude Erasmus de phase I/II, ni dans l'étude NETTER-1- de phase III.
- Le rein n'est pas un organe critique si une perfusion simultanée d'une solution appropriée d'acides aminés est effectuée.

Globalement les résultats des analyses dosimétriques réalisées au cours de la sous-étude de dosimétrie de phase III de NETTER-1 et au cours de l'étude Erasmus de phase I/II concordent et mettent en évidence que le schéma posologique de ce médicament (4 administrations de 7 400 MBq) est sûr.

Estimation de dose absorbée de lutécium (177Lu) oxodotréotide issue de l'étude de phase III Netter-1 (Olinda)

....
~~ :|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20)|
~~ Organe : Surrénales|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,04|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Cerveau|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Seins|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,01
~ Organe : Paroi de la vésicule biliaire|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,04|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Paroi du gros intestin inférieur|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Intestin grêle|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Paroi de l'estomac|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Paroi du gros intestin supérieur|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Paroi du cœur|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Reins|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,65|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,29
~ Organe : Foie|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,49|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,62
~ Organe : Poumons|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,01
~ Organe : Muscle|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Ovaires (**)|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,01
~ Organe : Pancréas|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,04|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Moelle rouge osseuse|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,03
~ Organe : Cellules ostéogéniques|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,15|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,27
~ Organe : Peau|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,01
~ Organe : Rate|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,85|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,8
~ Organe : Testicules (*)|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Thymus|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Thyroïde|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,02
~ Organe : Paroi de la vessie|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,45|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,18
~ Organe : Utérus (**)|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,03|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,01
~ Organe : Organisme entier|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) - Moyenne : 0,05|Dose absorbée par l'organe (mGy/MBq) (n = 20) -MS : 0,03
.....

(*) n=11 (patients masculins uniquement)
(**) n=9 (patients féminins uniquement)

La dose de rayonnement reçue par des organes spécifiques, lesquels ne sont pas nécessairement des organes ciblés par la thérapie, peut être influencée significativement par des modifications physiopathologiques induites par le processus pathologique. Ceci doit être pris en compte lors de l'utilisation des informations suivantes
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022  

Sécurité préclinique
Les études toxicologiques réalisées chez le rat ont démontré qu'une seule injection intraveineuse atteignant 4 550 MBq/kg était bien tolérée, aucun décès n'a été observé. Lors du test du composé froid (lutécium non radioactif (175Lu) oxodotréotide) en une seule injection intraveineuse sur des rats et des chiens à des doses atteignant 20 000 microgrammes/kg (rats) et 3 200 microgrammes/kg (chiens), le composé froid a été bien toléré chez les deux espèces, aucun décès n'a été observé. Aucune toxicité avec 4 administrations répétées, une fois toutes les 2 semaines, de 1 250 microgrammes/kg de composé froid chez le rat et 80 micrgrammes/kg chez le chien n'a été observée. Ce médicament n'est pas conçu pour une administration régulière ou continue.

Les études de mutagénicité et de carcinogénicité à long terme n'ont pas été réalisées.
Des données non cliniques sur le composé froid (lutécium non radioactif (175Lu) oxodotréotide) ne révèlent aucun risque spécifique chez l'humain sur la base des études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicité des doses répétées, de génotoxicité.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022  
Médicament virtuel Thériaque
177 Lu-DOTA-octréotate solution injectable

Ce médicament est un médicament radiopharmaceutique et ne peut donc pas être prescrit en dénomination commune.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
LUTATHERA 370 MBq/ML SOL INJ FL  
LUTATHERA 7,4 GBq SOL INJ FL NSFP  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
LUTATHERA (EPAR) 2018


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
LUTECIUM (177LU) BON USAGE 2023
LUTATHERA SYNTHESE D'AVIS 2022 (1)
LUTECIUM (177LU) CPC 2022
LUTATHERA SYNTHESE D'AVIS 2022 (2)
MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE
LUTATHERA PUT 2015


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • RESERVE HOSPITALIERE/CSP R.5121-82 A -83
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • SURVEILLANCE PARTICUL/CSP R.5121-93 A -95
  • MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE MEDECINE NUCLEAIRE
  • RESERVE PERSONNE QUALIFIEE/CSP R.43-39
  • RESERVE PRATICIEN AUTORISE/CSP R.1333-24
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Médicament réservé à l'usage hospitalier.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être utilisés que par des personnes qualifiées. Ils ne peuvent être délivrés qu'à des praticiens ayant obtenu l'autorisation spéciale prévue à l'article R 1333-24 du code de la Santé Publique.


* Article R 1333-24 (Décret n°2006-676 du 8 juin 2006 art. 2 Journal Officiel du 10 juin 2006)

Est soumise à autorisation du ministre chargé de la santé :
1- L'utilisation et la détention en vue de leur utilisation de radionucléides, de produits ou dispositifs en contenant, à des fins médicales, d'analyse biologique ou de recherche biomédicale ;
2- L'utilisation des appareils électriques émettant des rayonnements ionisants à des fins thérapeutiques, y compris l'utilisation d'accélérateurs, et ceux utilisés à des fins de diagnostic lorsqu'ils figurent sur la liste des matériels lourds définis à l'article L. 6122-14.
Pour les dispositifs entrant dans la catégorie des matériels lourds, la demande d'autorisation délivrée au titre du présent article est subordonnée à la délivrance de l'autorisation au titre des matériels lourds.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
 
Code UCD13 : 3400894082118
Code UCD7 : 9408211
Code identifiant spécialité : 6 082 376 4
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • ADVANCED ACCELERATOR APPLICATIONS (AAA)
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • ADVANCED ACCELERATOR APPLICATIONS (AAA)
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
   
Présentation N° 1 : 1 flacon(s) en verre de 20,5 à 25,0 mL de solution
Code CIP13 3400955044338
Code CIP7 5504433
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 17/01/2018
Agrément collectivités/date JO Oui le 06/08/2019
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Oui
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 7400 MBq 177 Lu-DOTA-OCTREOTATE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Matériau(x)
  • INCOLORE
  • TRANSPARENT(E)
  • VERRE TYPE I
  • VERRE
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON EN CAOUTCHOUC BROMOBUTYL
  • AVEC EMBOUT SCELLE
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC POT DE PLOMB
  • AVEC PICTOGRAMME RADIOPROTECTION

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon incolore transparent en verre de type I, fermé avec un bouchon en caoutchouc de bromobutyle et un scellement en aluminium.

Chaque flacon contient un volume variant de 20,5 à 25,0 mL de solution correspondant à une activité de 7 400 MBq à la date et à l'heure de perfusion.

Le flacon est enfermé dans un récipient en plomb assurant le blindage.


* Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

Symbole de radioactivité.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2022

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 26/09/2017
  • AMM EUROPEENNE EU/1/17/1226/001
  • MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/07/523

Ce médicament est désigné comme médicament orphelin pour les indications suivantes :
- EU/3/07/523 : Traitement par le lutécium oxodotréotide des tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques.

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) 20175 euros HT le 07/08/2019
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

Statut(s) du remboursement
  • MEDICAMENT ONEREUX T2A HORS GHS
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : RAPPORT DIRECT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE
- Arrêté du 1er octobre 2019 rectifiant l'arrêté du 29 juillet 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale (JO du 8 octobre 2019). Dans l'annexe de l'arrêté du 29 juillet 2019 relatif à la spécialité LUTATHERA 370 MBq/mL, solution pour perfusion, les mots : "gastroentéropancréatiques (TNE-GEP)" sont supprimés.

- Arrêté du 29 juillet 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale (JO du 6 août 2019).
La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge en sus par l'assurance maladie est :
. le traitement des tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques (TNE-GEP) intestinales, inopérables ou métastatiques, progressives, bien différenciées (G1 et G2) et exprimant des récepteurs de somatostatine chez les adultes.

- Arrêté du 29 juillet 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 6 août 2019).
L'indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie est :
. traitement des tumeurs neuroendocrines intestinales, inopérables ou métastatiques, progressives, bien différenciées (G1 et G2) et exprimant des récepteurs de somatostatine chez les adultes.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
Présentation N° 2 (NSFP) :

30 mL en flacon (verre)

Code CIP13 3400958900242
Code CIP7 5890024
Commercialisation Supprimé le 17/01/2018
Agrément collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Oui
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • DOSE TOTALE UCD NON APPLICABLE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Matériau(x)
  • INCOLORE
  • VERRE TYPE I
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • UNIDOSE
  • AVEC BOUCHON EN CAOUTCHOUC TEFLON
  • AVEC CAPSULE EN ALUMINIUM

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon unidose de 30 mL en verre incolore de Type I de la Pharmacopée Européenne, fermé par un bouchon en caoutchouc recouvert de téflon et scellé par une capsule en aluminium.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2022

  • (1) Standard Terms
   
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Statut de la présentation
  • ATU DEVENUE AMM
  • ATU DE COHORTE DEVENUE AMM
  • ANCIENNE ATU .

ATU de cohorte : 29/04/2015

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) 20175 euros HT le 07/08/2019
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
Conservation
Présentation N° 1 : 1 flacon(s) en verre de 20,5 à 25,0 mL de solution
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 72 HEURE(S)
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 25 DEGRES
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE

* Durée de conservation

72 heures à partir de la date et de l'heure de calibration.


* Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
À conserver dans l'emballage d'origine pour protéger des radiations ionisantes (blindage de plomb).

La conservation des médicaments radiopharmaceutiques doit s'effectuer conformément aux réglementations nationales relatives aux substances radioactives.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Présentation N° 2 (NSFP) :

30 mL en flacon (verre)

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 72 HEURE(S)
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 25 DEGRES
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE

* Durée de conservation

72 heures à compter de l'heure de production.

La date et l'heure de péremption sont indiquées sur le conditionnement d'origine et sur chaque flacon.
Ne pas utiliser au-delà de la date imprimée sur l'emballage. La préparation ne contient pas de conservateurs et doit être utilisée immédiatement dans les délais imprimés sur l'emballage.


* Précautions particulières de conservation

Ce médicament doit être conservé dans son emballage d'origine à une température ne dépassant pas 25°C.

Le stockage des produits radiopharmaceutiques doit être effectué conformément aux réglementations nationales relatives aux produits radioactifs.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
Indications
TUMEURS NEUROENDOCRINES GASTROENTEROPANCREATIQUES    
  • DANS LES FORMES INOPERABLES
  • OU
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • DANS LES FORMES DIFFERENCIEES
  • AVEC SUREXPRESSION RECEPTEUR SOMATOSTATINE
  • CHEZ L'ADULTE
Ce médicament est indiqué pour le traitement des tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques (TNE -GEP) inopérables ou métastatiques, progressives, bien différenciées (G1 et G2) et exprimant des récepteurs de somatostatine chez les adultes.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 21/09/2022
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM10
  • Tumeur maligne de l'estomac C16
  • Tumeur maligne du duodénum C170
  • Tumeur maligne du jéjunum C171
  • Tumeur maligne de l'iléon C172
  • Tumeur maligne du côlon C18
  • Tumeur maligne de l'appendice C181
  • Tumeur maligne du rectum C20
  • Tumeur maligne du canal anal C211
  • Tumeur maligne du pancréas endocrine C254
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Tumeur endocrine gastroentéropancréatique
GEP-NET

PHEOCHROMOCYTOME    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • OU
  • DANS LES FORMES LOCALEMENT AVANCEES
  • DANS LES FORMES INOPERABLES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • NON CONTROLE PAR D'AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
* Cadre de prescription compassionnel (CPC)

Ce médicament est indiqué dans la prise en charge du phéochromocytome/paragangliome (PPGL) métastatique ou localement avancé inopérable, progressif ou de forme sécrétante non contrôlée et exprimant les récepteurs de la somatostatine sur l'imagerie TEP des récepteurs de la somatostatine, en relation avec les résultats de la TEP au
FDG et/ou à la FDOPA et après échec ou contre-indication d'un traitement par métaiodobenzylguanidine-(I131) et sur proposition de la RCP nationale COMETE.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 27/07/2022

Cadre de prescription compassionnelle (CPC - exRTU) LUTECIUM (177LU) CPC 2022
CIM10
  • Hyperfonctionnement de la médullosurrénale E275
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Phéochromocytome

TUMEURS NEUROENDOCRINES BRONCHIQUES    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • OU
  • DANS LES FORMES LOCALEMENT AVANCEES
  • DANS LES FORMES INOPERABLES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • NON CONTROLE PAR D'AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
* Cadre de prescription compassionnel (CPC)

Ce médicament est indiqué dans la prise en charge de la tumeur neuroendocrine bronchique, métastatique ou localement avancée inopérable, progressive ou de forme sécrétante non contrôlée et exprimant les récepteurs de la somatostatine sur l'imagerie TEP des récepteurs de la somatostatine, en relation avec les résultats de la TEP au FDG et après échec ou contre-indication d'un traitement par evérolimus et sur proposition de la RCP nationale Renaten.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 27/07/2022

Cadre de prescription compassionnelle (CPC - exRTU) LUTECIUM (177LU) CPC 2022
CIM10
  • Tumeur à évolution imprévisible ou inconnue de la trachée, des bronches et du poumon D381
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Tumeur neuroendocrine bronchique

TUMEURS NEUROENDOCRINES THYMIQUES    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • OU
  • DANS LES FORMES LOCALEMENT AVANCEES
  • DANS LES FORMES INOPERABLES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • NON CONTROLE PAR D'AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
* Cadre de prescription compassionnel (CPC)

Ce médicament est indiqué dans la prise en charge de la tumeur neuroendocrine thymique, métastatique ou localement avancée inopérable, progressive ou de forme sécrétante non contrôlée et exprimant les récepteurs de la somatostatine sur l'imagerie TEP des récepteurs de la somatostatine, en relation avec les résultats de la TEP au FDG et sur proposition de la RCP nationale Renaten.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 27/07/2022

Cadre de prescription compassionnelle (CPC - exRTU) LUTECIUM (177LU) CPC 2022
CIM10
  • Tumeur maligne du thymus C37
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Tumeur neuroendocrine thymique

TUMEURS NEUROENDOCRINES INDIFFERENCIEES    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • OU
  • DANS LES FORMES LOCALEMENT AVANCEES
  • DANS LES FORMES INOPERABLES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • NON CONTROLE PAR D'AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
* Cadre de prescription compassionnel (CPC)

Ce médicament est indiqué dans la prise en charge de la tumeur neuroendocrine (TNE) y compris une TNE de primitif inconnu, NE correspondant PAS à l'indication de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) à savoir les tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques (TNE GEP), métastatique ou localement avancée inopérable, progressive ou de forme sécrétante non contrôlée et exprimant les récepteurs de la somatostatine sur l'imagerie TEP des récepteurs de la somatostatine, en relation avec les résultats de la TEP au FDG et à la FDOPA et sur proposition de la RCP nationale Renaten.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 29/06/2022
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 27/07/2022

Cadre de prescription compassionnelle (CPC - exRTU) LUTECIUM (177LU) CPC 2022
CIM10
  • Tumeur maligne de siège primitif non précisé C809
Maladie rare Non

MENINGIOME    
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
* Cadre de prescription compassionnel (CPC)

Ce médicament est indiqué dans la prise en charge du méningiome de tous grades, exprimant les récepteurs de la somatostatine de type 2 lors de l'imagerie TEP des récepteurs de la somatostatine, après échec du traitement de référence (chirurgie, radiothérapie/radiochirurgie) ou impossibilité de le mettre en oeuvre (lésions multiples, lésions inaccessibles), sur proposition de la RCP nationale Omega.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 27/07/2022
CIM10
  • Tumeur bénigne des méninges, sans précision D329
Maladie rare Oui
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
Indication(s)
  • TUMEURS NEUROENDOCRINES GASTROENTEROPANCREATIQUES

  • DANS LES FORMES INOPERABLES
  • OU
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES

Posologie USUELLE  
  • EN ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
  • EN INJECTION LENTE
Dose de 3700 MBq/ADMINISTRATION à 7400 MBq/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /JOUR
 
  • ESPACER ADMINIST DE 8 SEMAINES
Durée de traitement
  • A RENOUVELER TROIS FOIS
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • Cf. EFFETS INDESIRABLES

Ce médicament ne doit être administré que par des personnes autorisées à manipuler des produits radiopharmaceutiques dans un environnement clinique agréé (Cf. la rubrique "Précautions particulières d'élimination et autres manipulations") et après une évaluation du patient par un médecin qualifié.


* Identification du patient

Avant de débuter le traitement par Lutathera, une imagerie des récepteurs de la somatostatine (scintigraphie ou tomographie par émission de positons [TEP]) doit confirmer la surexpression de ces récepteurs dans les tissus tumoraux avec une fixation tumorale au moins aussi élevée que la fixation hépatique normale.


* Posologie

- Adultes
La posologie de ce médicament recommandée chez l'adulte est de 4 perfusions de 7 400 MBq chacune. L'intervalle de temps recommandé entre chaque administration est de 8 semaines.

Des informations sur les modifications de posologie pour prendre en charge les effets indésirables sévères ou intolérables au médicament sont fournies dans la section correspondante ci-dessous.

- Solution d'acides aminés
Afin de protéger la fonction rénale, une solution d'acides aminés doit être administrée par voie intraveineuse pendant 4 heures. La perfusion de la solution d'acides aminés doit être initiée 30 minutes avant de commencer la perfusion de Lutathera.

La solution d'acides aminés peut être préparée selon la composition spécifiée en conformité avec les bonnes pratiques de préparation des produits stériles à l'hôpital.

Composition de la solution d'acides aminés préparée

- Composition : L-lysine HCl
. Quantité : 25 g (*)

- Composition : L-arginine HCl
. Quantité : 25 g (**)

- Composition : Chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) solution pour injection, ou eau pour préparations injectables
. Quantité : 1 L

- Composition : L-arginine HCl
. Quantité : 25 g (**)

(*) équivalent à 20,0 g de lysine
(**) équivalent à 20,7 g d'arginine

Alternativement, des solutions commerciales d'acides aminés peuvent être utilisées si elles respectent les spécifications indiquées ci-dessous.

Spécification des solutions commerciales d'acides aminés

- Propriété : Teneur en L-lysine HCl
. Spécification : Teneur en L-lysine HCl

- Propriété : Teneur en L-arginine HCl
. Spécification : Teneur en L-arginine HCl

- Propriété : Volume
. Spécification : 1 à 2 L

- Propriété : Osmolalité
. Spécification : < 1 200 mOsmol/kg

(*) équivalent à 14,4-20 g de lysine
(**) équivalent à 14,9-20,7 g d'arginine

Une solution d'acides aminés contenant uniquement de la lysine et de l'arginine dans les quantités spécifiées est considérée comme le produit de choix du fait du volume plus faible à perfuser et de sa plus faible osmolalité.

Suivi du traitement

Avant chaque administration et pendant le traitement, des analyses de laboratoire sont requises pour réévaluer l'état du patient et adapter le protocole thérapeutique si nécessaire (activité, intervalle entre les perfusions, nombre de perfusions).

Les analyses de laboratoire minimales à réaliser avant chaque perfusion sont :
- hématologie (hémoglobine [Hb], numération des globules blancs, numération plaquettaire)
- fonction rénale (créatinine sérique et clairance de la créatinine)
- fonction hépatique (alanine aminotransférase [ALT], aspartate aminotransférase [AST], albumine sérique, bilirubine)

Ces analyses de laboratoire doivent être effectuées au moins une fois 2 à 4 semaines avant l'administration, et une fois juste avant administration. Il est aussi recommandé d'effectuer ces analyses toutes les 4 semaines pendant au moins 3 mois après la dernière perfusion de ce médicament et tous les 6 mois par la suite afin de pouvoir détecter des effets indésirables tardifs potentiels (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La posologie peut être modifiée si nécessaire selon les résultats de l'analyse.


* Modification de traitement

La prise en charge des effets indésirables sévères ou intolérables au médicament peut nécessiter une interruption temporaire de la dose, un allongement de l'intervalle entre les doses de 8 semaines à 16 semaines, une réduction de la dose ou l'arrêt définitif du traitement par ce médicament.

Modifications posologiques recommandées de ce médicament pour les effets indésirables du médicament

- Effet indésirable du médicament : Thrombocytopénie
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Grade 2 (plaquettes < 75-50 x 10 puissance 9/L) (1) / Grade 3 (plaquettes < 50-25 x 10 puissance 9/L) / Grade 4 (plaquettes < 25 x 10 puissance 9/L)
. Modification de dose : Suspendre la dose jusqu'à résolution complète ou partielle (Grade 0 à 1). Reprendre ce médicament à 3 700 MBq (100 mCi) chez les patients avec une résolution complète ou partielle. Si une dose réduite n'entraîne pas de thrombocytopénie de Grade 2, 3 ou 4, administrer ce médicament à 7 400 MBq (200 mCi) pour la dose suivante. Arrêter définitivement ce médicament en cas de thrombocytopénie de Grade 2 ou supérieur nécessitant un délai de traitement de 16 semaines ou plus.

- Effet indésirable du médicament : Thrombocytopénie
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Récidive de Grade 2, 3 ou 4
. Modification de dose : Arrêter définitivement ce médicament.

- Effet indésirable du médicament : Anémie et neutropénie
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Grade 3 (Hb < 8.0 g/dL) (1) ; transfusion indiquée / Grade 4 (conséquences potentiellement mortelles) / Grade 3 (nombre absolu de neutrophiles [NAN] < 1.0-0.5 x 10 puissance 9/L) / Grade 4 (NAN < 0.5 x 10 puissance 9/L)
. Modification de dose : Suspendre la dose jusqu'à résolution complète ou partielle (Grade 0, 1 ou 2). Reprendre ce médicament à 3 700 MBq (100 mCi) chez les patients avec une résolution complète ou partielle. Si une dose réduite n'entraîne pas une anémie ou une neutropénie de grade 3 ou 4, administrer ce médicament à 7 400 MBq (200 mCi) pour la dose suivante. Arrêter définitivement ce médicament pour une anémie ou une neutropénie de Grade 3 ou supérieur nécessitant un délai de traitement de 16 semaines ou plus.

- Effet indésirable du médicament : Anémie et neutropénie
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Récidive de Grade 3 ou 4
. Modification de dose : Arrêtez définitivement ce médicament.

- Effet indésirable du médicament : Toxicité rénale
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Défini comme : Clairance de la créatinine inférieure à 40 mL/min1; calculée à l'aide de Cockcroft-Gault sur la base du poids corporel réel, ou augmentation de 40 % de la valeur initiale de la créatinine sérique, ou diminution de 40 % de la valeur initiale de la clairance de la créatinine; calculée à l'aide de Cockcroft-Gault sur la base du poids corporel réel.
. Modification de dose : Suspendre la dose jusqu'à résolution complète ou un retour à la valeur initiale. Reprendre ce médicament à 3 700 MBq (100 mCi) chez les patients avec une résolution complète ou un retour à la valeur initiale. Si une dose réduite n'entraîne pas de toxicité rénale, administrer ce médicament à 7 400 MBq (200 mCi) pour la dose suivante. Arrêter définitivement ce médicament pour une toxicité rénale nécessitant un délai de traitement de 16 semaines ou plus.

- Effet indésirable du médicament : Toxicité rénale
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Récidive de toxicité rénale
. Modification de dose : Arrêter définitivement ce médicament.

- Effet indésirable du médicament : Hépatotoxicité
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Défini comme : Bilirubinémie supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale (Grade 3 ou 4) (2), ou Albuminémie (2) inférieure à 30 g/L avec un international normalised ratio (INR) > 1,5
. Modification de dose : Suspendre la dose jusqu'à résolution complète ou un retour à la valeur initiale. Reprendre ce médicament à 3 700 MBq (100 mCi) chez les patients avec une résolution complète ou un retour à la valeur initiale. Si une dose réduite de ce médicament n'entraîne pas d'hépatotoxicité, administrer ce médicament à 7 400 MBq (200 mCi) pour la dose suivante. Arrêter définitivement ce médicament pour hépatotoxicité nécessitant un délai de traitement de 16 semaines ou plus.

- Effet indésirable du médicament : Hépatotoxicité
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Récidive d'hépatotoxicité
. Modification de dose : Arrêter définitivement ce médicament.

- Effet indésirable du médicament : Toute autre toxicité CTCAE (*) de Grade 3 ou Grade 4 possiblement liée à ce médicament
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Grade 3 ou 4
. Modification de dose : Suspendre la dose jusqu'à résolution complète ou partielle (Grade 0 à 2). Reprendre ce médicament à 3 700 MBq (100 mCi) chez les patients avec une résolution complète ou partielle. Si une dose réduite n'entraîne pas de toxicité de grade 3 ou 4, administrer ce médicament à 7 400 MBq (200 mCi) pour la dose suivante.

Arrêter définitivement Lutathera pour une toxicité de grade 3 ou supérieur nécessitant un délai de traitement de 16 semaines ou plus.

- Effet indésirable du médicament : Toute autre toxicité CTCAE (*) de Grade 3 ou Grade 4 possiblement liée à ce médicament
. Sévérité de l'effet indésirable du médicament : Récidive de Grade 3 ou 4
. Modification de dose : Arrêter définitivement ce médicament.

(1) Les mêmes seuils s'appliquent également aux valeurs de référence au moment de l'initiation du traitement (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
(2) Si les mêmes seuils sont observés lors du traitement initial, l'initiation doit être envisagée après l'évaluation du rapport bénéfice/risque (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
(*) CTCAE: Common Terminology Criteria for Adverse Events, National Cancer Institute

Figure - Aperçu des instructions pour les modifications de doses (Cf. RCP)

D'autres raisons d'envisager une interruption temporaire de ce médicament comprennent la survenue d'une maladie intercurrente (p.ex. une infection des voies urinaires) que le médecin considère comme pouvant augmenter les risques associés à l'administration de ce médicament et qui doit être résolue ou stabilisée pour la reprise du traitement; ou une chirurgie majeure, auquel cas le traitement doit être suspendu pendant 12 semaines après la date de la chirurgie.


* Populations spécifiques

- Personnes âgées
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés de 65 ans ou plus car l'expérience clinique n'a pas mis en évidence de différences dans les réponses entre les patients plus jeunes et plus âgés. Cependant, comme une augmentation du risque d'hématotoxicité a été décrite chez les personnes âgées (> ou = 70 ans), un suivi rapproché permettant une adaptation rapide de la dose (TMD) est recommandé dans cette population.

- Insuffisance rénale
Une attention particulière concernant l'activité à administrer aux patients présentant une insuffisance rénale est requise, car une exposition accrue aux radiations est possible chez ces patients. Le profil pharmacocinétique et la sécurité du lutécium (177Lu) oxodotréotide chez les patients présentant une insuffisance rénale grave ou une insuffisance rénale terminale n'ont pas été étudiés. Le traitement par ce médicament est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine < 30 mL/min (Cf. la rubrique "Contre-indications"). Le traitement par ce médicament chez les patients dont la clairance de la créatinine à l'initiation est < 40 mL/min (utilisant Cockcroft-Gault) n'est pas recommandé. Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients insuffisants rénaux avec une clairance de la créatinine > ou = 40 mL/min. Cependant, comme ce médicament est connu pour être principalement excrété par les reins, la fonction rénale doit être contrôlée plus fréquemment pendant le traitement car ces patients peuvent présenter un risque plus élevé de toxicité. Pour des informations complémentaires sur le traitement des patients présentant une insuffisance rénale, Cf. les rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précautions d'emploi".

- Insuffisance hépatique
Une attention particulière concernant l'activité à administrer aux patients présentant une insuffisance hépatique est requise car une exposition accrue aux radiations est possible chez ces patients. Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. Le profil pharmacocinétique et la sécurité du lutécium (177Lu) oxodotréotide chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine totale > 3 fois la limite supérieure de la normale, indépendamment du taux d'AST) n'ont pas été étudiés. Par conséquent, ces patients ne doivent être traités par ce médicament qu'après une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice/risque. Pour des informations complémentaires sur le traitement des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, Cf. les rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précautions d'emploi".

- Population pédiatrique
Il n'existe pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique dans l'indication du traitement des TNE-GEP (à l'exception du neuroblastome, du neuroganglioblastome et du phéochromocytome).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • MEDICAMENT A MANIPULER AVEC PRECAUTION
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
* Précautions particulières d'élimination et autres manipulations

À usage unique seulement.

- Mises en garde générales
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans un service agréé. Leur réception, conservation, utilisation, transfert et élimination sont soumis aux réglementations et autorisations appropriées des autorités compétentes.

Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent être prises.

Pour les instructions concernant la préparation du médicament avant administration, Cf. la rubrique "Instructions pour la préparation des radiopharmaceutiques"

Si, à un moment quelconque lors de la préparation du médicament, l'intégrité de ce récipient et du flacon est compromise, le produit ne doit pas être utilisé.

Les procédures d'administration doivent être effectuées de manière à limiter le risque de contamination du médicament et d'exposition des opérateurs aux rayonnements. Un blindage adéquat est obligatoire.

Il est nécessaire de porter des gants étanches et de respecter les techniques aseptiques adaptées lorsque vous utilisez le médicament.

L'administration de produits radiopharmaceutiques présente des risques pour l'entourage du patient en raison de l'irradiation externe ou de la contamination par les fuites urinaires, les vomissements, etc. Des mesures de protection contre les rayonnements doivent donc être prises, conformément aux réglementations nationales.

Les débits de dose en surface et la dose accumulée dépendent de plusieurs facteurs. Les mesures sur le lieu et pendant le travail sont importantes et doivent être effectuées pour déterminer de façon plus précise et instructive la dose de rayonnement globale reçue par le personnel. Il est conseillé au personnel de santé de limiter la durée de contact étroit avec les patients auxquels ce médicament a été injecté. L'utilisation de systèmes de moniteurs pour contrôler les patients est recommandée. Étant donné la demi-vie du 177Lu, il est spécialement recommandé d'éviter les contaminations internes. Il est nécessaire de porter des gants protecteurs de haute qualité (latex/nitrile) pour éviter tout contact direct avec le produit radiopharmaceutique (flacon/seringue). Pour minimiser l'exposition aux rayonnements, utilisez toujours les principes de temps, distance et protection (en réduisant la manipulation du flacon et en utilisant le matériel déjà fourni par le fabricant).

Il est probable que cette préparation induise une dose de rayonnement relativement élevée chez la plupart des patients. L'administration de 7 400 MBq peut induire un risque environnemental significatif.

Ceci pourrait concerner les autres personnes vivant dans le même foyer que les individus subissant le traitement ou la population générale selon le niveau d'activité administré. Par conséquent, les règles de radioprotection doivent être respectées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Afin d'éviter toute contamination, des précautions adaptées concernant l'activité éliminée par les patients doivent être prises en conformité avec les réglementations nationales.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Instructions pour la préparation des radiopharmaceutiques

- Contrôle de qualité :
La solution doit faire l'objet d'une inspection visuelle avant utilisation pour vérifier l'absence de dommage ou de contamination. Elle ne doit être utilisée qu'en l'absence de particules libres dans la solution. L'inspection visuelle de la solution doit être effectuée derrière un écran blindé à des fins de radioprotection. Le flacon ne doit pas être ouvert.
Si, à un moment quelconque lors de la préparation de ce médicament, l'intégrité de ce récipient en plomb ou du flacon est compromise, le produit ne doit pas être utilisé.

La quantité de radioactivité dans le flacon doit être mesurée avant la perfusion afin de pouvoir confirmer que la quantité de radioactivité réelle qui sera administrée est identique à la quantité de radioactivité qui était prévue à la durée de perfusion.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (Cf. rubrique "Précautions particulières d'élimination et autres manipulations" ).


* Incompatibilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique "Posologie".

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Modalité(s)
  • INJECTER EN IV EN PERFUSION LENTE
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
  • NE PAS INJECTER EN IV DIRECTE
  • PRESENTATION PRETE A L'EMPLOI
* Mode d'administration

Ce médicament est destiné à être administré par voie intraveineuse. C'est un produit radiopharmaceutique prêt à l'emploi, à usage unique seulement.

Ce médicament doit être administré en perfusion intraveineuse lente, pendant environ 30 minutes, simultanément à une solution d'acides aminés administrée en perfusion intraveineuse controlatérale. Ce médicament n'est pas conçu pour être injecté en embole.

Un traitement préalable avec un antiémétique doit être injecté au moins 30 minutes avant le début de la perfusion de solution d'acides aminés pour atteindre la pleine efficacité antiémétique du produit sélectionné, selon les informations du produit respectif.

La méthode de perfusion recommandée pour l'administration de Lutathera est la méthode par gravité, décrite plus en détail plus loin dans cette rubrique. Les médecins traitants peuvent utiliser d'autres méthodes jugées appropriées et sûres, incluant l'utilisation de pousse-seringues, en particulier lorsqu'une réduction de dose est nécessaire Au cours de l'administration, les mesures de précautions recommandées en matière de radioprotection doivent être mises en œuvre quelle que soit la méthode de perfusion (Cf. rubrique " Précautions particulières d'élimination et autres manipulations").

Ce médicament doit être perfusé directement à partir de son contenant d'origine. Le flacon ne doit pas être ouvert, la solution ne doit pas être transférée dans un autre récipient. Au cours de l'administration, seul du matériel jetable doit être utilisé.

Le produit médical doit être perfusé par l'intermédiaire d'un cathéter intraveineux placé dans la veine uniquement pour cette perfusion.

- Exigences

Conservation du flacon
. Soit dans un récipient en polyméthacrylate de méthyle (PMMA), récipient transparent de radioprotection qui permet une inspection visuelle directe du flacon,
. Ou dans le récipient en plomb dans lequel ce médicament est fourni.

Préparation de la salle et de l'équipement
. Salle d'administration :
. Le sol et le mobilier doivent être recouverts de papier absorbant pour prévenir toute contamination accidentelle.

Médicaments à administrer :
un flacon de ce médicament
. une poche de solution de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) pour injection (500 mL) ;
. poche(s) de solution d'acides aminés ;
. antiémétiques.

Soins et équipement :
. deux (2) potences de perfusion ;
. une (1) longue aiguille (90 à 100 mm) ;
. une (1) courte aiguille ;
. deux (2) kits de perfusion intraveineuse par gravité avec un clamp pour réguler ou arrêter le débit (un pour l'administration de ce médicament, un pour l'administration de la solution d'acides aminés) ;
. deux (2) cathéters en plastique de perfusion intraveineuse périphérique ;
. une (1) tubulure stérile avec un clamp pour réguler ou arrêter le débit ;
. une pince (pour manipuler le flacon de ce médicament) ;
. un système calibré de mesure de la radioactivité et un compteur Geiger pour contrôler la radioactivité de ce médicament.

- Procédure de raccord de la tubulure au flacon de ce médicament (Cf. Figure 2) :
. La ligne de tubulure doit être préremplie d'une solution pour perfusion de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %), puis connectée avec un cathéter veineux inséré préalablement dans le bras du patient.
. Le kit de perfusion doit être raccordé à la poche de solution pour perfusion de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) et prérempli en ouvrant le clamp.
. L'aiguille courte doit être insérée dans le flacon de ce médicament de façon à ne pas toucher la solution radiopharmaceutique. Ceci équilibre la pression, ce qui réduit ainsi tout risque de fuite.
. L'aiguille courte doit ensuite être raccordée au kit de perfusion prérempli.
. La longue aiguille doit être connectée à la tubulure préremplie, puis insérée dans le flacon de ce médicament de façon à ce qu'elle touche le fond du flacon. Ceci permettra l'extraction complète de la solution radiopharmaceutique.
. Le flux de la solution radiopharmaceutique doit être régulé à l'aide des clamps.

Figure . Méthode par gravité - aperçu de la procédure de raccord de tubulure (Cf. RCP)

- Procédure d'administration (méthode par gravité)
Pendant la perfusion, le flux de solution pour perfusion de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) augmente la pression dans le flacon de ce médicament, ce qui facilite l'écoulement de ce médicament dans le cathéter inséré dans la veine périphérique du patient.

Une surveillance étroite des signes vitaux est recommandée pendant la perfusion.

1. Deux cathéters intraveineux en plastique doivent être insérés dans les veines périphériques du patient, un dans chaque bras.
2. Les cathéters doivent être connectés aux kits de perfusion (un pour ce médicament et un pour la solution d'acides aminés).
3. Un traitement préalable à base d'antiémétique doit être administré au moins 30 minutes avant le début de la perfusion de solution d'acides aminés (Cf. rubrique "Posologie").
4. L'administration de la solution d'acides aminés doit être débutée 30 minutes avant la perfusion de ce médicament, à un débit de 250 à 500 mL/h (selon le volume). La solution d'acides aminés doit être administrée pendant une durée de 4 heures. En cas de nausées ou de vomissements importants pendant la perfusion de solution d'acides aminés, il convient d'administrer un antiémétique de classe différente.
5. La radioactivité dans le flacon de ce médicament doit être mesurée immédiatement avant la perfusion à l'aide d'un système calibré de mesure de la radioactivité.
6. La perfusion de ce médicament doit commencer 30 minutes après le début de la perfusion de solution d'acides aminés, à un débit d'environ 400 mL/h (ce débit est le débit de référence ; la perfusion doit commencer à un débit inférieur de < 100 mL/h pendant les 5 à 10 premières minutes et doit ensuite être augmentée en fonction de l'état veineux du patient). Lutathera doit être administré pendant une durée de 30 +/- 10 minutes. La pression dans le flacon doit être maintenue constante tout au long de la perfusion.
7. L'administration de ce médicament doit être démarrée en ouvrant d'abord la première tubulure raccordée à la veine périphérique du patient, puis en ouvrant le kit de perfusion raccordé à la poche de solution pour perfusion de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %). La hauteur de la potence doit être réglée de façon à compenser toute augmentation ou réduction de pression interne du flacon. Il convient, dans la mesure du possible, d'éviter de bouger le bras du patient (une flexion ou une extension extrême peut engendrer une compression veineuse).
8. Le flux de ce médicament du flacon au patient doit être surveillé tout au long de la perfusion. Peu de temps après le début de la perfusion, l'émission de radioactivité au-dessus du thorax du patient doit être mesurée à l'aide d'un compteur Geiger pour vérifier la présence de ce médicament dans le flux sanguin. Des contrôles ultérieurs de l'émission de radioactivité doivent être réalisés toutes les 5 minutes environ au niveau du thorax du patient et du flacon. Pendant la perfusion, l'émission de radioactivité au niveau du thorax du patient doit augmenter graduellement alors que celle du flacon de ce médicament doit diminuer.
9. Pour assurer une administration complète, le flacon de ce médicament doit être maintenu à pression constante. Le niveau de la solution dans le flacon doit rester constant tout au long de la perfusion.
Des contrôles visuels du niveau de solution doivent être répétés pendant l'administration. Ceux-ci doivent être effectués directement (lorsqu'un récipient en PMMA est utilisé) ou à l'aide d'une pince pour manipuler le flacon (lorsque le récipient d'expédition en plomb est utilisé).
10. La perfusion doit être arrêtée dès que l'émission de radioactivité provenant du flacon est devenue stable pendant plusieurs minutes (ou au cours de deux prises de mesures consécutives). C'est le seul paramètre pouvant être utilisé pour déterminer si la procédure est terminée. Le volume de solution pour perfusion de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) nécessaire pour terminer la perfusion peut varier.
11. L'activité totale administrée est égale à l'activité mesurée dans le flacon avant perfusion moins l'activité persistant dans le flacon après la perfusion. Ces mesures doivent être réalisées à l'aide d'un système calibré.

Les données ci-dessous résument l'ensemble de la procédure d'administration de ce médicament tel que requis avec la méthode par gravité :

Procédure d'administration de la solution d'antiémétique, d'acides aminés et de ce médicament

- Agents administrés : Antiémétique
. Heure de départ (min) : Au moins 30 minutes avant la solution d'acides aminés
. Débit de perfusion (mL/h) : Selon les informations de prescription
. Durée : Selon les informations de prescription

- Agents administrés : Solution d'acides aminés, soit préparée extemporanément (1 L) soit achetée dans le commerce (1 à 2 L).
. Heure de départ (min) : 0
. Débit de perfusion (mL/h) : 250 - 500 selon le volume
. Durée : 4 heures

- Agents administrés : ce médicament avec chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) solution pour injection
. Heure de départ (min) : 30
. Débit de perfusion (mL/h) : Jusqu'à 400
. Durée : 30 +/- 10 minutes

Pour les instructions pour la préparation du médicament avant administration, Cf. la rubrique "Instructions pour la préparation des radiopharmaceutiques". Pour la préparation du patient, Cf. la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".

Pour les recommandations en cas d'extravasation, Cf. la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE 177 Lu-DOTA-OCTREOTATE
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 GROSSESSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 3 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
  • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Maladie rénale chronique N18

Terrain N° 4 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Il n'y a pas d'utilisation pertinente de ce médicament dans la population pédiatrique dans l'indication du traitement des TNE-GEP (à l'exception du neuroblastome, du neuroganglioblastome et du phéochromocytome).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Il n'y a pas d'utilisation pertinente de ce médicament dans la population pédiatrique dans l'indication du traitement des TNE-GEP (à l'exception du neuroblastome, du neuroganglioblastome et du phéochromocytome).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 ENFANT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Il n'y a pas d'utilisation pertinente de ce médicament dans la population pédiatrique dans l'indication du traitement des TNE-GEP (à l'exception du neuroblastome, du neuroganglioblastome et du phéochromocytome).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Il n'y a pas d'utilisation pertinente de ce médicament dans la population pédiatrique dans l'indication du traitement des TNE-GEP (à l'exception du neuroblastome, du neuroganglioblastome et du phéochromocytome).
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L'allaitement doit être évité durant le traitement par ce médicament. Si le traitement avec ce médicament est nécessaire pendant l'allaitement, l'enfant doit être sevré.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 9 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Ce médicament peut être nocif pour le foetus lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Pendant le traitement par ce médicament et pour un minimum de 6 mois suivant la fin du traitement, des mesures adaptées doivent être prises pour prévenir toute grossesse ; cela s'applique aux patients masculins et féminins.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 HOMME
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Ce médicament peut être nocif pour le foetus lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Pendant le traitement par ce médicament et pour un minimum de 6 mois suivant la fin du traitement, des mesures adaptées doivent être prises pour prévenir toute grossesse ; cela s'applique aux patients masculins et féminins.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
CIM 10
  • Non concerné .




Commentaires du RCP
- Hypersensibilité à la subtance active ou à l'un des excipients.
- Grossesse établie ou suspectée, ou lorsque la grossesse n'a pas été exclue (Cf. la rubrique "Grossesse et allaitement").
- Insuffisance rénale avec clairance de la créatinine < 30 mL/min.
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 08/07/2022




Autres sources d'information
Terrain N° 11 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE SOMATOSTATINE ANALOGUES
  • HYPERSENSIBILITE OCTREOTIDE
  • HYPERSENSIBILITE LANREOTIDE
  • HYPERSENSIBILITE PASIREOTIDE
  • HYPERSENSIBILITE CROISEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à un produit de la classe des somatostatines analogues.

Réf. : Rectificatif AMM française du 11/12/2007 de SOMATULINE LP 60MG SOL INJ 0,5ML.
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antagonistes hormonaux, autres et sans précision au cours de leur usage thérapeutique Y429
  • Non attribuable ..

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
    • TENIR COMPTE PRESENCE SODIUM
    • Cf. POSOLOGIE
    • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • RISQUE DE LEUCEMIE
    • RISQUE DE MYELODYSPLASIE
    • NEPHROTOXICITE
    • BILAN RENAL AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE RENALE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • HEPATOTOXICITE
    • RISQUE DE NAUSEE / VOMISSEMENT
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • RISQUE DE SYNDROME DE LYSE TUMORALE
    • BILAN ELECTROLYTIQUE AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
    • EVITER CONTACT ETROIT
    • ASSURER UNE HYDRATATION SUFFISANTE
    • RISQUE DE CANCER SECONDAIRE
    • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
    • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
    • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
    • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 2 TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire 03
      • Anomalies des globules rouges R71
      • Anomalies des globules blancs, non classées ailleurs R72

      Terrain N° 3 TRAITEMENT ANTERIEUR
      • TRT PAR CHIMIOTHERAPIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
      • RISQUE DE LEUCEMIE
      • RISQUE DE MYELODYSPLASIE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 4 RADIOTHERAPIE
      • RADIOTHERAPIE ANTERIEURE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
      • RISQUE DE LEUCEMIE
      • RISQUE DE MYELODYSPLASIE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Séance de radiothérapie Z510

      Terrain N° 5 ANEMIE
      • ANEMIE SEVERE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Anémies nutritionnelles D50-D53
      • Anémies hémolytiques D55-D59
      • Aplasies médullaires et autres anémies D60-D64

      Terrain N° 6 THROMBOPENIE
      • THROMBOPENIE SEVERE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Purpura thrombopénique idiopathique D693
      • Autres thrombopénies primaires D694
      • Thrombopénie secondaire D695
      • Thrombopénie, sans précision D696

      Terrain N° 7 LEUCOPENIE
      • LEUCOPENIE SEVERE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Agranulocytose D70
      • Autres anomalies précisées des leucocytes D728

      Terrain N° 8 SUJET AGE
      • SUJET AGE DE PLUS DE 70 ANS
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE DE LEUCEMIE
      • RISQUE DE MYELODYSPLASIE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 9 ATTEINTE RENALE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE DE LEUCEMIE
        • RISQUE DE MYELODYSPLASIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
        CIM 10
        • Glomérulopathies N00-N08
        • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
        • Insuffisance rénale N17-N19
        • Lithiases urinaires N20-N23
        • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
        • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39

        Terrain N° 10 CYTOPENIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE DE LEUCEMIE
          • RISQUE DE MYELODYSPLASIE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
          CIM 10
          • Non attribuable ..

          Terrain N° 11 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
          • INSUFFISANCE RENALE MODEREE
          • INSUFFISANCE RENALE LEGERE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • NEPHROTOXICITE
          • SURVEILLANCE RENALE
          • RISQUE DE SYNDROME DE LYSE TUMORALE
          • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
          CIM 10
          • Maladie rénale chronique N18

          Terrain N° 12 METASTASE
          • METASTASE HEPATIQUE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • Cf. POSOLOGIE
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          • HEPATOTOXICITE
          • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
          CIM 10
          • Tumeur maligne secondaire et non précisée d'un ganglion lymphatique, sans précision C779
          • Tumeur maligne de siège non précisé C80
          • Tumeur maligne du foie et des voies biliaires intrahépatiques C22

          Terrain N° 13 INSUFFISANCE HEPATIQUE
          • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • Cf. POSOLOGIE
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
          • HEPATOTOXICITE
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
          CIM 10
          • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

          Terrain N° 14 NAUSEES VOMISSEMENTS
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • ASSOCIER A TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE
            • Cf. POSOLOGIE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
            CIM 10
            • Nausées et vomissements R11

            Terrain N° 15 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
            • TRT PAR SOMATOSTATINE ET ANALOGUES
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE D'INEFFICACITE
            • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 16 TUMEUR
            • MASSE TUMORALE IMPORTANTE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SURVEILLANCE RENALE
            • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
            • RISQUE DE SYNDROME DE LYSE TUMORALE
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
            CIM 10
            • Tumeurs malignes C00-C97
            • Tumeurs bénignes D10-D36
            • Non attribuable ..

            Terrain N° 17 INCONTINENCE URINAIRE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • UTILISER AVEC PRUDENCE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
              CIM 10
              • Incontinence urinaire, sans précision R32

              Terrain N° 18 METASTASE
              • METASTASE CEREBRALE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
              • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
              CIM 10
              • Tumeur maligne secondaire et non précisée d'un ganglion lymphatique, sans précision C779
              • Tumeur maligne de siège non précisé C80
              • Tumeur maligne secondaire du cerveau et des méninges cérébrales C793

              Terrain N° 19 METASTASE
              • METASTASE OSSEUSE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
              CIM 10
              • Tumeur maligne secondaire et non précisée d'un ganglion lymphatique, sans précision C779
              • Tumeur maligne de siège non précisé C80
              • Tumeur maligne secondaire des os et de la moelle osseuse C795

              Terrain N° 20 TUMEUR
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                CIM 10
                • Tumeurs malignes C00-C97
                • Tumeurs bénignes D10-D36

                Terrain N° 21 HYPERKALIEMIE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                  • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                  • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                  CIM 10
                  • Hyperkaliémie E875

                  Terrain N° 22 DYSPNEE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
                    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                    CIM 10
                    • Dyspnée R060

                    Terrain N° 23 ALTERATION DE L'ETAT GENERAL
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
                      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                      CIM 10
                      • Malaise et fatigue R53

                      Terrain N° 24 DOULEUR
                      • DOULEUR THORACIQUE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
                      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                      CIM 10
                      • Douleur, non classée ailleurs R52
                      • Douleur au niveau de la gorge et du thorax R07

                      Terrain N° 25 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
                        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                        CIM 10
                        • Maladies de l'appareil circulatoire 09

                        Terrain N° 26 TROUBLE DE LA CONDUCTION
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
                          • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                          CIM 10
                          • Bloc de branche gauche et auriculoventriculaire I44
                          • Autres troubles de la conduction I45

                          Terrain N° 27 ARYTHMIE CARDIAQUE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                            • RISQUE D'HYPERKALIEMIE
                            • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                            CIM 10
                            • Autres arythmies cardiaques I49
                            • Anomalies du rythme cardiaque R00

                            Terrain N° 28 INSUFFISANCE CARDIAQUE
                            • INSUFF CARDIAQUE MODEREE CLASSE III
                            • INSUFF CARDIAQUE SEVERE CLASSE IV
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER AVEC PRUDENCE
                            • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                            CIM 10
                            • Insuffisance cardiaque I50

                            Terrain N° 29 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                            • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • Cf. POSOLOGIE
                            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                            Le profil pharmacocinétique et la sécurité du lutécium (177Lu) oxodotréotide chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine totale > 3 fois la limite supérieure de la normale, indépendamment du taux d'AST) n'ont pas été étudiés.
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                            CIM 10
                            • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                            Terrain N° 30 FEMME EN AGE DE PROCREER
                            • EN CAS DE CONTRACEPTION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                            • VERIFIER L'ABSENCE DE GROSSESSE
                            Ce médicament peut être nocif pour le foetus lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Pendant le traitement par ce médicament et pour un minimum de 6 mois suivant la fin du traitement, des mesures adaptées doivent être prises pour prévenir toute grossesse ; cela s'applique aux patients masculins et féminins
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 31 HOMME
                            • EN CAS DE CONTRACEPTION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                            Ce médicament peut être nocif pour le foetus lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Pendant le traitement par ce médicament et pour un minimum de 6 mois suivant la fin du traitement, des mesures adaptées doivent être prises pour prévenir toute grossesse ; cela s'applique aux patients masculins et féminins
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                            CIM 10
                            • Non concerné .




                            - Commentaires du RCP :
                            * Bénéfice individuel/justification des risques

                            Pour chaque patient, l'exposition aux rayonnements doit être justifiée par le bénéfice attendu. L'activité administrée doit correspondre à la plus faible dose de rayonnements possible nécessaire pour l'obtention d'un effet thérapeutique.

                            Etant donné le mécanisme d'action et le profil de tolérance de ce médicament, il n'est pas recommandé d'initier un traitement par ce médicament chez des patients négatifs pour les récepteurs de la somatostatine ou chez des patients avec des lésions viscérales mixtes selon les résultats de l'imagerie des récepteurs de la somatostatine.


                            * Myélosuppression

                            En raison du risque d'effets indésirables, la numération sanguine doit être surveillée au début et pendant le traitement et, en cas de toxicité, jusqu'à résolution (Cf. rubrique "Posologie"). Les patients ayant une fonction hématologique altérée et les patients ayant reçu antérieurement une chimiothérapie ou une radiothérapie externe (impliquant plus de 25% de la moelle osseuse) peuvent présenter un risque plus élevé de toxicité hématologique pendant le traitement par ce médicament. Chez les patients ayant une fonction hématologique sévèrement altérée initialement (p.ex. Hb < 4,9 mmol/L ou 8 g/dL, plaquettes < 75 g/L ou 75 x 10 puissance 3/mm3, ou leucocytes < 2 g/L ou 2 000/mm3) (à l'exception de la lymphopénie), l'initiation du traitement n'est pas recommandée.


                            * Syndrome myélodysplasique et leucémie aiguë

                            Des syndromes myélodysplasique (SMD) de survenue tardive et des leucémies aiguës (LA) ont été observés après un traitement par ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"), apparaissant en moyenne 29 mois (9 - 45) pour le SMD et 55 mois (32 - 125) pour la LA après la première perfusion de ce médicament.

                            L'étiologie de ces néoplasies myéloïdes secondaires liées à la thérapie (t-MNs) n'est pas claire. Des facteurs tels qu'un âge > 70 ans, une altération de la fonction rénale, des cytopénies préexistantes, le nombre de traitements antérieurs, une exposition antérieure à des agents de chimiothérapie (en particulier les agents alkylants) et une radiothérapie antérieure constitueraient des risques potentiels et/ou des facteurs prédictifs du SMD/LA.


                            * Toxicité rénale

                            Comme le lutécium (177Lu) oxodotréotide est presque exclusivement éliminé par le système rénal, il est obligatoire d'administrer simultanément une solution d'acides aminés contenant de la L-lysine et de la L-arginine. Cette solution d'acides aminés contribuera à diminuer la réabsorption du lutécium (177Lu) oxodotréotide à travers les tubules proximaux, ce qui aura pour conséquence une diminution significative des doses de rayonnement au niveau du rein (Cf. rubrique "Posologie"). Si la perfusion de la solution d'acides aminés concomitante recommandée est délivrée pendant une durée de 4 heures, une réduction moyenne d'environ 47 % de l'exposition du rein aux rayonnements est observée. Il n'est pas recommandé de réduire la quantité de solution d'acides aminés administrée en cas d'ajustement de dose de ce médicament.

                            Les patients doivent être encouragés à vider leur vessie le plus fréquemment possible pendant l'administration de la solution d'acides aminés et dans les heures suivant l'administration.

                            La fonction rénale, mesurée par la créatinine sérique et la clairance de la créatinine calculée, doit être évaluée avant le début du traitement, pendant le traitement et au moins pendant la première année suivant l'arrêt du traitement(Cf. rubrique "Posologie").

                            Les patients ayant une altération de la fonction rénale à l'initiation ou ayant des anomalies morphologiques des voies rénales ou urinaires peuvent être plus exposés au risque de toxicité. Le traitement par ce médicament chez les patients ayant une clairance de la créatinine à l'initiation < 40 mL/min (utilisant Cockcroft-Gault) n'est pas recommandé. Une surveillance plus fréquente de la fonction rénale est recommandée chez les insuffisants rénaux ayant une clairance de la créatinine > ou = 40 mL/min (Cf. rubrique "Posologie").

                            Pour les patients dont la clairance de la créatinine est < 50 mL/min, le risque d'hyperkaliémie transitoire due à la solution d'acides aminés est augmenté et doit être pris en considération (Cf. "Mises en garde et précautions concernant la solution d'acides aminés co-administrée pour la protection rénale").


                            * Toxicité hépatique

                            Comme de nombreux patients chez qui le traitement par ce médicament est indiqué présentent des métastases hépatiques, il est fréquent d'observer une fonction hépatique initiale altérée. Les patients ayant des métastases hépatiques ou une insuffisance hépatique avancée préexistante peuvent être exposés à un risque accru d'hépatotoxicité en raison de l'exposition aux radiations. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller les transaminases hépatiques (ALT, AST), la bilirubine et l'albumine sérique pendant le traitement (Cf. rubrique "Posologie"). Les patients ayant une insuffisance hépatique à l'initiation avec soit une bilirubine totale > 3 fois la limite supérieure de la normale, soit une albuminémie < 30 g/L et un INR > 1,5, ne doivent être traités par ce médicament qu'après une évaluation rigoureuse de la balance bénéfice/risque (Cf. rubrique "Posologie").


                            * Nausées et vomissements

                            Pour prévenir les nausées et vomissements liés au traitement, un bolus intraveineux d'un médicament antiémétique doit être administré au moins 30 minutes avant le début de la perfusion d'acides aminés pour atteindre la pleine efficacité antiémétique (Cf. rubrique "Posologie").


                            * Utilisation concomitante d'analogues de la somatostatine

                            La somatostatine et ses analogues se lient compétitivement aux récepteurs de la somatostatine et peuvent interférer avec l'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Interactions").


                            * Crises hormonales neuroendocrines

                            Des crises liées à la libération excessive d'hormones ou de substances bioactives peuvent survenir suite au traitement par ce médicament. C'est pourquoi, dans certains cas (p.ex. patients dont les symptômes sont peu contrôlés pharmacologiquement), une hospitalisation de nuit doit être envisagée pour garder les patients en observation. En cas de survenue de crises hormonales, les traitements recommandés sont : analogues de la somatostatine à haute dose par voie intraveineuse, hydratation par voie intraveineuse, corticoïdes et correction des désordres électrolytiques chez les patients présentant une diarrhée et/ou des vomissements.


                            * Syndrome de lyse tumorale

                            Un syndrome de lyse tumorale a été rapporté à la suite d'un traitement par des médicaments contenant du lutécium-177. Les patients ayant des antécédents d'insuffisance rénale et une masse tumorale importante peuvent présenter un risque accru et doivent être traités avec prudence. La fonction rénale et l'équilibre électrolytique doivent être évalués avant et pendant le traitement.


                            * Règles de radioprotection

                            Ce médicament doit toujours être perfusé dans un cathéter intraveineux posé exclusivement pour sa perfusion. Le positionnement correct du cathéter doit être contrôlé avant et pendant la perfusion.

                            Les patients sous traitement par Lutathera doivent être maintenus à l'écart de leur entourage pendant l'administration et ce, jusqu'à ce que les limites d'émission de rayonnement stipulées dans la législation en vigueur soient atteintes, ce qui demande habituellement 4 - 5 heures après l'administration du médicament. Le médecin spécialiste en médecine nucléaire déterminera le moment où le patient peut quitter la zone contrôlée ou l'hôpital, c.-à-d. quand l'exposition de tiers aux rayonnements n'excède pas les seuils réglementaires.

                            Les patients doivent être encouragés à uriner le plus souvent possible après l'administration de ce médicament. Ils doivent être encouragés à boire des quantités importantes d'eau (1 verre chaque heure) le jour de la perfusion et le jour suivant pour faciliter l'élimination. Ils doivent également être encouragés à déféquer chaque jour en utilisant un laxatif si nécessaire. Les urines et les selles doivent être éliminées selon les réglementations nationales.

                            Tant que la peau du patient n'est pas contaminée, comme en cas de fuite du système de perfusion ou en raison d'une incontinence urinaire, la peau et les vomissures ne devraient pas être contaminées par la radioactivité. Cependant, lors des soins standard ou de la conduite d'examens avec des dispositifs médicaux ou autres instruments qui entrent en contact avec la peau (p. ex. électrocardiogramme [ECG]), il est recommandé d'observer des mesures de protection telles que le port de gants, l'installation du matériel/de l'électrode avant le début de la perfusion du produit radiopharmaceutique, le changement du matériel/de l'électrode après la mesure et, finalement, la surveillance de la radioactivité de l'équipement après utilisation.

                            Avant la sortie du patient, le médecin spécialisé en médecine nucléaire devra expliquer au patient les règles de radioprotection nécessaires pour interagir avec les autres membres du même foyer et la population générale, ainsi que les précautions générales que le patient devra respecter pendant les activités quotidiennes après le traitement (voir le paragraphe suivant et la notice d'information du patient) afin de minimiser l'exposition des autres aux radiations.

                            Le contact rapproché (moins de 1 mètre) avec d'autres personnes doit être limité pendant 7 jours suivant chaque administration de ce médicament. Pour les enfants et/ou les femmes enceintes, le contact rapproché (moins de 1 mètre) doit être limité à moins de 15 minutes par jour pendant 7 jours. Les patients doivent dormir dans une chambre séparée pendant 7 jours après chaque administration de ce médicament. Les patients doivent dormir dans une chambre séparée des enfants et/ou des femmes enceintes, pendant 15 jours.


                            * Mesures recommandées en cas d'extravasation

                            Porter des gants étanches jetables. La perfusion du médicament doit être immédiatement interrompue et le dispositif d'administration (cathéter, etc.) doit être enlevé. Le médecin spécialiste en médecine nucléaire et le radio-pharmacien doivent être informés.

                            Conserver tous les matériaux du dispositif d'administration afin de pouvoir mesurer la radioactivité résiduelle et l'activité effectivement administrée, et la dose absorbée doit être déterminée. La zone d'extravasion doit être délimitée à l'aide d'un stylo indélébile et une photo doit être prise, si possible. Il est également recommandé d'enregistrer le temps de l'extravasation ainsi qu'une estimation du volume extravasé.

                            Pour continuer la perfusion de ce médicament, il est obligatoire d'utiliser un nouveau cathéter et de le placer si possible dans un accès veineux controlatéral.

                            Aucun médicament supplémentaire ne peut être administré du même côté que celui où l'extravasation est survenue. Afin d'accélérer la dispersion du produit et pour prévenir sa stagnation dans les tissus, il est recommandé d'augmenter le débit sanguin en élevant le bras affecté. Selon le cas, une aspiration du liquide extravasé, une injection de solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou l'application de compresses chaudes ou de coussins chauffants sur le site de perfusion pour accélérer la vasodilatation peuvent être envisagées.

                            Les symptômes, particulièrement l'inflammation et/ou la douleur, doivent être traités. Selon la situation, le médecin spécialiste en médecine nucléaire doit informer le patient des risques liés aux lésions par extravasation et donner des conseils sur les traitements potentiels et les exigences de suivi nécessaires. La zone d'extravasation doit être surveillée jusqu'à la sortie du patient de l'hôpital. En fonction de sa sévèrité, cet événement doit être déclaré comme un effet indésirable.


                            * Patients incontinents urinaires

                            Pendant les 2 premiers jours qui suivent l'administration de ce médicament, il convient de prendre des précautions particulières chez les patients incontinents urinaires pour éviter la propagation de contamination radioactive. Ceci comprend en particulier la manipulation de tout matériel potentiellement contaminé par l'urine.


                            * Patients présentant des métastases cérébrales

                            Aucune donnée relative à l'efficacité chez les patients présentant des métastases cérébrales n'est disponible. Par conséquent, le rapport bénéfice/risque doit être réalisé de manière individuelle pour ces patients.


                            * Néoplasmes malins secondaires

                            L'exposition aux rayonnements ionisants peut entraîner le développement de cancers et d'anomalies héréditaires. La dose de rayonnement engendrée par l'exposition thérapeutique peut conduire à une incidence plus élevée de cancers et de mutations. Dans tous les cas, il est nécessaire de s'assurer que les risques liés aux rayonnements sont moindres par rapport à ceux résultant de la maladie elle-même.

                            * Autres patients ayant des facteurs de risque

                            Les patients ayant l'une des affections ci-dessous sont plus susceptibles de développer des effets indésirables. Par conséquent, il est recommandé de surveiller ces patients plus fréquemment pendant le traitement. Veuillez consulter la rubrique "Posologie" de modification de dose en cas de toxicité.

                            - Métastase osseuse;
                            - Radiothérapies métaboliques oncologiques antérieures avec des composés 131I ou toute autre thérapie utilisant des sources radioactives non blindées;
                            - Antécédent d'autres tumeurs malignes sauf si le patient est considéré comme ayant été en rémission depuis au moins 5 ans.


                            * Mises en garde particulières et précautions concernant la solution d'acides aminés co-administrée pour la protection rénale.

                            - Hyperkaliémie
                            Une augmentation transitoire des taux de potassium sérique peut se produire chez les patients recevant de l'arginine et de la lysine, ces taux reviennent généralement à la normale dans les 24 heures suivant le début de la perfusion de la solution d'acides aminés.

                            Les taux de potassium sérique doivent être mesurés avant chaque administration de solution d'acides aminés. En cas d'hyperkaliémie, les antécédents d'hyperkaliémie du patient ainsi que les traitements concomitants doivent être vérifiés. L'hyperkaliémie doit être corrigée en conséquence avant de commencer la perfusion.

                            En cas d'hyperkaliémie préexistante cliniquement significative, un deuxième contrôle avant la perfusion de la solution d'acides aminés doit confirmer que l'hyperkaliémie a été corrigée avec succès.

                            Le patient doit être étroitement surveillé afin de détecter les signes et les symptômes d'hyperkaliémie,
                            p.ex. dyspnée, faiblesse, engourdissement, douleur thoracique et manifestations cardiaques (anomalies de la conduction et arythmies cardiaques). Un électrocardiogramme (ECG) doit être effectué avant la sortie du patient.
                            Les signes vitaux doivent être surveillés pendant la perfusion quel que soit le taux de potassium sérique initial. Il doit être demandé aux patients de boire des quantités substantielles d'eau (au moins 1 verre toutes les heures) le jour de la perfusion pour rester hydraté et faciliter l'excrétion de l'excès de potassium sérique.

                            Dans le cas où des symptômes d'hyperkaliémie se développent pendant la perfusion de la solution d'acides aminés, des mesures correctives appropriées doivent être prises. En cas d'hyperkaliémie symptomatique sévère, l'arrêt de la perfusion de la solution d'acides aminés doit être envisagé, en tenant compte du rapport bénéfice/risque de la protection rénale par rapport à l'hyperkaliémie aiguë.


                            - Insuffisance cardiaque
                            En raison des complications cliniques potentielles liées à la surcharge volumique chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque grave de classe III ou classe IV selon la classification NYHA (New York Heart Association), des précautions doivent être prises lors de l'utilisation de l'arginine et de la lysine. Les patients ayant une insuffisance cardiaque grave de classe III ou IV selon la classification NYHA doivent uniquement être traités après une évaluation rigoureuse des bénéfices/risques, en tenant compte du volume et de l'osmolalité de la solution d'acides aminés.

                            - Acidose métabolique
                            Des acidoses métaboliques ont été observées avec des solutions complexes d'acides aminés administrées dans le cadre de protocoles de nutrition parentérale totale (NPT). Les variations de l'équilibre acido-basique modifient l'équilibre du potassium extracellulaire et intracellulaire et le développement de l'acidose peut être associé à des augmentations rapides du potassium plasmatique.


                            * Mises en garde particulières

                            - Teneur en sodium
                            Ce médicament contient jusqu'à 3,5 mmol (81,1 mg) de sodium par dose, ce qui équivaut à 4 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.

                            Les précautions liées aux risques environnementaux se trouvent dans la rubrique "Précautions particulières d'élimination et autres manipulations"
                            Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 08/07/2022




                            Autres sources d'information
                            Terrain N° 32 REGIME HYPOSODE STRICT
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • TENIR COMPTE PRESENCE SODIUM
                              • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                              Ce médicament contient du sodium comme excipient.

                              * Voie d'administration : Orale et parentérale

                              - Seuil : > ou = 1 mmol (23 mg) par "dose administrée"

                              - Information pour la notice
                              Ce médicament contient x mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par <dose><volume unitaire>. Cela équivaut à y% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

                              - Commentaires
                              En cas d'administration parentérale à dosage variable (par exemple, en fonction du poids), la teneur en sodium
                              peut être exprimée en mg par flacon.
                              Libellé proposé pour le RCP : "Ce médicament contient x mg de sodium par <dose>, ce qui équivaut à y% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte."


                              * Voie d'administration : Orale et parentérale

                              - Seuil : 17 mmol (391 mg) à la dose quotidienne maximale

                              - Information pour la notice
                              Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien si vous avez besoin de <Z> ou de plus de <dose> quotidiennement pendant une période prolongée, surtout si vous devez suivre un régime à faible teneur en sel (sodium).

                              - Commentaires
                              Ceci s'applique uniquement aux produits pour lesquels la posologie indiquée permet une prise quotidienne pendant
                              plus d'un mois ou une utilisation répétée de plus de deux jours par semaine.
                              17 mmol (391 mg) représente environ 20% de l'apport alimentaire quotidien maximal adulte recommandé par
                              l'OMS de 2 g de sodium et est considéré comme un dosage "élevé". Ceci vaut également pour les enfants, pour lesquels l'apport quotidien maximal est censé être proportionnel à celui des adultes et calculé selon les besoins
                              énergétiques.
                              <Doses Z> reflète le nombre minimum de doses pour lesquelles le seuil de 17 mmol (391 mg) de sodium est
                              atteint/dépassé. Arrondir au nombre entier le plus proche.
                              Pour le libellé du RCP, veuillez vous reporter à la recommandation du PRAC: "1.3. Sodium-containing effervescent, dispersible and soluble medicines – Cardiovascular events" (EMA/PRAC/234960/2015).

                              Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                              CIM 10
                              • Non concerné .

                              Non contre-indications
                              Terrain N° 1
                              • PORPHYRIE HEPATIQUE
                              • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                              Niveau(x)
                              • NON CONTRE-INDICATION
                              • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                              • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                              La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                              La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                              Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                              Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                              Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                              Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                              En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                              CIM10
                              • Autres porphyries E802
                              • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                              Terrain N° 2
                              • PORPHYRIE CUTANEE
                              Niveau(x)
                              • NON CONTRE-INDICATION
                              • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                              • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                              La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                              La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                              Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                              Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                              Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                              Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                              En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                              CIM10
                              • Porphyrie cutanée tardive E801
                              Interactions médicamenteuses
                              La somatostatine et ses analogues se lient de façon compétitive aux récepteurs de la somatostatine et peuvent interférer avec l'efficacité de Lutathera. C'est pourquoi l'administration d'analogues de la somatostatine à longue durée d'action doit être évitée pendant les 30 jours qui précèdent l'administration de ce médicament. Si nécessaire, les patients peuvent être traités avec des analogues de la somatostatine à courte durée d'action jusqu'à 24 heures avant l'administration de ce médicament.

                              Il existe des preuves que les glucocorticostéroïdes peuvent induire une régulation négative de l'expression du récepteur SSTR2. Par conséquent, il convient d'éviter, à titre préventif, l'administration de doses élevées de glucocorticostéroïdes pendant le traitement par ce médicament. L'expression suffisante du récepteur de la somatostatine chez les patients présentant des antécédents d'utilisation chronique de glucocorticostéroïdes doit être contrôlée précisément. On ignore s'il existe une interaction des glucocorticostéroïdes utilisés par intermittence pour la prévention des nausées et des vomissements pendant l'administration de ce médicament. Par conséquent, il convient d'éviter l'utilisation des glucocorticostéroïdes en tant que traitement antiémétique préventif. Dans le cas où les traitements précédemment administrés contre les nausées et les vomissements sont insuffisants, une dose unique de corticostéroïdes peut être utilisée, mais elle ne doit pas être administrée avant l'initiation ni dans l'heure qui suit la fin de la perfusion de ce médicament.

                              L'absence d'inhibition ou d'induction significative des enzymes CYP450 humaines et l'absence d'interaction spécifique avec la glycoprotéine P (transporteur d'efflux) ou les transporteurs OAT1, OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B1, OATP1B3, et BCRP dans les études précliniques suggèrent que ce médicament présente une faible probabilité de causer d'autres interactions significatives.
                               
                              Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                              Grossesse
                              Recommandations et conduites à tenir
                               
                              Effet spécialité
                              Niveau(x) de risque
                              • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                              Aucune étude sur la reproduction chez l'animal n'a été menée avec le lutécium (177Lu) oxodotréotide. Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également une exposition du foetus aux rayonnements. L'utilisation de ce médicament est contre-indiquée pendant une grossesse connue ou suspectée ou si une grossesse n'a pas pu être exclue, en raison du risque associé aux rayonnements ionisants (Cf. rubrique "Contre-indications"). Les femmes enceintes doivent être informées du risque pour le foetus.
                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 08/07/2022

                              Femme en âge de procréer
                              Recommandations et conduites à tenir
                              Recommandations
                              • EXCLURE EVENTUALITE GROSSESSE
                              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                              • PRENDRE EN COMPTE RISQUE SUR FERTILITE
                              - Femmes en âge de procréer
                              Lorsqu'il est nécessaire d'administrer des produits radiopharmaceutiques chez la femme en âge de procréer, il est important de déterminer si la femme est enceinte ou non. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. En cas d'incertitude quant à une éventuelle grossesse (absence de règles, règles irrégulières, etc.), d'autres techniques n'utilisant pas les rayonnements ionisants (si elles existent) doivent être envisagées. Il convient d'exclure toute grossesse avant d'utiliser ce médicament en utilisant une méthode de test valide/adéquate.

                              - Contraception chez les sujets masculins et féminins
                              Ce médicament peut être nocif pour le foetus lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Pendant le traitement par ce médicament et pour un minimum de 6 mois suivant la fin du traitement, des mesures adaptées doivent être prises pour prévenir toute grossesse ; cela s'applique aux patients masculins et féminins.

                              - Fertilité
                              Aucune étude chez l'animal n'a été menée pour déterminer les effets du lutécium (177Lu) oxodotréotide sur la fertilité masculine et féminine. Les rayonnements ionisants du lutécium (177Lu) oxodotréotide peuvent avoir un effet toxique potentiel sur les gonades femelles et mâles. Une consultation génétique est recommandée si le patient souhaite avoir des enfants après le traitement. La cryopréservation de sperme ou des ovules avant le traitement peut être envisagée en tant qu'option pour les patients.
                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                              Allaitement
                              Données sur le passage dans le lait maternel
                              Passage dans le lait Pas d'information
                              Fixation protéique Pas d'information
                              Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                              Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                              Recommandations et conduites à tenir
                              Recommandations
                              • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                              On ignore si le lutécium (177Lu) oxodotréotide est excrété dans le lait maternel. Un risque pour l'enfant allaité associé à des rayonnements ionisants ne peut être exclu. L'allaitement doit être évité durant le traitement par ce médicament. Si le traitement avec ce médicament est nécessaire pendant l'allaitement, l'enfant doit être sevré.
                              Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                              Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                              Recommandations
                              • OUI
                              Ce médicament n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Néanmoins, l'état général du patient et la possibilité de réactions indésirables au traitement doivent être pris en compte avant d'entamer ces actions.
                              Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 08/07/2022
                              Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                              Déclaration des effets indésirables suspectés

                              La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                              Site internet: www.ansm.sante.fr.

                              Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                              - Effets indésirables cliniques
                              TROUBLES DE L'ETAT GENERAL(2 fiches)
                              TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
                              TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                              TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(3 fiches)
                              TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                              TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                              TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                              TROUBLES PANCREATIQUES
                              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)
                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                              TROUBLES RESPIRATOIRES


                              - Effets indésirables paracliniques
                              TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                              TROUBLES PANCREATIQUES
                              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                              Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                              - Effets indésirables paracliniques

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