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Voie(s) d'administration : |
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Forme(s) pharmaceutique(s) : |
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Comprimé pelliculé (comprimé). |
Référence(s) bibliographique(s) : |
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Substance(s) active(s)
Excipient(s)
PELLICULAGE Excipient(s) |
Précision(s) composition : |
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg d'elvitégravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg d'emtricitabine et 245 mg de ténofovir disoproxil, correspondant à 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil ou 136 mg de ténofovir. Excipients à effet notoire Chaque comprimé contient 10,4 mg de lactose (sous forme monohydratée). * Liste des excipients Noyau : croscarmellose sodique, hydroxypropyl cellulose (E463), lactose (sous forme monohydratée), stéarate de magnésium, cellulose microcristalline (E460), dioxyde de silicium (E551), laurylsulfate de sodium. Pelliculage : laque aluminique d'indigotine (E132), macrogol 3350 (E1521), alcool polyvinylique (partiellement hydrolysé) (E1203), talc (E553b), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172). |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 12/01/2023
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Aucune DDD attribuée |
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Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de l'infection par le VIH, association de substances. Code ATC : J05AR09. * Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques L'elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l'intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) du VIH-1. L'intégrase est une enzyme codée par le VIH-1 nécessaire à la réplication virale. L'inhibition de l'intégrase empêche l'ADN du VIH-1 de s'intégrer dans l'ADN du génome hôte, bloquant ainsi la formation du provirus du VIH-1 et la propagation de l'infection virale. Le cobicistat est un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des cytochromes P450. L'inhibition par le cobicistat du métabolisme médié par le CYP3A augmente l'exposition systémique aux substrats du CYP3A, comme l'elvitégravir, dont la biodisponibilité est limitée et la demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3A-dépendant. L'emtricitabine est un analogue nucléosidique de la cytidine. Le ténofovir disoproxil est converti in vivo en ténofovir, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide) de l'adénosine monophosphate. L'emtricitabine et le ténofovir sont tous deux dotés d'une activité spécifique sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1 et VIH-2) et sur le virus de l'hépatite B. L'emtricitabine et le ténofovir sont phosphorylés par des enzymes cellulaires pour former respectivement l'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate. Des études in vitro ont montré que l'emtricitabine et le ténofovir pouvaient être totalement phosphorylés lorsqu'ils sont tous les deux présents dans les cellules. L'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate inhibent de façon compétitive la transcriptase inverse du VIH-1, aboutissant à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN. L'emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate sont de faibles inhibiteurs des ADN polymérases de mammifères et aucun signe de toxicité mitochondriale n'a été observé in vitro et in vivo. * Activité antivirale in vitro L'elvitégravir, l'emtricitabine et le ténofovir en association double ou triple ont présenté une activité synergique en culture cellulaire. La synergie antivirale a été maintenue pour l'elvitégravir, l'emtricitabine et le ténofovir en présence de cobicistat. Aucun antagonisme n'a été observé pour aucune de ces associations. L'activité antivirale de l'elvitégravir sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des cellules lymphoblastoïdes, des monocytes/macrophages et des lymphocytes du sang périphérique, avec des valeurs de concentration efficace à 50 % (CE50) comprises entre 0,02 et 1,7 nM. L'elvitégravir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F, G et O du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,1 et 1,3 nM) et a montré une activité contre le VIH-2 (CE50 de 0,53 nM). Le cobicistat n'a pas d'activité anti-VIH détectable et n'a pas d'activité antagoniste ou agoniste sur les effets antiviraux de l'elvitégravir, de l'emtricitabine ou du ténofovir. L'activité antivirale de l'emtricitabine sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, la lignée cellulaire MAGI-CCR5 et les cellules mononucléées du sang périphérique. Les valeurs de CE50 pour l'emtricitabine étaient comprises entre 0,0013 et 0,64 microM. L'emtricitabine a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F et G du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 0,075 microM) et a montré une activité spécifique contre le VIH-2 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 1,5 microM). L'activité antivirale du ténofovir sur des isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, des monocytes/macrophages primaires et des lymphocytes du sang périphérique. Les valeurs de CE50 du ténofovir étaient comprises entre 0,04 et 8,5 microM. Le ténofovir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F, G et O du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,5 et 2,2 microM) et une activité spécifique contre le VIH-2 (valeurs de CE50 comprises entre 1,6 et 5,5 microM). * Résistance - En culture cellulaire Une résistance à l'emtricitabine ou au ténofovir a été observée in vitro et chez certains patients infectés par le VIH-1 à la suite de la survenue de la mutation M184V ou M184I de la transcriptase inverse, conférant une résistance à l'emtricitabine, ou de la mutation K65R au niveau de la transcriptase inverse, conférant une résistance au ténofovir. De plus, une mutation K70E de la transcriptase inverse du VIH-1 a été sélectionnée dans la pratique clinique par le ténofovir disoproxil et celle-ci a entraîné une diminution de faible niveau de la sensibilité à l'abacavir, à l'emtricitabine, au ténofovir et à la lamivudine. Les virus résistants à l'emtricitabine porteurs de la mutation M184V/I ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité à la didanosine, à la stavudine, au ténofovir et à la zidovudine. La mutation K65R peut également être sélectionnée par l'abacavir, la stavudine ou la didanosine ; elle se traduit par une diminution de la sensibilité à ces agents, ainsi qu'à la lamivudine, à l'emtricitabine et au ténofovir. Le ténofovir disoproxil ne doit pas être administré chez les patients infectés par une souche de VIH-1 porteuse de la mutation K65R. Les patients dont le VIH-1 comportait au moins 3 mutations associées aux analogues de la thymidine (TAMs), dont les mutations M41L ou L210W de la transcriptase inverse, ont présenté une sensibilité réduite au traitement par le ténofovir disoproxil. Des isolats du VIH-1 présentant une diminution de la sensibilité à l'elvitégravir ont été sélectionnés en culture cellulaire. La diminution de la sensibilité à l'elvitégravir était, le plus souvent, associée aux mutations T66I, E92Q et Q148R de l'intégrase. D'autres mutations de l'intégrase ont été observées en culture cellulaire : H51Y, F121Y, S147G, S153Y, E157Q et R263K. Une résistance croisée à l'elvitégravir a été observée sur le VIH-1 comportant les mutations T66A/K, Q148H/K et N155H induites par le raltégravir. Les mutations primaires associées au raltégravir/elvitégravir n'affectent pas la sensibilité in vitro au dolutégravir en tant que mutations uniques et la présence supplémentaire de mutations secondaires (à l'exception de Q148) n'entrainent pas non plus de changements pertinents de l'indice de résistance dans des expériences de mutagénèse dirigée. Aucune apparition de résistance au cobicistat ne peut être démontrée au sein du VIH-1 in vitro en raison de son manque d'activité antivirale. Une résistance croisée importante a été observée entre la plupart des isolats du VIH-1 résistants à l'elvitégravir et le raltégravir, et entre les isolats résistants à l'emtricitabine et la lamivudine. Chez les patients n'ayant pas répondu au traitement par ce médicament et qui étaient porteurs d'un VIH-1 avec émergence de mutations à l'origine d'une résistance à ce médicament, le virus est resté sensible à tous les IP, à tous les INNTI et à la plupart des autres INTI. - Chez les patients naïfs de traitement Dans une analyse combinée portant sur des patients naïfs de tout traitement antirétroviral recevant un traitement par ce médicament dans les études de phase 3 GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103 jusqu'à la semaine 144, un génotypage a été effectué sur les isolats plasmatiques de VIH-1 issus de tous les patients présentant un échec virologique confirmé ou un taux ARN VIH-1 > 400 copies/mL au moment de l'échec virologique, à la semaine 48, à la semaine 96, à la semaine 144 ou au moment de l'arrêt précoce du médicament à l'étude. A partir de la semaine 144, on a observé l'apparition d'une ou de plusieurs mutations primaires associée(s) à la résistance à l'elvitégravir, à l'emtricitabine ou au ténofovir chez 18 des 42 patients pour lesquels des données génotypiques obtenues à partir d'isolats prélevés à l'initiation de l'étude et au moment de l'échec thérapeutique du traitement par ce médicament étaient évaluables (2,6 %, 18 patients sur 701). Parmi les 18 patients chez lesquels une résistance virale est apparue, cette apparition s'est produite jusqu'à la semaine 48 chez 13 d'entre eux, entre la semaine 48 et la semaine 96 chez 3 d'entre eux et entre la semaine 96 et la semaine 144 de traitement chez 2 d'entre eux. Les mutations rencontrées étaient M184V/I (n = 17) et K65R (n = 5) de la transcriptase inverse et E92Q (n = 9), N155H (n = 5), Q148R (n = 3), T66I (n = 2) et T97A (n = 1) de l'intégrase. Dans des cas isolés, d'autres mutations de l'intégrase sont apparues en plus d'une mutation primaire à l'origine de la résistance à l'INSTI : H51Y, L68V, G140C, S153A, E157Q et G163R. La plupart des patients ayant développé des mutations à l'origine d'une résistance à l'elvitégravir ont développé des mutations à l'origine d'une résistance à la fois à l'emtricitabine et à l'elvitégravir. Dans l'analyse phénotypique des isolats issus des patients de la population de l'analyse de résistance, 13 patients (31 %) avaient des isolats du VIH-1 présentant une réduction de la sensibilité à l'elvitégravir, 17 patients (40 %) avaient une réduction de la sensibilité à l'emtricitabine et 2 patients (5 %) avaient une réduction de la sensibilité au ténofovir. Dans l'étude GS-US-236-0103, 27 patients traités par ce médicament présentaient un VIH-1 porteur de la mutation K103N associée aux INNTI dans la transcriptase inverse à l'inclusion. Ils avaient un taux de succès virologique (82 % à la semaine 144) similaire à celui de la population globale (78 %), et n'ont présenté aucune émergence de résistance à l'elvitégravir, à l'emtricitabine ou au ténofovir de leur VIH-1. - Chez les patients virologiquement contrôlés Aucune émergence de résistance à ce médicament n'a été observée au cours des études cliniques menées chez des patients virologiquement contrôlés ayant changé de traitement après un traitement à base d'un inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir (IP + RTV) (étude GS-US-236-0115), d'un INNTI (étude GS-US-236-0121) ou de raltégravir (RAL) (étude GS-US-236-0123). Vingt patients de ces études qui ont changé de traitement pour ce médicament étaient déjà porteurs de la mutation K103N associée aux INNTI dans leur génotype avant de débuter le traitement antirétroviral initial. Le contrôle virologique a été maintenu pendant 48 semaines chez 18 de ces 20 patients. En raison d'une violation du protocole, deux patients historiquement porteurs de la mutation K103N ont interrompu le traitement prématurément bien qu'ils présentaient un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL. * Expérience clinique Les données d'efficacité de ce médicament chez les patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement reposent sur l‘analyse des données recueillies à la semaine 144 des 2 études randomisées de phase 3 réalisées en double aveugle avec comparateur actif (GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103) (n = 1408). Les données d'efficacité de ce médicament chez les patients infectés par le VIH–1 virologiquement contrôlés reposent sur l'analyse des données recueillies à la semaine 48 de deux études randomisées en ouvert (études GS-US-236-0115 et GS-US-236-0121) et d'une étude en ouvert à un bras unique (étude GS-US-236-0123) (n = 910 ; 628 ayant reçu ce médicament). - Patients infectés par le VIH-1 naïfs de tout traitement Les données d'efficacité de ce médicament reposent sur l‘analyse des données recueillies à la semaine 144 des 2 études randomisées de phase 3 réalisées en double aveugle avec comparateur actif (GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103) et menées chez des patients naïfs de tout traitement infectés par le VIH-1 (n = 1408). Dans l'étude GS-US-236-0102, des patients adultes naïfs de tout traitement antirétroviral infectés par le VIH-1 ont reçu une dose quotidienne unique de ce médicament ou une dose quotidienne unique de l'association fixe d'EFV/FTC/ténofovir disoproxil. Dans l'étude GS-US-236-0103, des patients adultes infectés par le VIH-1 et naïfs de tout traitement antirétroviral ont reçu une dose quotidienne unique de ce médicament ou d'atazanavir boosté par le ritonavir (ATV/r) plus l'association fixe d'emtricitabine/FTC/ ténofovir disoproxil. Dans les deux études, le taux de réponse virologique a été évalué à la semaine 48 dans les deux bras de traitement. La réponse virologique était définie par l'obtention d'une charge virale indétectable (< 50 copies d'ARN VIH-1/mL, analyse snapshot). Les caractéristiques à l'inclusion et les résultats du traitement des deux études (GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103) sont présentés ci-dessous. Données démographiques et caractéristiques à l'inclusion des sujets adultes naïfs de tout traitement antirétroviral infectés par le VIH-1 participant aux études GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103 . n Etude GS-US-236-0102 Association : n = 348 : EFV/FTC/ténofovir disoproxil : n = 352 Etude GS-US-236-0103 Association : n = 353 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil : n = 355 . Données démographiques Age moyen, années (intervalle) Etude GS-US-236-0102 : 38,0 (18-67) Etude GS-US-236-0103 : 38,0 (19-72) Sexe masculin Etude GS-US-236-0102 : 89 % Etude GS-US-236-0103 : 90 % Sexe féminin Etude GS-US-236-0102 : 11 % Etude GS-US-236-0103 : 10 % Origine ethnique : Blanche Etude GS-US-236-0102 : 63 % Etude GS-US-236-0103 : 74 % Origine ethnique : Noire/Afro-américaine Etude GS-US-236-0102 : 28 % Etude GS-US-236-0103 : 17 % Origine ethnique : Asiatique Etude GS-US-236-0102 : 2 % Etude GS-US-236-0103 : 5 % Origine ethnique : Autre Etude GS-US-236-0102 : 7 % Etude GS-US-236-0103 : 4 % . Caractéristiques de la maladie à l'inclusion (a) Moyenne du taux d'ARN plasmatique du VIH-1 à l'inclusion (intervalle), log10 copies/ml Etude GS-US-236-0102 : 4,8 (2,6-6,5) Etude GS-US-236-0103 : 4,8 (1,7-6,6) Pourcentage de sujets avec une charge virale > 100000 copies/ml Etude GS-US-236-0102 : 33 Etude GS-US-236-0103 : 40 Moyenne du taux de CD4+ à l'inclusion (intervalle), x 10puissance6 cellules/litre Etude GS-US-236-0102 : 386 (3-1348) Etude GS-US-236-0103 : 370 (5-1132) Pourcentage de sujets avec un taux de CD4+ < ou = 200 cellules/mm3 Etude GS-US-236-0102 : 13 Etude GS-US-236-0103 : 13 Association = ce médicament = elvitégravir 150 mg + cobicistat 150 mg + emtricitabine 200 mg + ténofovir disoproxil 245 mg comprimé (a) Les patients ont été stratifiés selon le taux d'ARN VIH-1 à l'inclusion dans les deux études. Résultats virologiques du traitement randomisé des études GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103 à la semaine 48 (analyse snapshot) (a) et à la semaine 144 (b) . Succès virologique ARN VIH-1 < 50 copies/mL Semaine 48 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 88 % Semaine 48 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 84 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 90 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 87 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 80 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 75 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 78 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 75 % Différence entre les traitements Semaine 48 étude GS-US-236-0102 : 3,6 % (IC 95 % = -1,6 %; 8,8 %) Semaine 48 étude GS-US-236-0103 : 3,0 % (IC 95 % = -1,9 %; 7,8 %) Semaine 144 étude GS-US-236-0102 : 4,9 % (IC 95 % = -1,3 %; 11,1 %) Semaine 144 étude GS-US-236-0103 : 3,1 % (IC 95 % = -3,2 %; 9,4 %) . Echec virologique (c) Semaine 48 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 7 % Semaine 48 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 7 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 5 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 5 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 10 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 8 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 7 % . Absence de données virologiques dans la fenêtre de la semaine 48 ou 144 Interruption de la prise du médicament de l'étude en raison de la survenue d'EI ou du décès du patient (d) Semaine 48 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 3 % Semaine 48 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 5 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 3 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 5 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 6 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 8 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 6 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 8 % Interruption de la prise du médicament de l'étude pour d'autres raisons et dernier taux d'ARN VIH-1 disponible < 50 copies/ml (e) Semaine 48 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 2 % Semaine 48 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 3 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 2 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 3 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 5 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 7 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 8 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 9 % Données manquantes dans la fenêtre mais traités par le médicament de l'étude Semaine 48 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 0 % Semaine 48 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 0 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 0 % Semaine 48 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 0 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 association n = 348 : 1 % Semaine 144 étude GS-US-236-0102 EFV/FTC/ténofovir disoproxil n = 352 : 0 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 association n = 353 : 1 % Semaine 144 étude GS-US-236-0103 ATV/r + FTC/ténofovir disoproxil n = 355 : 1 % Association = ce médicament = elvitégravir 150 mg + cobicistat 150 mg + emtricitabine 200 mg + ténofovir disoproxil 245 mg comprimé (a) La fenêtre de la semaine 48 est comprise entre le jour 309 et le jour 378 (inclus). (b) La fenêtre de la semaine 144 est comprise entre le jour 967 et le jour 1050 (inclus). (c) Inclut les sujets avec > ou = 50 copies/ml dans la fenêtre de la semaine 48 et de la semaine 144, les sujets ayant interrompu le traitement prématurément à cause d'une perte ou d'un manque d'efficacité, les sujets ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un effet indésirable, un décès, une perte ou un manque d'efficacité et qui avaient une charge virale > ou = 50 copies/ml au moment de l'interruption. (d) Inclut les patients qui ont interrompu le traitement à cause d'un effet indésirable ou du décès à tout moment de l'étude, à partir du jour 1 et jusqu'à la fenêtre de la semaine 48, si cela a entraîné l'absence de données virologiques sur le traitement pendant cette période. (e) Inclut les sujets ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un effet indésirable, un décès, une perte ou un manque d'efficacité ; par ex. : retrait du consentement, perte de vue lors du suivi, etc... Ce médicament a atteint le critère de non-infériorité (obtention de < 50 copies d'ARN VIH-1/ml) par rapport à l'association éfavirenz/emtricitabine/ténofovir disoproxil et à l'association atazanavir/ritonavir + emtricitabine/ténofovir disoproxil. Dans l'étude GS-US-236-0102, l'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 239 cellules/mm3 chez les patients traités par ce médicament et de 206 cellules/mm3 chez les patients traités par EFV/FTC/ténofovir disoproxil. A la semaine 144, l'augmentation moyenne des CD4+ par rapport à l'inclusion était de 321 cellules/mm3 chez les patients traités par ce médicament et de 300 cellules/mm3 chez les patients traités par EFV/FTC/ténofovir disoproxil. Dans l'étude GS-US-236-0103, l'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 207 cellules/mm3 chez les patients traités par ce médicament et de 211 cellules/mm3 chez les patients traités par ATV/r+FTC/ténofovir disoproxil. A la semaine 144, l'augmentation moyenne des CD4+ par rapport à l'inclusion était de 280 cellules/mm3 chez les patients traités par ce médicament et de 293 cellules/mm3 chez les patients traités par ATV/r+FTC/ténofovir disoproxil. - Patients infectés par le VIH–1 virologiquement contrôlés Dans l'étude GS-US-236-0115 et l'étude GS-US-236-0121, les patients devaient être sous leur premier ou deuxième traitement antirétroviral, ne pas avoir connu d'antécédents d'échec virologique, n'avoir aucune résistance actuelle ni d'antécédent de résistance aux antirétroviraux composant ce médicament et être en succès virologique sous traitement par IP + RTV ou par INNTI en association avec FTC/ténofovir disoproxil (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) depuis au moins six mois avant la sélection. Les patients ont été randomisés selon un rapport de 2:1 pour changer de traitement pour ce médicament ou poursuivre leur traitement antirétroviral initial (bras de traitement inchangé) pendant 48 semaines. Au cours de l'étude GS-US-236-0115, les taux de succès virologique ont été les suivants : 93,8 % sous ce médicament (272 patients sur 290) et 87,1 % dans le bras de traitement inchangé (121 patients sur 139). L'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 40 cellules/mm3 chez les patients traités par ce médicament et de 32 cellules/mm3 chez les patients traités par IP+RTV+FTC/ténofovir disoproxil. Au cours de l'étude GS-US-236-0121, les taux de succès virologique ont été les suivants : 93,4 % sous ce médicament (271 patients sur 290) et 88,1 % dans le bras de traitement inchangé (126 patients sur 143). L'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 56 cellules/mm3 chez les patients traités par ce médicament et de 58 cellules/mm3 chez les patients traités par INNTI+FTC/ténofovir disoproxil. Dans l'étude GS-US-236-0123, les patients devaient avoir préalablement reçu uniquement du RAL en association avec FTC/ténofovir disoproxil comme premier traitement antirétroviral pendant au moins six mois. Les patients devaient être contrôlés virologiquement et stable depuis au moins six mois avant leur entrée dans l'étude, ne présenter aucune résistance actuelle ni aucun antécédent de résistance aux antirétroviraux composant ce médicament et présenter un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL lors de la sélection. L'ensemble des 48 patients ayant reçu au moins une dose de ce médicament sont restés contrôlés virologiquement (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) jusqu'à la semaine 48. L'augmentation moyenne des CD4+ entre l'inclusion et la semaine 48 était de 23 cellules/mm3. * Population pédiatrique Etudes avec ce médicament L'efficacité et la sécurité de ce médicamentchez les patients pédiatriques infectés par le VIH-1 âgés de 12 à moins de 18 ans, naïfs de tout traitement, sont basées sur les analyses des données à 48 semaines de l'étude en ouvert à un bras unique GS-US-236-0112 (N = 50). L'âge moyen était de 15 ans (intervalle : 12 - 17 ans), 70 % étaient des garçons, 68 % des noirs, 28 % des asiatiques. A l'inclusion, la concentration plasmatique moyenne de l'ARN du VIH-1 était de 4,60 log10 copies/ml, le nombre moyen de lymphocytes CD4+ était de 399 cellules/mm3 (intervalle : 133 - 734 cellules/mm3) et le pourcentage moyen des CD4+ était de 20,9 % (intervalle : 4,5 % - 41,1 %). Vingt pourcent présentaient un taux > 100000 copies/ml d'ARN du VIH-1 plasmatique à l'inclusion. A la semaine 48, 44 des 50 adolescents (88 %) traités par ce médicamentont obtenu un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml et 4 ont obtenu un taux d'ARN du VIH-1 > ou = 50 copies/ml ; un patient a arrêté le traitement et 1 patient n'avait pas de donnée virologique à la semaine 48. La diminution moyenne de la concentration plasmatique de l'ARN du VIH-1 était de - 3,16 log10 copies/ml et l'augmentation moyenne du nombre de lymphocytes CD4+ était de 229 cellules/mm3. Aucune émergence de résistance à Stribild n'a été détectée jusqu'à la semaine 48. Etudes avec l'emtricitabine Chez les nourrissons et les enfants âgés de plus de 4 mois, la majorité des patients prenant de l'emtricitabine ont atteint ou ont maintenu une suppression virologique complète pendant 48 semaines (89 % ont atteint un taux d'ARN du VIH 1 < ou = 400 copies/ml et 77 % ont atteint un taux d'ARN du VIH 1 < ou = 50 copies/ml). Etudes avec le ténofovir disoproxil Dans l'étude GS-US-104-0321, 87 patients infectés par le VIH-1 prétraités, âgés de 12 à < 18 ans, ont reçu pendant 48 semaines soit du ténofovir disoproxil (n = 45) soit un placebo (n = 42), en association avec un traitement de base optimisé. En raison des limitations de l'étude, le bénéfice du ténofovir disoproxil par rapport au placebo n'a pas été démontré sur la base des taux plasmatiques d'ARN du VIH-1 à la semaine 24. Chez les patients traités par le ténofovir disoproxil ou le placebo, le Z-score moyen de densité minérale osseuse (DMO) était, à l'initiation du traitement, respectivement de -1,004 et -0,809 au niveau du rachis lombaire et de -0,866 et -0,584 pour l'ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin de la phase en double-aveugle) étaient de -0,215 et -0,165 au niveau du rachis lombaire et de -0,254 et -0,179 pour l'ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et placebo. Le taux moyen de gain de DMO était plus faible dans le groupe ténofovir disoproxil que dans le groupe placebo. A la semaine 48, six adolescents du groupe ténofovir disoproxil et un adolescent du groupe placebo présentaient une perte significative de DMO (définie par une perte > 4 %). Parmi les 28 patients recevant un traitement par ténofovir disoproxil pendant 96 semaines, les Z scores de DMO ont diminué de -0,341 au niveau du rachis lombaire et de -0,458 pour l'ensemble du corps. Dans l'étude GS-US-104-0352, 97 patients prétraités âgés de 2 à < 12 ans présentant une suppression virale stable avec des protocoles de traitement contenant de la stavudine ou de la zidovudine ont été randomisés de manière à soit recevoir du ténofovir disoproxil à la place de la stavudine ou de la zidovudine (n = 48), soit poursuivre le protocole de traitement initial (n = 49) pendant 48 semaines. A la semaine 48, 83 % des patients du groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et 92 % des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux d'ARN du VIH-1 < 400 copies/ml. La différence observée en termes de proportion de patients ayant conservé un ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48 était principalement influencée par le nombre plus élevé d'arrêts de traitement dans le groupe recevant le ténofovir disoproxil. Lorsque les données manquantes étaient exclues, 91 % des patients du groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et 94 % des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux d'ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48. Des diminutions de DMO ont été observées chez les patients pédiatriques. Chez les patients traités par le ténofovir disoproxil, ou par la stavudine ou la zidovudine, le Z-score moyen de DMO était, à l'initiation du traitement, respectivement de -1,034 et -0,498 au niveau du rachis lombaire et de -0,471 et -0,386 pour l'ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin de la phase randomisée) étaient de 0,032 et 0,087 au niveau du rachis lombaire et de -0,184 et -0,027 pour l'ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et stavudine ou zidovudine. Le taux moyen de gain de DMO au niveau du rachis lombaire à la semaine 48 était similaire entre le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et le groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine. Le gain total pour l'ensemble du corps était plus faible dans le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil que dans le groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine. A la semaine 48, un patient traité par le ténofovir disoproxil et aucun des patients traités par la stavudine ou la zidovudine présentait une perte significative (> 4 %) de DMO au niveau du rachis lombaire. Les Z-scores de DMO ont diminué de -0,012 au niveau du rachis lombaire et de -0,338 pour l'ensemble du corps chez les 64 patients ayant été traités par le ténofovir disoproxil pendant 96 semaines. Les Z-scores de DMO n'ont pas été ajustés en fonction de la taille et du poids. Dans l'étude GS-US-104-0352, 8 sur 89 des patients pédiatriques (9,0 %) exposés au ténofovir disoproxil ont arrêté le médicament de l'étude en raison d'événements indésirables rénaux. Cinq patients (5,6 %) ont présenté des analyses biologiques cliniquement évocatrices d'une tubulopathie rénale proximale, 4 d'entre eux ont arrêté le traitement par le ténofovir disoproxil (exposition médiane au ténofovir disoproxil : 331 semaines). La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans n'ont pas été établies (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique). |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Virus | Résistance |
VIRUS HEPATITE B | |
VIH 1 |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023
Virus | Résistance |
VIRUS HEPATITE B | |
VIH 1 | |
VIH 2 |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023
Virus | Résistance |
VIH 1 |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023
* Absorption Après l'administration orale de ce médicament avec de la nourriture chez des patients infectés par le VIH-1, les concentrations plasmatiques maximales ont été observées 4 heures après la prise pour l'elvitégravir, 3 heures après la prise pour le cobicistat, 3 heures après la prise pour l'emtricitabine et 2 heures pour le ténofovir à la suite de la conversion rapide du ténofovir disoproxil. La Cmax, l'ASCtau et la concentration résiduelle (Crés.) moyennes à l'état d'équilibre (moyenne +/- écart-type) après l'administration de plusieurs doses de ce médicament chez des sujets infectés par le VIH-1 étaient, respectivement, de 1,7 +/- 0,39 microgramme/mL, 23 +/- 7,5 microgrammes x heure/mL et 0,45 +/- 0,26 microgramme/mL pour l'elvitégravir, avec lequel on obtient un quotient inhibiteur d'environ 10 (rapport Crés./CI95 ajustée sur la liaison protéique pour le VIH-1 de type sauvage). La Cmax, l'ASCtau et la Crés. moyennes correspondantes à l'état d'équilibre (moyenne +/- écart-type) étaient de 1,1 +/- 0,40 microgramme/mL, 8,3 +/- 3,8 microgrammes x heure/mL et 0,05 +/- 0,13 mirogramme/mL pour le cobicistat, 1,9 +/- 0,5 microgrammes/mL, 13 +/- 4,5 microgrammes x heure/mL et 0,14 +/- 0,25 microgramme/mL pour l'emtricitabine et 0,45 +/- 0,16 microgramme/mL, 4,4 +/- 2,2 microgrammes x heure/mL et 0,1 +/- 0,08 microgramme/mL pour le ténofovir. Par rapport à son administration à jeun, l'administration de ce médicament accompagnée d'un repas léger (environ 373 kcal, 20 % de graisses) ou d'un repas riche en graisses (environ 800 kcal, 50 % de graisses) s'est traduite par une exposition supérieure à l'elvitégravir et au ténofovir. Pour l'elvitégravir, la Cmax et l'ASC ont augmenté de 22 % et 36 % respectivement quand l'administration était accompagnée d'un repas léger et de 56 % et 91% quand elle était accompagnée d'un repas riche en graisses. La Cmax et l'ASC du ténofovir ont augmenté de 20 % et de 25 % respectivement quand l'administration était accompagnée d'un repas léger. La Cmax est restée inchangée et l'ASC a augmenté de 25 % quand l'administration était accompagnée d'un repas riche en graisses. L'exposition au cobicistat n'a pas été modifiée par un repas léger et, bien que l'on ait observé une légère diminution de la Cmax (24 %) et de l'ASC (18 %) avec un repas riche en graisses, aucune différence n'a été relevée en ce qui concerne l'effet booster du cobicistat sur l'elvitégravir. Un repas léger ou riche en graisses n'a pas modifié l'exposition à l'emtricitabine. * Distribution L'elvitégravir est lié à 98-99 % aux protéines plasmatiques humaines. Dans l'intervalle de concentrations compris entre 1 ng/mL et 1 600 ng/mL, la liaison est indépendante de la concentration du médicament. Le rapport moyen entre les concentrations plasmatique et sanguine du médicament était de 1,37. Le cobicistat est lié à 97-98 % aux protéines plasmatiques humaines et le rapport moyen entre les concentrations plasmatique et sanguine du médicament était de 2. Après administration intraveineuse, les volumes de distribution de l'emtricitabine et du ténofovir à l'état d'équilibre sont estimés respectivement à environ 1400 mL/kg et 800 mL/kg. Après administration orale d'emtricitabine ou de ténofovir disoproxil, l'emtricitabine et le ténofovir diffusent largement dans la plupart des tissus. La liaison in vitro de l'emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines a été inférieure à 4 % et indépendante de la concentration sur l'intervalle 0,02-200 µg/mL. À la concentration plasmatique maximale, le rapport moyen entre les concentrations plasmatique et sanguine du médicament était environ 1,0 et le rapport moyen entre les concentrations séminale et plasmatique du médicament était environ 4,0. La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques ou sériques a été inférieure à 0,7 et 7,2 % respectivement, dans l'intervalle de concentrations compris entre 0,01 et 25 microgramme/mL. * Biotransformation L'elvitégravir subit un métabolisme oxydatif par le CYP3A (voie majeure) et une glucuroconjugaison par les enzymes UGT1A1/3 (voie mineure). Après administration orale d'elvitégravir boosté marqué au carbone 14, l'elvitégravir était l'espèce prédominante dans le plasma, représentant environ 94 % de la radioactivité circulante. Les métabolites issus de l'hydroxylation aromatique et aliphatique ou de la glucuroconjugaison, présents à de très faibles taux, présentent une activité anti-VIH très inférieure et ne contribuent pas à l'activité antivirale globale de l'elvitégravir. Le cobicistat est métabolisé par oxydation médiée par le CYP3A et/ou le CYP2D6 et ne subit pas de glucuroconjugaison. Après administration orale de cobicistat marqué au carbone 14, 99 % de la radioactivité circulante présente dans le plasma correspondaient au cobicistat sous forme inchangée. Des études in vitro indiquent que l'emtricitabine n'est pas un inhibiteur des enzymes du CYP450 humain. Après administration d'emtricitabine marquée au carbone 14, la dose d'emtricitabine a été totalement retrouvée dans les urines (environ 86 %) et les fèces (environ 14 %). Treize pour cent de la dose ont été retrouvés dans les urines sous forme de trois métabolites putatifs. La biotransformation de l'emtricitabine comporte l'oxydation de la fonction thiol avec formation de 3'-sulfoxyde diastéréomères (environ 9 % de la dose) et la conjugaison avec l'acide glucuronique pour former le 2'-O-glucuronide (environ 4 % de la dose). Aucun autre métabolite n'a pu être identifié. Les études in vitro ont montré que ni le ténofovir disoproxil ni le ténofovir ne sont des substrats des enzymes du CYP450. De plus, à des concentrations bien plus élevées (300 fois supérieures environ) que celles observées in vivo, le ténofovir n'a pas inhibé in vitro le métabolisme des médicaments médié par les principales isoformes du CYP450 humain impliquées dans la biotransformation des médicaments (CYP3A4, CYP2D6, CYP2C9, CYP2E1 ou CYP1A1/2). Le ténofovir disoproxil n'a eu d'effet sur aucune des isoformes du CYP450, à l'exception de CYP1A1/2 pour laquelle une diminution légère (6 %), mais statistiquement significative, dans le métabolisme de l'un de ses substrats a été observée. * Elimination Après administration orale d'elvitégravir/ritonavir marqué au carbone 14, 94,8 % de la dose ont été retrouvés dans les fèces, ce qui correspond à l'élimination hépatobiliaire de l'elvitégravir, et 6,7 % de la dose administrée ont été retrouvés dans les urines. La demi-vie d'élimination terminale plasmatique médiane de l'elvitégravir après l'administration de ce médicament est d'environ 12,9 heures. Après administration orale de cobicistat marqué au carbone 14, 86 % de la dose ont été retrouvés dans les fèces et 8,2 %, dans les urines. La demi-vie d'élimination terminale plasmatique médiane du cobicistat après l'administration de ce médicament est d'environ 3,5 heures et les expositions associées au cobicistat donnent une Crés. d'elvitégravir environ 10 fois supérieure à la CI95 ajustée sur la liaison protéique pour le VIH-1 de type sauvage. L'emtricitabine est principalement excrétée par les reins, avec récupération complète de la dose dans les urines (environ 86 %) et les fèces (environ 14 %). Treize pour cent de la dose d'emtricitabine ont été retrouvés dans les urines sous forme de trois métabolites. La clairance systémique de l'emtricitabine a été en moyenne de 307 mL/min. Après administration orale, la demi-vie d'élimination de l'emtricitabine est d'environ 10 heures. Le ténofovir est principalement éliminé par voie rénale, à la fois par filtration et par un système de transport tubulaire actif (transporteur d'anions organiques humain [hOAT1]), environ 70 à 80 % de la dose excrétée se retrouvant sous forme inchangée dans l'urine après administration intraveineuse. La clairance apparente a été estimée à environ 307 mL/min. La clairance rénale a été estimée à environ 210 mL/min, ce qui est supérieur au débit de la filtration glomérulaire. Cette mesure montre que la sécrétion tubulaire active représente une part importante de l'élimination du ténofovir. Après administration orale, la demi-vie d'élimination du ténofovir est de 12 à 18 heures environ. * Personnes âgées Les paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir, du cobicistat, de l'emtricitabine et du ténofovir n'ont pas été évalués chez les personnes âgées (plus de 65 ans). * Sexe Aucune différence pharmacocinétique cliniquement significative due au sexe n'a été identifiée pour l'elvitégravir boosté par le cobicistat, l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil. * Origine ethnique Aucune différence pharmacocinétique cliniquement pertinente due à l'origine ethnique n'a été identifiée pour l'elvitégravir boosté par le cobicistat, l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil. * Population pédiatrique Les expositions à l'elvitégravir et au ténofovir, chez les patients pédiatriques âgés de 12 à moins de 18 ans ayant reçu Stribild au cours de l'étude GS-US-236-0112, ont augmenté de 30 % et 37 % respectivement, par rapport aux expositions observées chez les adultes. Les expositions au ténofovir étaient comparables aux expositions observées avec les médicaments contenant du ténofovir disoproxil et boostés par un inhibiteur de protéase. Les expositions au cobicisat et à l'emtricitabine chez les patients pédiatriques âgés de 12 à moins de 18 ans étaient comparables aux expositions observées chez les adultes. La pharmacocinétique de l'elvitégravir ou du cobicistat n'a pas encore été complètement établie chez les sujets pédiatriques âgés de moins de 12 ans. * Insuffisance rénale Une étude sur la pharmacocinétique de l'elvitégravir boosté par le cobicistat a été menée chez des sujets non infectés par le VIH-1 présentant une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min). Aucune différence cliniquement pertinente concernant la pharmacocinétique de l'elvitégravir ou du cobicistat n'a été observée entre les sujets présentant une insuffisance rénale grave et les sujets en bonne santé. Aucune adaptation de la posologie de l'elvitégravir ou du cobicistat n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale. Les propriétés pharmacocinétiques de l'emtricitabine et du ténofovir sont modifiées chez les sujets présentant une insuffisance rénale. Chez les sujets dont la clairance de la créatinine était inférieure à 50 mL/min ou atteints d'une maladie rénale au stade terminal devant être dialysés, la Cmax et l'ASC de l'emtricitabine et du ténofovir étaient augmenté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). * Insuffisance hépatique L'elvitégravir et le cobicistat sont, tous les deux, principalement métabolisés et éliminés par le foie. Une étude sur la pharmacocinétique de l'elvitégravir boosté par le cobicistat a été menée chez des sujets non infectés par le VIH-1 présentant une insuffisance hépatique modérée. Aucune différence cliniquement pertinente concernant la pharmacocinétique de l'elvitégravir ou du cobicistat n'a été observée entre les sujets présentant une insuffisance modérée et les sujets sains. Aucune adaptation de la posologie de l'elvitégravir ou du cobicistat n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. L'effet de l'insuffisance hépatique sévère sur la pharmacocinétique de l'elvitégravir ou du cobicistat n'a pas été étudié. La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique ; cependant, comme l'emtricitabine n'est pas métabolisée par les enzymes hépatiques de manière significative, l'impact de l'insuffisance hépatique doit être limité. Aucune modification cliniquement pertinente de la pharmacocinétique du ténofovir n'a été observée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Par conséquent, aucune adaptation de la posologie du ténofovir disoproxil n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique. * Co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C Les paramètres pharmacocinétiques de l'emtricitabine et du ténofovir disoproxil n'ont pas été complètement évalués chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C. Des données limitées issues de l'analyse pharmacocinétique de population (n = 24) ont indiqué que la co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou C n'avait aucun effet cliniquement significatif sur l'exposition à l'elvitégravir boosté. * Grossesse et post-partum Les résultats d'une étude prospective (IMPAACT P1026s) ont montré qu'un traitement à base de cobicistat et d'elvitégravir pendant la grossesse entraîne une exposition plus faible à l'elvitégravir et au cobicistat. Modifications des paramètres pharmacocinétiques dans l'étude IMPAACT P1026s pour l'elvitégravir et le cobicistat chez les femmes prenant un traitement à base de cobicistat et d'elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse en comparaison avec les données post-partum appariées Comparaison avec les données post-partum appariées, n : 2T/PP, n = 14 % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir (a) ASC24 : diminution 24 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir (a) Cmax : diminution 8 % % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir (a) C24 : diminution 81 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques du cobicistat (a) ASC24 : diminution 44 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques du cobicistat (a) Cmax : diminution 28 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques du cobicistat (a) C24 : diminution 60 % (b) Comparaison avec les données post-partum appariées, n : 3T/PP, n = 24 % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir (a) ASC24 : diminution 44 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir (a) Cmax : diminution 28 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques de l'elvitégravir (a) C24 : diminution 89 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques du cobicistat (a) ASC24 : diminution 59 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques du cobicistat (a) Cmax : diminution 38 % (b) % moyen de modification des paramètres pharmacocinétiques du cobicistat (a) C24 : diminution 76 % (b) 2T = deuxième trimestre ; 3T = troisième trimestre ; PP = post-partum (a) comparaisons appariées (b) P < 0,10 en comparaison avec la période post-partum |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
L'elvitégravir a donné des résultats négatifs lors d'un test de mutagénicité bactérienne in vitro (test d'Ames) et des résultats négatifs lors d'un test du micronoyau in vivo chez le rat à des doses allant jusqu'à 2000 mg/kg. Au cours d'un test d'aberration chromosomique in vitro, l'elvitégravir a donné des résultats négatifs en présence d'un système d'activation métabolique. On a cependant observé une réponse équivoque en l'absence d'activation. Le cobicistat n'a montré aucun potentiel mutagène ou clastogène dans les études de génotoxicité conventionnelles. Des études ex vivo menées chez le lapin et des études in vivo menées chez le chien suggèrent que le cobicistat présente un faible potentiel de prolongation de l'intervalle QT et qu'il peut prolonger légèrement l'intervalle PR et provoquer une réduction de la fonction ventriculaire gauche à des concentrations supérieures à au moins 11 fois l'exposition obtenue chez l'homme pour la dose quotidienne recommandée de 150 mg. Dans une étude clinique menée chez 35 volontaires sains, les échocardiogrammes effectués à l'inclusion et après la prise de 150 mg de cobicistat une fois par jour pendant au moins 15 jours n'indiquaient aucune modification cliniquement significative de la fonction ventriculaire gauche. Les études portant sur la toxicité du cobicistat sur la reproduction menées chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet sur les indices d'accouplement, de fertilité, ni sur les paramètres relatifs à la gestation et les paramètres foetaux. Cependant, à la dose de 125 mg/kg/jour, une augmentation des pertes post-implantation et une réduction des poids des foetus ont été observées chez le rat. Elles étaient associées à une réduction significative du poids des mères. Les études de carcinogénicité orale à long terme concernant l'elvitégravir et le cobicistat n'ont pas montré de potentiel carcinogène chez la souris et le rat. Pour l'emtricitabine, les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Pour le ténofovir disoproxil, les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, génotoxicité, cancérogenèse et des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Les résultats des études de toxicologie en administration répétée effectuées chez le rat, le chien et le singe à des expositions supérieures ou égales à celles de l'homme et susceptibles d'avoir une signification clinique ont montré des modifications rénales et osseuses et une diminution de la concentration de phosphate sérique. La toxicité osseuse a été diagnostiquée comme étant une ostéomalacie (singes) et une réduction de la densité minérale osseuse (rats et chiens). Des études de toxicité sur la reproduction chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet sur les indices d'accouplement ou de fertilité, ni sur les paramètres relatifs à la gestation et au foetus. Toutefois, le ténofovir disoproxil a réduit l'indice de viabilité et le poids des animaux à la naissance dans les études de toxicité péri- et post-natales à des doses toxiques pour la mère. Les principes actifs, l'elvitégravir, le cobicistat et le ténofovir disoproxil, sont persistants dans l'environnement. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Ce médicament contient plus de 3 susbstances actives et ne peut donc pas être prescrit en dénomination commune.
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
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STRIBILD 150/150/200/245MG CPR | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
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STRIBILD (EPAR) 2017 |
STRIBILD PEC RENALE ET OSSEUSE 2021 | |
GENVOYA STRIBILD GROSSESSE 2019 | |
STRIBILD SYNTHESE D'AVIS 2015 | |
STRIBILD SYNTHESE D'AVIS 2013 |
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* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Prescription initiale hospitalière annuelle. * Rétrocession - Arrêté du 6 août 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 13/08/2013). * Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle. La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé : . pour l'initiation d'un traitement, . pour toute modification de celui-ci, . au moins 1 fois par an. Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants. La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an. Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 | |
Code UCD13 : | 3400893934555 |
Code UCD7 : | 9393455 |
Code identifiant spécialité : | 6 576 805 8 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 | |
Code CIP13 | 3400927426452 |
Code CIP7 | 2742645 |
Commercialisation | Disponible : OUI depuis le 26/02/2014 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 07/02/2014 |
Radiation collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Non |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 FLACON(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 30 COMPRIME(S) par FLACON(S) |
Matériau(x) |
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Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
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* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
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Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | 531,9 euros TTC le 02/01/2024 |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | 15,48 euros HT le 02/01/2024 |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement/date JO |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement/date JO |
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- Arrêté du 30 janvier 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 7 février 2014). |
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Statut(s) du remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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* Durée de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
INFECTION VIH
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Ce médicament est indiqué pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, naïfs de tout traitement antirétroviral ou infectés par une souche de VIH-1 dépourvue de mutation connue pour être associée à une résistance à aucun des trois agents antirétroviraux contenus dans ce médicament (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). |
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Agent(s) étiologique(s) |
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SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
CIM10 |
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Maladie rare | Non |
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Ce médicament est indiqué pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, naïfs de tout traitement antirétroviral ou infectés par une souche de VIH-1 dépourvue de mutation connue pour être associée à une résistance à aucun des trois agents antirétroviraux contenus dans ce médicament (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est : . traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH 1) chez les adultes âgés de 18 ans et plus, naïfs de tout traitement antirétroviral. |
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Agent(s) étiologique(s) |
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Taux remboursement pour cette indication/date JO | 100 % le 20/02/2014 (Code CIP 2742645) | ||
SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019 |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
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CIM10 |
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Maladie rare | Non |
INFECTION VIH
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Ce médicament est également indiqué pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez les adolescents âgés de 12 à moins de 18 ans, pesant au moins 35 kg, infectés par une souche de VIH-1 dépourvue de mutation connue pour être associée à une résistance à un des trois agents antirétroviraux contenus dans ce médicament, et ayant présenté des toxicités qui empêchent l'utilisation d'autres traitements qui ne contiennent pas de ténofovir disoproxil (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). |
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Agent(s) étiologique(s) |
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Taux remboursement pour cette indication/date JO | 0 % le 20/02/2014 (Code CIP 2742645) |
SMR de l'indication | Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
CIM10 |
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Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 1 COMPRIME(S)/PRISE |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
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Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Posologie Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 35 kg : un comprimé à prendre une fois par jour avec de la nourriture. Si le patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 18 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 18 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement. Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de ce médicament, il doit prendre un autre comprimé. * Populations particulières - Personnes âgées Aucune donnée permettant d'établir une recommandation sur la posologie chez les patients âgés de plus de 65 ans n'est disponible (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Ce médicament doit être administré avec précaution aux patients âgés (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). - Adultes insuffisants rénaux Le traitement par ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 70 ml/min (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" pour l'initiation du traitement par ce médicament chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 90 ml/min. Le traitement par ce médicament doit être interrompu si la clairance de la créatinine diminue en dessous de 50 ml/min lors du traitement par ce médicament car cela nécessite d'adapter l'intervalle posologique pour l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil, ce que ne permet pas l'association fixe (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" pour les patients dont la clairance de la créatinine diminue en dessous de 70 ml/min lors du traitement par ce médicament. - Patients pédiatriques insuffisants rénaux L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). - Insuffisance hépatique Aucune adaptation de la dose de ce médicament n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) ou modérée (score de Child-Pugh B). Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C). Par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises et garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Si ce médicament est arrêté chez des patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B (VHB), ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). - Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg n'ont pas été établies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Recommandation(s) |
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* Précautions particulières d'élimination Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
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Modalité(s) |
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* Mode d'administration Ce médicament doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec de la nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué ni écrasé. Si le patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 18 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 18 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement. Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de ce médicament, il doit prendre un autre comprimé. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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La co-administration de ce médicament est contre-indiquée avec les médicaments dont la clairance dépend largement du CYP3A et pour lesquels les concentrations plasmatiques élevées sont associées à des événements graves et/ou mettant en jeu le pronostic vital. Ce médicament ne doit donc pas être co-administré avec les médicaments suivants (liste non exhaustive) (Cf. rubrique "Interactions") : . antagonistes des récepteurs alpha-1 adrénergiques : alfuzosine . antiarythmiques : amiodarone, quinidine . dérivés de l'ergot de seigle : dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine . agents de motilité gastro-intestinale : cisapride . inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase : lovastatine, simvastatine . neuroleptiques : pimozide, lurasidone . inhibiteurs de la PDE-5 : sildénafil, utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire . sédatifs/hypnotiques : midazolam par voie orale, triazolam Ce médicament est un traitement complet de l'infection par le VIH-1 et ne doit pas être administré en même temps que d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Interactions"). La co-administration de ce médicament est contre-indiquée avec les médicaments qui sont des inducteurs puissants du CYP3A en raison du risque potentiel de perte de réponse virologique et de résistance éventuelle à ce médicament. Ce médicament ne doit donc pas être co-administré avec les médicaments suivants (liste non exhaustive) (Cf. rubrique "Interactions") : . anticonvulsivants : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne . antimycobactériens : rifampicine . produits à base de plantes : millepertuis (Hypericum perforatum) La co-administration est contre-indiquée avec le dabigatran étexilate, un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) (Cf. rubrique "Interactions"). Ce médicament ne doit pas être administré conjointement à d'autres médicaments contenant du ténofovir disoproxil, de la lamivudine ou de l'adéfovir dipivoxil, lesquels sont utilisés dans le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B, ni avec d'autres médicaments contenant du ténofovir alafénamide. Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C). Par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises et garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | ENFANT
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Niveau(x) |
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La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg n'ont pas été établies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
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La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg n'ont pas été établies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
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La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant moins de 35 kg n'ont pas été établies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | GROSSESSE |
Niveau(x) |
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Il a été montré qu'un traitement par cobicistat et elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse entraîne des expositions plus faibles à l'elvitégravir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les concentrations en cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La réduction importante de l'exposition à l'elvitégravir peut entraîner un échec virologique et un risque accru de transmission de l'infection par le VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, un traitement par ce médicament ne doit pas être instauré pendant la grossesse et le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par ce médicament doit être changé (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). Genvoya (R) Stribild (R) : risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant - Lettre aux professionnels de santé ansm 28/03/2019 Genvoya (R) Stribild (R) : risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant en raison d'une réduction de l'exposition pharmacocinétique à l'elvitégravir et au cobicistat au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse Information destinée aux Infectiologues, Virologues, Pharmacologues, Gynécologues-Obstétriciens, Pédiatres, Ensemble des COREVIH, Ensemble des CeGIDD, Pharmaciens Hospitaliers et d'Officine, Spécialistes de médecine interne, Spécialistes de santé sexuelle, Médecins généralistes et Associations de patients. En juin 2018, un risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant en raison d'une réduction de l'exposition pharmacocinétique au darunavir "boosté" par le cobicistat a été identifié pendant la grossesse. . Un traitement par elvitégravir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse. . Le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par elvitégravir/cobicistat doit être changé. . Cette recommandation fait suite à des données pharmacocinétiques qui ont montré des taux faibles d'exposition au cobicistat et à l'elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse. . Une sous-exposition à l'elvitégravir peut entraîner un risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | FEMME EN AGE DE PROCREER
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Niveau(x) |
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Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Interactions"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
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Niveau(x) |
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Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Interactions"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
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Niveau(x) |
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Ce médicament est contre-indiqué chez les patients ayant déjà dû arrêter un traitement à base de ténofovir disoproxil en raison d'une toxicité rénale, avec ou sans réversibilité des effets après l'arrêt du traitement. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | ATTEINTE RENALE
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Niveau(x) |
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Ce médicament est contre-indiqué chez les patients ayant déjà dû arrêter un traitement à base de ténofovir disoproxil en raison d'une toxicité rénale, avec ou sans réversibilité des effets après l'arrêt du traitement. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | DIALYSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament est contre-indiqué chez les patients ayant déjà dû arrêter un traitement à base de ténofovir disoproxil en raison d'une toxicité rénale, avec ou sans réversibilité des effets après l'arrêt du traitement. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition". Patients ayant déjà dû arrêter un traitement à base de ténofovir disoproxil en raison d'une toxicité rénale, avec ou sans réversibilité des effets après l'arrêt du traitement. La co-administration de ce médicament est contre-indiquée avec les médicaments dont la clairance dépend largement du CYP3A et pour lesquels les concentrations plasmatiques élevées sont associées à des événements graves et/ou mettant en jeu le pronostic vital. Ce médicament ne doit donc pas être co-administré avec les médicaments suivants (liste non exhaustive) (Cf. rubrique "Interactions) : . antagonistes des récepteurs alpha-1 adrénergiques : alfuzosine . antiarythmiques : amiodarone, quinidine . dérivés de l'ergot de seigle : dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine . agents de motilité gastro-intestinale : cisapride . inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase : lovastatine, simvastatine . neuroleptiques/antipsychotiques : pimozide, lurasidone . inhibiteurs de la PDE-5 : sildénafil, utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire . sédatifs/hypnotiques : midazolam par voie orale, triazolam La co-administration de ce médicament est contre-indiquée avec les médicaments qui sont des inducteurs puissants du CYP3A en raison du risque potentiel de perte de réponse virologique et de résistance éventuelle à ce médicament. Ce médicament ne doit donc pas être co-administré avec les médicaments suivants (liste non exhaustive) (Cf. rubrique "Interactions) : . anticonvulsivants : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne . antimycobactériens : rifampicine . produits à base de plantes : millepertuis (Hypericum perforatum) La co-administration est contre-indiquée avec le dabigatran étexilate, un substrat de la glycoprotéine P (P-gp) (Cf. rubrique "Interactions). |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Terrain N° 16 | ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 17 | DEFICIT EN LACTASE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | REGIME SANS GALACTOSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 1 | OSTEOPOROSE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | OSTEOMALACIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | HEPATITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | INFECTION VIRALE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | ATTEINTE HEPATIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | ACIDOSE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | FEMME |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | OBESITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | HEPATOMEGALIE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | HEPATOMEGALIE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | HYPERLIPIDEMIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | DEFICIT IMMUNITAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | ALCOOLISME CHRONIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | SUJET AGE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 17 | FEMME EN AGE DE PROCREER
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Niveau(x) |
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Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Interactions"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
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Niveau(x) |
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Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Interactions"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 21 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 22 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
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Niveau(x) |
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- Adultes insuffisants rénaux Le traitement par ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 70 ml/min (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" pour l'initiation du traitement par ce médicament chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 90 ml/min. Le traitement par ce médicament doit être interrompu si la clairance de la créatinine diminue en dessous de 50 ml/min lors du traitement par ce médicament car cela nécessite d'adapter l'intervalle posologique pour l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil, ce que ne permet pas l'association fixe (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" pour les patients dont la clairance de la créatinine diminue en dessous de 70 ml/min lors du traitement par ce médicament. - Patients pédiatriques insuffisants rénaux L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 23 | ATTEINTE RENALE
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CIM 10 |
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Terrain N° 24 | HYPOPHOSPHATEMIE/HYPOPHOSPHOREMIE |
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CIM 10 |
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- Effets sur la fonction rénale et effets osseux chez les adultes Effets sur la fonction rénale L'emtricitabine et le ténofovir sont principalement éliminés par le rein à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active. Des cas d'atteinte rénale, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la créatininémie, d'hypophosphatémie et de tubulopathie proximale (y compris syndrome de Fanconi) ont été rapportés dans le cadre de l'utilisation du ténofovir disoproxil (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les données actuelles sont insuffisantes pour permettre de déterminer si la co-administration de ténofovir disoproxil et de cobicistat est associée à un risque plus élevé d'effets indésirables rénaux par rapport aux traitements qui incluent du ténofovir disoproxil sans cobicistat. Les patients ayant déjà dû arrêter un traitement à base de ténofovir disoproxil en raison d'une toxicité rénale, avec ou sans réversibilité des effets après l'arrêt du traitement, ne doivent pas être traités par ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications"). Surveillance rénale Avant l'initiation du traitement par ce médicament La clairance de la créatinine doit être calculée et une glycosurie et une protéinurie doivent être recherchées chez tous les patients. Ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 70 ml/min. Il est recommandé de ne pas initier ce médicament chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 90 ml/min, à moins qu'après examen des options thérapeutiques disponibles, ce médicament soit considéré comme le traitement à privilégier pour un patient donné. Au cours du traitement par ce médicament La clairance de la créatinine, le phosphate sérique, la glycosurie et la protéinurie doivent être surveillés toutes les 4 semaines pendant la première année de traitement, puis tous les 3 mois pendant toute la durée du traitement par ce médicament. Chez les patients présentant un risque d'insuffisance rénale, une surveillance plus fréquente de la fonction rénale est nécessaire. Le cobicistat inhibe la sécrétion tubulaire de la créatinine et peut provoquer des augmentations modérées de la créatinine sérique et de faibles diminutions de la clairance de la créatinine (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les patients présentant une augmentation confirmée de la créatinine sérique supérieure à 26,5 micromol/litre (0,3 mg/dl) par rapport à la valeur à l'initiation du traitement devront faire l'objet d'une surveillance étroite de leur fonction rénale. Voir aussi dans Co-administration avec d'autres médicaments ci-dessous. Prise en charge rénale Si le taux de phosphate sérique est < 0,48 mmol/litre (1,5 mg/dl) ou si la clairance de la créatinine est diminuée au-dessous de 70 ml/min, l'évaluation de la fonction rénale doit être répétée dans la semaine, y compris la glycémie, la kaliémie et la glycosurie (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Il est recommandé d'interrompre le traitement par ce médicament chez les patients dont la clairance de la créatinine diminue en dessous de 70 ml/min pendant le traitement, à moins que pour un patient donné, les bénéfices potentiels de cette association d'agents antirétroviraux soient supérieurs aux risques potentiels liés à la poursuite du traitement. L'interruption du traitement par ce médicament doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée. Le traitement par ce médicament doit être interrompu chez les patients pour lesquels une diminution de la clairance de la créatinine en dessous de 50 ml/min est confirmée (car il n'est pas possible de procéder aux adaptations nécessaires de l'intervalle posologique avec l'association fixe) ou qui présentent un taux de phosphate sérique inférieur à 0,32 mmol/litre (1,0 mg/dl) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Effets osseux Des anomalies osseuses telles que l'ostéomalacie pouvant se manifester par des douleurs osseuses persistantes ou qui s'aggravent et pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures, peuvent être associées à une tubulopathie rénale proximale induite par le ténofovir disoproxil (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Le ténofovir disoproxil peut également entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO). Dans l'étude de phase 3 GS-US-236-0103, la DMO a été évaluée chez un sous-groupe non randomisé de 120 sujets (groupe "médicament" n = 54 ; groupe atazanavir boosté par le ritonavir [ATV/r] plus emtricitabine [FTC]/ ténofovir disoproxil n = 66). Les baisses moyennes de la DMO, exprimées en pourcentage, entre l'initiation du traitement et la semaine 144, étaient comparables dans le groupe "médicament" et le groupe ATV/+FTC/ténofovir disoproxil au niveau du rachis lombaire (-1,43 % contre -3,68 % respectivement) et de la hanche (-2,83 % contre -3,77 % respectivement). Dans les études de phase 3 GS-US-236-0102 et GS-US-236-0103, des fractures osseuses ont été observées chez 27 sujets (3,9 %) du groupe "médicament", 8 sujets (2,3 %) du groupe EFV/FTC/ténofovir disoproxil et 19 sujets (5,4 %) du groupe ATV/r+FTC/ténofovir disoproxil. Au cours d'une étude clinique contrôlée de 144 semaines (GS-99-903) comparant le ténofovir disoproxil à la stavudine, en association à la lamivudine et à l'éfavirenz, chez des patients naïfs de tout traitement antirétroviral, de légères diminutions de la DMO au niveau de la hanche et du rachis ont été observées dans les deux groupes de traitement. A 144 semaines, les diminutions de la DMO au niveau du rachis et les modifications des marqueurs osseux par rapport à l'initiation du traitement étaient significativement plus importantes dans le groupe ténofovir disoproxil. Les diminutions de la DMO au niveau de la hanche étaient significativement plus importantes dans ce groupe jusqu'à 96 semaines. Cependant le risque de fractures n'a pas été augmenté et aucune anomalie osseuse ayant des répercussions cliniques n'a été constatée au cours des 144 semaines dans cette étude. Dans d'autres études (prospectives et transversales), les diminutions de la DMO les plus prononcées ont été observées chez les patients traités par le ténofovir disoproxil dans le cadre d'un schéma thérapeutique contenant un inhibiteur de protéase potentialisé. Globalement, compte tenu des anomalies osseuses associées au ténofovir disoproxil et des limites des données à long terme sur l'impact du ténofovir disoproxil sur l'état osseux et le risque de fractures, il convient d'envisager d'autres schémas thérapeutiques pour les patients atteints d'ostéoporose qui présentent un risque élevé de fractures. La suspicion ou la détection d'anomalies osseuses doit imposer une consultation appropriée. - Effets sur la fonction rénale et effets osseux dans la population pédiatrique Il existe des incertitudes quant aux effets à long terme du ténofovir disoproxil sur la toxicité rénale et osseuse. De plus, le caractère réversible de la toxicité rénale ne peut être totalement établi. Par conséquent, une approche multidisciplinaire est recommandée afin d'évaluer de façon adéquate et au cas par cas le rapport bénéfice/risque du traitement, de décider de la surveillance appropriée pendant le traitement (notamment la décision d'arrêter le traitement) et de considérer la nécessité d'une supplémentation. Effets sur la fonction rénale Des effets indésirables rénaux en lien avec une tubulopathie rénale proximale ont été observées chez les patients pédiatriques infectés par le VIH-1 âgés de 2 à 12 ans dans une étude clinique évaluant le ténofovir disoproxil (GS US-104-0352) (Cf. rubriques "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Surveillance rénale La fonction rénale (clairance de la créatinine, glucose urinaire et protéines urinaires) doit être évaluée avant l'initiation du traitement, et la clairance de la créatinine, les phosphates sériques, le glucose urinaire et les protéines urinaires doivent être surveillés pendant le traitement comme chez les adultes infectés par le VIH-1 (voir ci-dessus). Prise en charge rénale Si le taux de phosphate sérique s'avère être < 0,96 mmol/litre (3,0 mg/dl) chez tout patient pédiatrique recevant ce médicament, la fonction rénale doit être réévaluée dans la semaine, y compris la glycémie, la kaliémie et la glycosurie (voir rubrique "Effets indésirables - tubulopathie proximale"). La détection ou la suspicion d'anomalies rénales doit imposer une consultation avec un néphrologue afin d'envisager une interruption du traitement. L'interruption du traitement par ce médicament doit également être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée. Comme pour les adultes, les adolescents présentant une augmentation confirmée de la créatinine sérique supérieure à 26,5 micromol/litre (0,3 mg/dl) par rapport à la valeur à l'initiation du traitement devront faire l'objet d'une surveillance étroite de leur fonction rénale (voir ci-dessus). Co-administration et risque de toxicité rénale Les mêmes recommandations que celles chez l'adulte s'appliquent (voir Co-administration d'autres médicaments ci-dessous). Insuffisance rénale L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée dans la population pédiatrique présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Ce médicament ne doit pas être initié chez les patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale et il doit être arrêté chez ceux qui développent une insuffisance rénale au cours du traitement par ce médicament. Effets osseux Le ténofovir disoproxil peut provoquer une réduction de la DMO. Les effets des variations de la DMO associées au ténofovir disoproxil sur l'état osseux à long terme et le risque futur de fractures sont incertains (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Au cours d'une étude clinique menée chez des patients infectés par le VIH-1, naïfs de tout traitement, âgés de 12 à moins de 18 ans (N = 50), de faibles diminutions des Z-scores moyens de la DMO ont été observées après le traitement par ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La détection ou la suspicion d'anomalies osseuses chez tout patient pédiatrique doit imposer une consultation avec un endocrinologue et/ou un néphrologue. - Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. Les médecins doivent se référer aux recommandations actuelles pour la prise en charge thérapeutique optimale de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B (VHB). En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de ces médicaments. Ce médicament ne doit pas être administré conjointement à d'autres médicaments contenant du ténofovir disoproxil, de la lamivudine ou de l'adéfovir dipivoxil, lesquels sont utilisés dans le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés au plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement. Si nécessaire, l'instauration d'un traitement contre l'hépatite B pourra s'imposer. Chez les patients atteints d'une maladie hépatique avancée ou de cirrhose, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé car l'exacerbation post-traitement de l'hépatite pourrait entraîner une décompensation hépatique. - Maladie hépatique La tolérance et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique. La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La pharmacocinétique de l'elvitégravir, du cobicistat et du ténofovir a été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C). Aucune adaptation de la dose de ce médicament n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) ou modérée (score de Child-Pugh B) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé(e). - Poids corporel et paramètres métaboliques Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée. - Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH. - Syndrome de restauration immunitaire Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. A titre d'exemples pertinents, on peut noter entre autres : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement être instauré si nécessaire. L'apparition de maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) a également été rapportée dans le cadre d'une restauration immunitaire. Cependant, le délai d'apparition qui a été rapporté est plus variable et ces évènements peuvent se produire plusieurs mois après l'initiation du traitement. - Infections opportunistes Les patients recevant ce médicament ou tout autre traitement antirétroviral peuvent continuer à développer des infections opportunistes et d'autres complications liées à l'infection par le VIH et par conséquent, une surveillance clinique adaptée par un médecin expérimenté dans le traitement de l'infection par le VIH et les maladies associées demeure donc nécessaire. - Ostéonécrose L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir. - Co-administration d'autres médicaments Ce médicament est un traitement complet de l'infection par le VIH-1 et ne doit pas être administré en même temps que d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Interactions"). Ce médicament ne doit pas être administré conjointement à d'autres médicaments contenant du ténofovir disoproxil, de la lamivudine ou de l'adéfovir dipivoxil, lesquels sont utilisés dans le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B, ni avec d'autres médicaments contenant du ténofovir alafénamide. Utilisation concomitante de médicaments néphrotoxiques L'utilisation de ce médicament doit être évitée en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique, par exemple aminosides, amphotéricine B, foscarnet, ganciclovir, pentamidine, vancomycine, cidofovir ou interleukine-2 (également appelée aldesleukine) (Cf. rubrique "Interactions"). Si l'administration concomitante de ce médicament et de médicaments néphrotoxiques ne peut être évitée, la fonction rénale doit faire l'objet d'une surveillance hebdomadaire. Des cas d'insuffisance rénale aiguë faisant suite à l'instauration d'un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à forte dose ou associant plusieurs AINS ont été rapportés chez des patients traités par le ténofovir disoproxil et présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale. Si ce médicament est administré avec un AINS, il convient d'effectuer une surveillance adéquate de la fonction rénale. Impératifs en matière de contraception Les femmes en âge de procréer doivent utiliser soit un contraceptif hormonal contenant au moins une dose de 30 microgrammes d'éthinylestradiol et la drospirénone ou le norgestimate, comme progestatif, soit une autre méthode de contraception fiable (Cf. rubriques "Interactions" et "Grossesse et allaitement"). L'utilisation de ce médicament avec des contraceptifs oraux contenant d'autres progestatifs doit être évitée (Cf. rubrique "Interactions"). Une augmentation des concentrations plasmatiques de drospirénone est attendue en cas de co-administration avec ce médicament et une surveillance clinique est recommandée en raison du risque potentiel d'hyperkaliémie (Cf. rubrique "Interactions"). Utilisation avec certains agents antiviraux contre le virus de l'hépatite C Il a été montré que la co-administration de ténofovir disoproxil avec lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir augmente les concentrations plasmatiques de ténofovir, en particulier en cas d'utilisation concomitante avec un traitement contre le VIH contenant du ténofovir disoproxil et un potentialisateur pharmacocinétique (ritonavir ou cobicistat). La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir en présence d'un potentialisateur pharmacocinétique n'a pas été établie. Les risques et les bénéfices potentiels associés à la co-administration de lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpastavir/voxilaprévir avec ce médicament doivent être pris en compte, en particulier chez les patients présentant un risque accru de dysfonctionnement rénal. Les patients recevant de façon concomitante ce médicament avec lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpastavir/voxilaprévir doivent être surveillés afin de détecter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil. - Personnes âgées On dispose de données limitées chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une réduction de la fonction rénale. L'administration de ce médicament à des patients âgés devra donc se faire avec une prudence particulière. - Grossesse Il a été montré qu'un traitement par cobicistat et elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse entraîne des expositions plus faibles à l'elvitégravir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les concentrations en cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La réduction importante de l'exposition à l'elvitégravir peut entraîner un échec virologique et un risque accru de transmission de l'infection par le VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, un traitement par ce médicament ne doit pas être instauré pendant la grossesse et le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par ce médicament doit être changé (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). - Excipients Ce médicament contient du lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium". |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Etant donné que ce médicament contient de l'elvitégravir, du cobicistat, de l'emtricitabine et du ténofovir disoproxil, toutes les interactions qui ont été identifiées avec ces substances actives de façon individuelle peuvent se produire avec ce médicament. Ce médicament est un traitement complet de l'infection par le VIH-1 et ne doit pas être administré en même temps que d'autres médicaments antirétroviraux. Ce document ne contient donc aucune information relative aux interactions médicamenteuses avec d'autres agents antirétroviraux (dont les inhibiteurs de protéase et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse) (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. Le cobicistat est un substrat du CYP3A et un puissant inhibiteur de ce dernier. Le cobicistat est également un faible inhibiteur du CYP2D6 et il est métabolisé par ce cytochrome, dans une moindre mesure. La P-gp, la BCRP, l'OATP1B1 et l'OATP1B3 font partie des transporteurs que le cobicistat inhibe. La co-administration de ce médicament avec des médicaments qui sont principalement métabolisés par le CYP3A ou le CYP2D6, ou qui sont des substrats de la P-gp, de la BCRP, de l'OATP1B1 ou de l'OATP1B3, peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de ces produits, ce qui peut accentuer ou prolonger leur effet thérapeutique et les effets indésirables leur étant associées (voir Utilisations concomitantes contre-indiquées et rubrique "Contre-indications"). La co-administration de ce médicament avec des médicaments qui possèdent un/des métabolite(s) actif(s) formé(s) par le CYP3A peut résulter en une réduction des concentrations plasmatiques de ce(s) métabolite(s) actif(s). La co-administration de ce médicament avec des médicaments qui inhibent le CYP3A peut provoquer une baisse de la clairance du cobicistat, ce qui se traduit par une augmentation des concentrations plasmatiques de cobicistat. L'elvitégravir est un inducteur enzymatique léger et il peut potentiellement induire le CYP2C9 et/ou les enzymes UGT. Par conséquent, il est susceptible de provoquer une diminution de la concentration plasmatique des substrats de ces enzymes. L'elvitégravir est métabolisé par le CYP3A et, dans une moindre mesure, par l'UGT1A1. Les médicaments inducteurs du CYP3A devraient donc augmenter la clairance de l'elvitégravir, entraînant une diminution de la concentration plasmatique de l'elvitégravir et, par conséquent, une perte d'effet thérapeutique de ce médicament, ainsi que le développement de résistance (voir Utilisations concomitantes contre-indiquées et rubrique "Contre-indications"). -> Utilisations concomitantes contre-indiquées La co-administration de ce médicament avec certains médicaments principalement métabolisés par le CYP3A peut être à l'origine d'une augmentation des concentrations plasmatiques de ces produits, ce qui engendre un risque potentiel de réactions graves et/ou mettant en jeu le pronostic vital telles que : vasospasme ou ischémie périphériques (avec la dihydroergotamine, l'ergotamine ou l'ergométrine par ex.), myopathie, notamment rhabdomyolyse (avec la simvastatine ou la lovastatine par ex.), sédation prolongée ou accrue, ou dépression respiratoire (avec le midazolam par voie orale ou le triazolam par ex.). La co-administration de ce médicament avec d'autres médicaments principalement métabolisés par le CYP3A, comme l'amiodarone, la quinidine, le cisapride, le pimozide, l'alfuzosine et le sildénafil utilisé dans l'hypertension artérielle pulmonaire, est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). La co-administration de ce médicament et de certains médicaments inducteurs du CYP3A, comme le millepertuis (Hypericum perforatum), la rifampicine, la carbamazépine, le phénobarbital et la phénytoïne, peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de cobicistat et d'elvitégravir et, par conséquent, une perte d'effet thérapeutique, et le développement de résistance (Cf. rubrique "Contre-indications"). -> Utilisation concomitante non recommandée Médicaments éliminés par voie rénale L'emtricitabine et le ténofovir étant principalement éliminés par les reins, la co-administration de ce médicament avec des médicaments diminuant la fonction rénale ou entrant en compétition pour la sécrétion tubulaire active (le cidofovir, par ex.) peut accroître la concentration sérique de l'emtricitabine, du ténofovir et/ou des médicaments co-administrés. L'utilisation de ce médicament doit être évitée en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique. Il peut s'agir par exemple, mais pas exclusivement, d'aminosides, d'amphotéricine B, de foscarnet, de ganciclovir, de pentamidine, de vancomycine, de cidofovir ou d'interleukine-2 (également appelée aldesleukine). -> Autres interactions Les interactions entre les composants de ce médicament et les autres médicaments pouvant potentiellement faire l'objet d'une administration concomitante sont listées ci-dessous (augmentation, diminution, absence de changement). Les interactions décrites reposent sur des études menées avec les composants de ce médicament administrés individuellement et/ou en association, ou constituent des interactions médicamenteuses potentielles pouvant se produire avec ce médicament. Interactions entre les composants individuels de ce médicament et d'autres médicaments Médicament par classes thérapeutiques * ANTI-INFECTIEUX - Antifongiques + Kétoconazole (200 mg 2x/jour)/Elvitégravir (150 mg 1x/jour) (2) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Elvitégravir : ASC : augmentation 48 % Cmin : augmentation 67 % Cmax : absence de changement Les concentrations de kétoconazole et/ou de cobicistat peuvent augmenter en cas de co-administration avec ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Quand le kétoconazole est administré avec ce médicament, la dose quotidienne maximale de kétoconazole ne doit pas dépasser 200 mg par jour. Des précautions sont nécessaires et une surveillance clinique est recommandée en cas de co-administration. + Itraconazole (3) + Voriconazole (3) + Posaconazole (3) + Fluconazole Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations d'itraconazole, de fluconazole et de posaconazole peuvent augmenter en cas de co-administration avec du cobicistat. Les concentrations de voriconazole peuvent augmenter ou diminuer en cas de co-administration avec ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration avec ce médicament doit faire l'objet d'une surveillance clinique. Quand l'itraconazole est administré avec ce médicament, la dose quotidienne maximale d'itraconazole ne doit pas dépasser 200 mg par jour. Il est recommandé d'évaluer le rapport bénéfices/risques pour justifier l'utilisation concomitante du voriconazole et de ce médicament. - Antimycobactériens + Rifabutine (150 mg 1x/jour)/Elvitégravir (150 mg 1x/jour)/Cobicistat (150 mg 1x/jour) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : La co-administration de rifabutine, un puissant inducteur du CYP3A, peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de cobicistat et d'elvitégravir et, par conséquent, une perte de l'effet thérapeutique, ainsi que l'apparition d'une résistance. Rifabutine : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement 25-O-désacétyl-rifabutine ASC : augmentation 525 % Cmin : augmentation 394 % Cmax : augmentation 384 % Elvitégravir : ASC : diminution 21 % Cmin : diminution 67 % Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de ce médicament et de rifabutine n'est pas recommandée. S'il est nécessaire de les associer, la dose recommandée de rifabutine est de 150 mg 3 fois par semaine, à administrer à des jours fixes (par exemple, lundi-mercredi-vendredi). Comme une augmentation de l'exposition à la rifabutine est à prévoir, une surveillance accrue s'impose pour pouvoir repérer d'éventuels effets indésirables associés à la désacétyl-rifabutine, notamment une neutropénie ou une uvéite. Aucune étude portant sur des doses inférieures de rifabutine n'a été réalisée. Il faut garder à l'esprit qu'il est possible qu'une dose de 150 mg deux fois par semaine ne permette pas une exposition optimale à la rifabutine et provoque une résistance à la rifamycine et, par conséquent, un échec thérapeutique. - Agents antiviraux contre le virus de l'hépatite C (VHC) + Lédipasvir/Sofosbuvir Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec ce médicament non étudiée. Une co-administration avec ce médicament peut entraîner une augmentation de l'exposition au ténofovir. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ce médicament et de lédipasvir/sofosbuvir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec lédipasvir/sofosbuvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., cobicistat) n'a pas été établie. Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, lorsqu'il n'existe aucune autre alternative thérapeutique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg une fois par jour) + Elvitégravir/Cobicistat (150 mg/150 mg une fois par jour) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Observé : Lédipasvir : ASC : augmentation 78 % Cmin : augmentation 91 % Cmax : augmentation 63 % Sofosbuvir : ASC : augmentation 36 % Cmin : NA Cmax : augmentation 33 % GS-3310075 : ASC : augmentation 44 % Cmin : augmentation 53 % Cmax : augmentation 33 % Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmin : augmentation 36 % Cmax : absence de changement Cobicistat : ASC : augmentation 59 % Cmin : augmentation 325 % Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ce médicament et de lédipasvir/sofosbuvir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec lédipasvir/sofosbuvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., cobicistat) n'a pas été établie. Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, lorsqu'il n'existe aucune autre alternative thérapeutique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg une fois par jour) + Elvitégravir/Cobicistat/ Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (150 mg/150 mg/200 mg/245 mg une fois par jour) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Sofosbuvir : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement GS-331007 (5) : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : augmentation 45 % Velpatasvir : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : augmentation 37 % Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : absence de changement Cobicistat : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : augmentation 71 % Emtricitabine : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : absence de changement Ténofovir : ASC : absence de changement Cmax : augmentation 36 % Cmin : augmentation 45 % Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ce médicament et de sofosbuvir/velpatasvir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., cobicistat) n'a pas été établie. Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Sofosbuvir/Velpatasvir/Voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg + 100 mg une fois par jour) (6) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg une fois par jour) (7) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Une co-administration avec ce médicament peut entraîner une augmentation de l'exposition au ténofovir. Emtricitabine : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : absence de changement Ténofovir : ASC : augmentation 39 % Cmax : augmentation 48 % Cmin : augmentation 47 % Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ce médicament et de sofosbuvir/velpatasvir/ voxilaprévir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., cobicistat) n'a pas été établie. Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Sofosbuvir/Velpatasvir/Voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg + 100 mg une fois par jour) (6) + Elvitégravir/Cobicistat (150 mg/150 mg une fois par jour) (8) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Sofosbuvir : ASC : absence de changement Cmax : augmentation 27 % Cmin : NA GS-3310075 : ASC : augmentation 43 % Cmax : absence de changement Cmin : NA Velpatasvir : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : augmentation 46 % Voxilaprévir : ASC : augmentation 171 % Cmax : augmentation 92 % Cmin : augmentation 350 % Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmax : absence de changement Cmin : augmentation 32 % Cobicistat : ASC : augmentation 50% Cmax : absence de changement Cmin : augmentation 250 % Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ce médicament et de sofosbuvir/velpatasvir/ voxilaprévir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., cobicistat) n'a pas été établie. Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). - Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) + Didanosine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine a entraîné une augmentation de 40 à 60 % de l'exposition systémique à la didanosine. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de ce médicament avec la didanosine n'est pas recommandée. L'augmentation de l'exposition systémique à la didanosine peut augmenter le risque d'effets indésirables liés à la didanosine. Dans de rares cas, des pancréatites et des acidoses lactiques, parfois fatales, ont été rapportées. La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine à une dose de 400 mg par jour a été associée à une baisse significative du taux de CD4, pouvant être due à une interaction intracellulaire ayant pour effet d'augmenter les taux de didanosine phosphorylée (c'est-à-dire active). Dans plusieurs associations testées pour le traitement de l'infection par le VIH-1, la co-administration d'un plus faible dosage de didanosine à 250 mg avec le ténofovir disoproxil a été associée à des taux élevés d'échec virologique. Toutefois, en cas d'instauration de ce médicament chez des patients ayant pris précédemment de la didanosine ou bien ayant arrêté ce médicament pour passer à un traitement incluant de la didanosine, des taux plasmatiques mesurables de didanosine et de ténofovir pourraient apparaître pendant une courte période. - Antibiotiques macrolides + Clarithromycine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de clarithromycine et/ou de cobicistat peuvent être modifiées par la co-administration de ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Aucune adaptation de la posologie de la clarithromycine n'est nécessaire chez les patients présentant une fonction rénale normale ou une insuffisance rénale légère (ClCr 60-90 mL/min). Une surveillance clinique est recommandée chez les patients ayant une ClCr < 90 mL/min. Chez les patients présentant une ClCr < 60 mL/min, l'utilisation d'autres antibactériens doit être envisagée. + Télithromycine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de télithromycine et/ou de cobicistat peuvent être modifiées par la co-administration de ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Une surveillance clinique est recommandée en cas de co-administration avec ce médicament. * GLUCOCORTICOIDES - Corticostéroïdes inhalés/administrés par voie nasale + Corticostéroïdes principalement métabolisés par le CYP3A (notamment bétaméthasone, budésonide, fluticasone, mométasone, prednisone, triamcinolone). Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être augmentées lorsqu'ils sont co-administrés avec ce médicament, ce qui entraîne une réduction des concentrations du cortisol sérique. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'utilisation concomitante de ce médicament et de corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A (par exemple propionate de fluticasone ou autres corticostéroïdes pris par inhalation ou par voie nasale) peut augmenter le risque de développement d'effets systémiques des corticostéroïdes, notamment de syndrome de Cushing et de suppression surrénalienne. La co-administration avec des corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A n'est pas recommandée, à moins que les bénéfices potentiels pour le patient soient supérieurs aux risques, auquel cas celui-ci doit être surveillé pour détecter d'éventuels effets systémiques des corticostéroïdes. D'autres corticostéroïdes dont le métabolisme est moins dépendant du CYP3A, par exemple la béclométhasone prise par voie intranasale ou par inhalation, doivent être envisagés, en particulier pour l'utilisation à long terme. Pour la co-administration par voie cutanée de corticostéroïdes sensibles à l'inhibition du CYP3A, consulter les informations de prescription du corticostéroïde pour connaître les conditions ou les utilisations qui augmentent son absorption systémique. * MEDICAMENTS OU COMPLEMENTS ORAUX CONTENANT DES CATIONS POLYVALENTS (p. ex. Mg, Al, Ca, Fe, Zn) + Suspension antiacide contenant du magnésium/de l'aluminium (dose unique de 20 ml)/Elvitégravir (dose unique de 50 mg)/Ritonavir (dose unique de 100 mg) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Elvitégravir (administration de la suspension antiacide après +/- 2 heures) : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Elvitégravir (administration simultanée) : ASC : diminution 45 % Cmin : diminution 41 % Cmax : diminution 47 % Avec les antiacides, les concentrations plasmatiques d'elvitégravir sont diminuées en raison de la complexation locale qui a lieu dans le tractus gastro-intestinal et non des modifications du pH gastrique. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il est recommandé de laisser un intervalle d'au moins 4 heures entre la prise de ce médicament et l'administration d'antiacides, de médicaments ou de compléments oraux contenant des cations polyvalents. Pour obtenir des renseignements sur les autres agents antiacides (par exemple antagonistes des récepteurs H2 et inhibiteurs de la pompe à protons), référez-vous aux études menées sur les autres médicaments. + Compléments contenant du calcium ou du fer (y compris multivitaminés) + Antiacides contenant d'autres cations + Laxatifs contenant des cations + Sucralfate + Médicaments tamponnés Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations plasmatiques d'elvitégravir devraient être inférieures avec des antiacides, des médicaments ou des compléments oraux contenant des cations polyvalents, en raison d'une complexation locale qui a lieu dans le tractus gastro-intestinal et non des modifications du pH gastrique. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il est recommandé de laisser un intervalle d'au moins 4 heures entre la prise de ce médicament et l'administration d'antiacides, de médicaments ou de compléments oraux contenant des cations polyvalents. Pour obtenir des renseignements sur les autres agents antiacides (par exemple antagonistes des récepteurs H2 et inhibiteurs de la pompe à protons), référez-vous aux études menées sur les autres médicaments. * ANTIDIABETIQUES ORAUX + Metformine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Le cobicistat exerce une inhibition réversible sur MATE1 et les concentrations de metformine peuvent augmenter en cas de co-administration avec ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il est recommandé de surveiller attentivement le patient et d'adapter la posologie de la metformine chez les patients sous ce médicament. * ANALGESIQUES NARCOTIQUES + Méthadone/Elvitégravir/Cobicistat Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Méthadone : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Cobicistat : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Aucune adaptation de la posologie de la méthadone n'est nécessaire. + Méthadone/Ténofovir disoproxil Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Méthadone : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Ténofovir : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Aucune adaptation de la posologie de la méthadone n'est nécessaire. + Buprénorphine /Naloxone/Elvitégravir/Cobicistat Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Buprénorphine : ASC : augmentation 35 % Cmin : augmentation 66 % Cmax : augmentation 12 % Naloxone : ASC : diminution 28 % Cmax : diminution 28 % Cobicistat : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Aucune adaptation de la posologie de l'association buprénorphine/naloxone n'est nécessaire. * CONTRACEPTIFS ORAUX + Drospirénone/Ethinylestradiol (dose unique de 3 mg/0,02 mg)/Cobicistat (150 mg 1x/jour) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec ce médicament non étudiée. Attendue Drospirénone : ASC : augmentation Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Les concentrations plasmatiques de la drospirénone peuvent être augmentées lorsqu'elle est co-administrée avec des médicaments contenant du cobicistat. Une surveillance clinique est recommandée en raison du risque potentiel d'hyperkaliémie. La co-administration de ce médicament et d'un contraceptif hormonal doit se faire avec prudence. Le contraceptif hormonal doit contenir au moins 30 microgrammes d'éthinylestradiol, ainsi qu'un progestatif, la drospirénone ou le norgestimate, ou les patientes doivent utiliser une autre méthode de contraception fiable (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Grossesse et allaitement"). Les effets à long terme d'augmentations importantes de l'exposition à un progestatif ne sont pas connus. + Norgestimate (0,180/0,215 mg 1x/jour)/Ethinylestradiol (0,025 mg 1x/jour)/ Elvitégravir (150 mg 1x/jour)/Cobicistat (150 mg 1x/jour) (4) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Norgestimate : ASC : augmentation 126 % Cmin : augmentation 167 % Cmax : augmentation 108 % Ethinylestradiol : ASC : diminution 25 % Cmin : diminution 44 % Cmax : absence de changement Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Les concentrations plasmatiques de la drospirénone peuvent être augmentées lorsqu'elle est co-administrée avec des médicaments contenant du cobicistat. Une surveillance clinique est recommandée en raison du risque potentiel d'hyperkaliémie. La co-administration de ce médicament et d'un contraceptif hormonal doit se faire avec prudence. Le contraceptif hormonal doit contenir au moins 30 microgrammes d'éthinylestradiol, ainsi qu'un progestatif, la drospirénone ou le norgestimate, ou les patientes doivent utiliser une autre méthode de contraception fiable (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Grossesse et allaitement"). Les effets à long terme d'augmentations importantes de l'exposition à un progestatif ne sont pas connus. * ANTIARYTHMIQUES + Digoxine (dose unique de 0,5 mg)/Cobicistat (plusieurs doses de 150 mg) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Digoxine : ASC : absence de changement Cmax : augmentation 41 % Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il est recommandé de surveiller les taux de digoxine lorsque la digoxine est associée à ce médicament. + Disopyramide + Flécaïnide + Lidocaïne systémique + Méxilétine + Propafénone Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Les concentrations de ces antiarythmiques peuvent augmenter en cas de co-administration avec du cobicistat. Des précautions sont nécessaires et une surveillance clinique est recommandée lors de la co-administration avec ce médicament. * ANTIHYPERTENSEURS + Métoprolol + Timolol Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de béta-bloquants peuvent augmenter en cas de co-administration avec du cobicistat. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Une surveillance clinique est recommandée et il peut être nécessaire de diminuer la dose si ces agents sont co-administrés avec ce médicament. + Amlodipine + Diltiazem + Félodipine + Nicardipine + Nifédipine + Vérapamil Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations d'inhibiteurs calciques peuvent augmenter en cas de co-administration avec du cobicistat. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Une surveillance clinique des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée lorsque ces médicaments sont co-administrés avec ce médicament. * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS DE L'ENDOTHELINE + Bosentan Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration avec ce médicament peut provoquer une diminution de l'exposition à l'elvitégravir et/ou au cobicistat, une perte de l'effet thérapeutique et l'apparition d'une résistance. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'utilisation d'autres antagonistes des récepteurs de l'endothéline peut être envisagée. * ANTICOAGULANTS + Dabigatran Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration avec ce médicament peut augmenter les concentrations plasmatiques du dabigatran avec des effets similaires à ceux observés avec d'autres inhibiteurs puissants de la P-gp. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de ce médicament avec le dabigatran est contre-indiquée. + Apixaban + Rivaroxaban + Edoxaban Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration avec ce médicament peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de l'AOD, ce qui peut induire un risque hémorragique accru. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de l'apixaban, du rivaroxaban ou de l'edoxaban avec ce médicament n'est pas recommandée. + Warfarine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de warfarine peuvent être modifiées en cas de co-administration avec ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Une surveillance du rapport normalisé international (INR) est recommandée en cas de co-administration avec ce médicament. La surveillance de l'INR doit être poursuivie pendant les premières semaines suivant l'arrêt du traitement par ce médicament. * ANTIPLAQUETTAIRES + Clopidogrel Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration de clopidogrel avec le cobicistat devrait diminuer les concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel, ce qui est susceptible de réduire l'activité antiplaquettaire du clopidogrel. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de clopidogrel avec ce médicament n'est pas recommandée. + Prasugrel Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Ce médicament ne devrait pas avoir un effet cliniquement significatif sur les concentrations plasmatiques du métabolite actif du prasugrel. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Aucune adaptation de la posologie du prasugrel n'est nécessaire. * ANTICONVULSIVANTS + Carbamazépine (200 mg 2x/jour)/Elvitégravir (150 mg 1x/jour)/Cobicistat (150 mg 1x/jour) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : La co-administration de carbamazépine, un puissant inducteur du CYP3A, peut provoquer une baisse significative des concentrations plasmatiques de cobicistat et d'elvitégravir et, par conséquent, une perte de l'effet thérapeutique, ainsi que l'apparition d'une résistance. Carbamazépine : ASC : augmentation 43 % Cmin : augmentation 51 % Cmax : augmentation 40 % Elvitégravir : ASC : diminution 69 % Cmin : diminution 97 % Cmax : diminution 45 % Cobicistat : ASC : diminution 84 % Cmin : diminution 90 % Cmax : diminution 72 % Carbamazépine-10,11-époxide : ASC : diminution 35 % Cmin : diminution 41 % Cmax : diminution 27 % Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de ce médicament et de carbamazépine, de phénobarbital ou de phénytoïne est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). * BETA-AGONISTES INHALES + Salmétérol Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration avec ce médicament peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de salmétérol, laquelle est associée à un risque potentiel de réactions graves et/ou pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'administration concomitante de salmétérol et de ce médicament n'est pas recommandée. * INHIBITEURS DE LA HMG CO-A REDUCTASE + Rosuvastatine (dose unique de 10 mg)/Elvitégravir (dose unique de 150 mg)/Cobicistat (dose unique de 150 mg) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Rosuvastatine : ASC : augmentation 38 % Cmin : ND Cmax : augmentation 89 % Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Les concentrations de rosuvastatine augmentent de façon transitoire lorsqu'elle est co-administrée avec de l'elvitégravir et du cobicistat. Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie lorsque la rosuvastatine est administrée en association avec ce médicament. + Atorvastatine (dose unique de 10 mg)/Elvitégravir (150 mg 1x/jour)/Cobicistat (150 mg 1x/jour)/Emtricitabine (200 mg 1x/jour)/Ténofovir alafénamide (10 mg 1x/jour) Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Atorvastatine : ASC : augmentation 160 % Cmin : NC Cmax : augmentation 132 % Elvitégravir : ASC : absence de changement Cmin : absence de changement Cmax : absence de changement Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Les concentrations d'atorvastatine augmentent lorsqu'elle est co-administrée avec de l'elvitégravir et du cobicistat. Commencer par la dose d'atorvastatine la plus faible possible sous étroite surveillance en cas de co-administration avec ce médicament. + Pitavastatine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Les concentrations de pitavastatine peuvent augmenter en cas de co-administration avec de l'elvitégravir et du cobicistat. Des précautions sont nécessaires lorsque ce médicament est administré en association avec de la pitavastatine. + Pravastatine + Fluvastatine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de ces inhibiteurs de la HMG Co-A réductase devraient augmenter de façon transitoire en cas de co-administration avec de l'elvitégravir et du cobicistat. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie lorsqu'ils sont administrés en association avec ce médicament. + Lovastatine + Simvastatine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de ce médicament et de lovastatine ou de simvastatine est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE DE TYPE 5 (PDE-5) + Sildénafil + Tadalafil + Vardénafil Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les inhibiteurs de la PDE-5 sont principalement métabolisés par le CYP3A. La co-administration avec ce médicament peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de sildénafil et de tadalafil qui peut être à l'origine d'effets indésirables associés aux inhibiteurs de la PDE-5. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : La co-administration de ce médicament et de sildénafil, utilisé pour traiter l'hypertension artérielle pulmonaire, est contre-indiquée. Il faut être prudent et envisager une diminution de la dose lorsque ce médicament est administré en association avec du tadalafil, utilisé pour traiter l'hypertension artérielle pulmonaire. Pour le traitement du dysfonctionnement érectile, il est recommandé d'utiliser les doses suivantes en cas de co-administration avec ce médicament : une dose unique de sildénafil inférieure ou égale à 25 mg en 48 heures, de vardénafil inférieure ou égale à 2,5 mg en 72 heures ou de tadalafil inférieure ou égale à 10 mg en 72 heures. * ANTIDEPRESSEURS + Escitalopram + Trazodone Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de trazodone peuvent augmenter en cas de co-administration avec du cobicistat. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il est recommandé de faire un dosage précis de l'antidépresseur et de surveiller sa réponse. * IMMUNOSUPPRESSEURS + Ciclosporine + Sirolimus + Tacrolimus Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Les concentrations de ces immunosuppresseurs peuvent augmenter en cas de co-administration avec du cobicistat. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Une surveillance thérapeutique est recommandée en cas de co-administration avec ce médicament. * SEDATIFS/HYPNOTIQUES + Buspirone + Clorazépate + Diazépam + Estazolam + Flurazépam + Midazolam par voie orale + Triazolam + Zolpidem Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Le midazolam et le triazolam sont principalement métabolisés par le CYP3A. La co-administration avec ce médicament peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments, laquelle peut être associée à un risque de réactions graves et/ou pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : L'administration de midazolam par voie orale et de triazolam est contre-indiquée chez les patients sous ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications"). Dans le cas d'autres sédatifs/hypnotiques, il peut être nécessaire de réduire la dose et il est recommandé de surveiller leur concentration. * ANTIGOUTTEUX + Colchicine Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin (1) : Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration avec ce médicament peut provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques de ce médicament. Recommandation concernant la co-administration avec ce médicament : Il peut être nécessaire de réduire la dose de colchicine. Ce médicament ne doit pas être co-administré avec de la colchicine chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique. (1) Lorsque l'on dispose de données issues d'études d'interactions médicamenteuses. (2) Ces études ont été réalisées avec de l'elvitégravir boosté par le ritonavir. (3) Il s'agit de médicaments appartenant à la même classe pour lesquels des interactions similaires pourraient être attendues/prédites. (4) Cette étude a été menée avec ce médicament. (5) Principal métabolite circulant du sofosbuvir. (6) Etude menée avec 100 mg de voxilaprévir supplémentaires afin d'obtenir des expositions au voxilaprévir attendues chez les patients infectés par le VHC. (7) Etude menée avec emtricitabine/ténofovir disoproxil + darunavir (800 mg) + ritonavir (100 mg). (8) Etude menée avec le comprimé d'association fixe elvitégravir/cobicistat/emtricitabine//ténofovir alafénamide. -> Etudes menées avec d'autres médicaments Selon les études d'interactions médicamenteuses menées avec les composants de ce médicament, aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'a été observée ou n'est à prévoir entre les composants de ce médicament et les médicaments suivants : entécavir, famciclovir, famotidine, oméprazole, ribavirine et sertraline. |
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Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Effet spécialité |
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Niveau(x) de risque |
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* Grossesse RCP : Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Cependant, un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1000 grossesses) n'a mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le foetus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine et au ténofovir disoproxil. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects en termes de toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Il a été montré qu'un traitement par cobicistat et elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de grossesse entraîne une exposition plus faible à l'elvitégravir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les concentrations en cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La réduction importante de l'exposition à l'elvitégravir peut entraîner un échec virologique et un risque accru de transmission de l'infection par le VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, un traitement par ce médicament ne doit pas être instauré pendant la grossesse et le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par ce médicament doit être changé (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Genvoya (R) Stribild (R) : risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant - Lettre aux professionnels de santé ansm 28/03/2019 Genvoya (R) Stribild (R) : risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant en raison d'une réduction de l'exposition pharmacocinétique à l'elvitégravir et au cobicistat au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse Information destinée aux Infectiologues, Virologues, Pharmacologues, Gynécologues-Obstétriciens, Pédiatres, Ensemble des COREVIH, Ensemble des CeGIDD, Pharmaciens Hospitaliers et d'Officine, Spécialistes de médecine interne, Spécialistes de santé sexuelle, Médecins généralistes et Associations de patients. En juin 2018, un risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant en raison d'une réduction de l'exposition pharmacocinétique au darunavir "boosté" par le cobicistat a été identifié pendant la grossesse. . Un traitement par elvitégravir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse. . Le traitement antirétroviral des femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par elvitégravir/cobicistat doit être changé. . Cette recommandation fait suite à des données pharmacocinétiques qui ont montré des taux faibles d'exposition au cobicistat et à l'elvitégravir au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse. . Une sous-exposition à l'elvitégravir peut entraîner un risque accru d'échec virologique et secondairement de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant. |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Recommandations |
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* Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Interactions"). * Fertilité Aucune donnée relative à l'effet de ce médicament sur la fertilité chez l'être humain n'est actuellement disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères de l'elvitégravir, du cobicistat, de l'emtricitabine ou du fumarate de ténofovir disoproxil sur la fertilité. |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Passage dans le lait | Oui |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
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* Allaitement On ne sait pas si l'elvitégravir ou le cobicistat sont excrétés dans le lait maternel. Il a été montré que l'emtricitabine et le ténofovir sont excrétés dans le lait maternel. Les études effectuées chez l'animal ont montré que l'elvitégravir, le cobicistat et le ténofovir sont excrétés dans le lait. Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de l'elvitégravir, du cobicistat, de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil chez les nouveau-nés/nourrissons. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson. |
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Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
Recommandations |
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Ce médicament n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent toutefois être informés que des sensations vertigineuses, de la fatigue et des insomnies ont été rapportées au cours de traitements par ce médicament. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 12/01/2023 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
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